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Début de saison "très moyen" et mauvaise ambiance pour Bourdais

Sébastien Bourdais est revenu sur son début de saison "très moyen" en IndyCar et évoque une ambiance difficile au sein du Dale Coyne Racing.

Sebastien Bourdais, Dale Coyne Racing with Vasser-Sullivan Honda

Sebastien Bourdais, Dale Coyne Racing with Vasser-Sullivan Honda

Scott R LePage / Motorsport Images

Dixième du championnat IndyCar, qui vient d'arriver à la mi-saison après l'épreuve du Texas, Sébastien Bourdais tire un bilan pour le moins mitigé de cette première partie d'année. La pointe de vitesse ne manque pourtant pas au manceau.

C'est en course que le bât blesse, bien que Bourdais ait terminé sur le podium lors de l'épreuve du Barber Motorsports Park. C'était cependant la troisième manche de la saison, et il n'a terminé dans le top 10 qu'à deux reprises depuis.

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"Très, très moyen", indique-t-il lorsqu'on lui demande de noter son début de saison. "On a montré de la performance, on fait troisième à Barber. Depuis, on a eu quelques bons moments, notamment sur les ovales en qualifs, plutôt bien. Et puis il y a incident de course, ou une mauvaise stratégie, et puis ça part en live. C'est dommage parce que c'est toujours frustrant de savoir que tu as du potentiel et qu'il n'y a pas de résultat qui vient derrière", ajoute-t-il alors qu'il dispute ce week-end les 24 Heures du Mans pour le compte de Ford Chip Ganassi Racing.

Le quadruple Champion Champ Car évoque particulièrement les courses disputées depuis le début du mois de mai. L'abandon aux 500 Miles d'Indianapolis pèse évidemment lourd dans la balance, alors que deux épreuves sous la pluie auraient pu donner de beaux résultats pour le pilote de la numéro 19.

"Au GP d'Indy, ils me mettent les mauvais pneus sur la voiture, je rentre deux fois au stand pour rien. Aux 500 Miles, on se fait mettre dehors par Graham [Rahal] ; à Detroit il y a un super coup à faire le premier jour à mettre les slicks, Dale [Coyne, patron de l'équipe] refuse", explique-t-il en référence à la première course du week-end, débutée sur piste humide et terminée sur piste sèche.

Le week-end dernier, sur le Texas Motor Speedway, Sébastien Bourdais s'est montré très à son aise en qualifications, décrochant le troisième meilleur chrono. Tenant son rang en début de course, il a lentement glissé dans la hiérarchie, en raison notamment d'arrêts au stand pas tout à fait optimaux.

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"Au Texas, on se qualifie troisième, on rentre dans les stands en étant cinquième, on sort huitième, puis on rentre huitième et on sort dixième. C'est compliqué. Et après les mecs à la radio sont là : 'Vas-y, vas-y !' Euh, vas-y quoi ? Il n'y a personne qui double personne, tu as perdu cinq positions dans les stands. À un moment, la course est pliée."

"En plus de tout, on était revenu dans le top 6 avant le dernier restart avec les incidents et autres, et il y a Newgarden qui plante les freins à tout le monde et je me retrouve derrière Simon [Pagenaud] et Santino [Ferrucci] qui sont tous les deux en train de se prendre des virgules dans tous les sens. Il y a les deux mecs en pneus neufs qui passent et après c'est terminé. Ce n'est pas une saison… il n'y a pas une très bonne ambiance et ce n'est pas une saison cool."

Engagé au sein du Dale Coyne Racing depuis 2017, Sébastien Bourdais dispose d'un contrat courant jusque fin 2020 : "Il y en a encore une. Je ne sais pas, si on finit par se prendre le bec suffisamment peut-être que ça finira mal, je n'en sais rien. Ce n'est pas fun cette année, vraiment pas fun."

La joie de voir Pagenaud triompher à Indy

Si aux 500 Miles d'Indianapolis, la course de Sébastien Bourdais s'est terminée dans le mur, il a pu assister au sacre de son compatriote Simon Pagenaud. Le Manceau, qui a piloté avec Pagenaud dans le programme Peugeot en Endurance, était évidemment ravi pour le Poitevin.

"Sa course, je ne l'ai pas bien vue, un peu à distance car on était toute la course dans le top 5. J'étais super content pour lui, c'est un rêve qui devient réalité. C'est pas mal de travail. On était dans son bus le dimanche soir avec sa future femme et c'était un beau moment."

 

"Il avait une voiture exceptionnelle, ça c'est clair. Mais il fallait quand même qu'il y ait un certain nombre de choses qui s'alignent pour lui car au niveau conso ils avaient pris le parti de mener la course, et ils allaient être obligés de faire un arrêt de plus que tout le monde. Ils étaient piégés. Sans les drapeaux jaunes en fin de course, dont le mien, ils ne vont pas au bout. Tant mieux, c'est les 500 Miles, c'est toujours comme ça."

"À un moment donné tu prends une stratégie… Tout le monde a vu à quel point c'était difficile de dépasser. Les Chevrolet sortaient plus de puissance mais brûlaient clairement énormément d'essence pour la sortir. Du côté Honda, on était à l'affût. On n'attendait qu'une chose, c'était que ça reste [sous] drapeau vert tout le long, et ça faisait 1-2-3 pour Honda. Malheureusement, on sait tous que c'est relativement rare, surtout sur les fins de course. Ils ont joué leur carte à fond et ils ont eu raison."

Avec Basile Davoine

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