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Résumé de course

Course - Le 1000e GP pour Hamilton, l'impuissance de Ferrari

Ferrari a de nouveau décidé de privilégier un Sebastian Vettel sous la menace de son équipier Charles Leclerc mais n'est parvenu ni à empêcher un troisième doublé Mercedes, ni à Verstappen d'intercaler sa Red Bull entre les deux autos rouges...

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10 devance Valtteri Bottas, Mercedes AMG W10 au départ de la course

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10 devance Valtteri Bottas, Mercedes AMG W10 au départ de la course

Mark Sutton / Motorsport Images

Le 1000e GP du Championnat du monde de F1

À l'occasion du 1000e GP du Championnat du monde de F1, en Chine, Motorsport.com revient sur des moments historiques de la discipline.

Les positions sur la grille de départ du millième Grand Prix comptant pour le Championnat du monde sont simples à retenir : deux Mercedes, devant deux Ferrari, deux Red Bull , deux Renault et deux Haas !

Le GP commence avec des émotions dès le tour de formation : piégés par la fraîcheur de leurs gommes dans le tour de formation, Verstappen et Kubica partent tous deux en tête-à-queue avant de reprendre leur place sur la grille sans dégâts.   

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Dès les premiers instants de la course lancée par une météo grise sur une piste balayée par une brise régulière (19°C dans l'air, 31°C en piste), Lewis Hamilton place sa monoplace en tête avec autorité et parvient à s'extraire de l'interminable premier virage aux commandes de la course, devant Bottas, tandis que Leclerc s'offre le scalp de Vettel en prenant l'intérieur et se place en troisième position.

 

Le premier tour est animé par un contact entre la Toro Rosso de Daniil Kvyat et les deux McLaren de Sainz et Norris, provoquant brièvement l'activation de la Voiture de Sécurité Virtuelle en raison de la quantité de débris laissée en piste.

L'action est relancée au second tour avec Hamilton en tête, 0''8 devant Bottas et déjà 2''5 devant la première Ferrari de Leclerc. Au moment de l'activation du DRS, après deux boucles, Hamilton dispose déjà d'une avance cruciale de plus d'une seconde ne permettant pas à son équipier de tenter de profiter de l'avantage procuré par le dispositif en ligne droite. Le Britannique s'inquiète par radio d'un possible léger dégât sur son aileron avant, pensant avoir roulé sur des débris. Rien de comparable, cependant, aux dégâts collectés sur le fond plat par Lando Norris, fermant la marche après un très long arrêt.

Ferrari n'a pas la réponse, Leclerc contrarié

Tandis que deux divisions se forment avec les top teams se détachant irrémédiablement du second groupe mené par la Renault de Ricciardo (7e), qui emmène un Pérez parti 12e, Hamilton peut déjà se réjouir d'une avance de 5 secondes sur les deux Ferrari se tenant en une seconde, avec Bottas en rempart à 2''5 de lui.

Des Ferrari donnant d'ailleurs l'impression de ne pas évoluer dans le "bon ordre", Vettel semblant un temps disposer d'une aisance supérieure à celle de son équipier monégasque à ce stade de la course, mais demeurant dans le sillage de celui-ci.

L'approche des 10 tours est cruciale pour le pilote allemand s'il souhaite tenter d'exercer une certaine forme de pression sur Mercedes avant les arrêts aux stands. Ferrari le sait et demande à ses pilotes d'exécuter une inversion de positions dans le 11e passage, au détriment de Leclerc : pas vraiment du goût du jeune homme, qui fait savoir dans sa radio qu'il ne constate pas une grande différence de performance de son leader, qui ne se détache que de 0''7 en 7 boucles... au point de contraindre Ferrari à implorer Vettel de "pousser" dans la radio.

Red Bull toujours menaçant, Renault défaillant

Les regrets de Max Verstappen après des qualifications qu'il jugeait ratées avec la cinquième place sur la grille s'avèrent légitimes : le #33 pensait en effet disposer du rythme nécessaire pour battre les deux Ferrari samedi et ne faisait pas de secret concernant ses intentions avant le départ : monter sur le podium au terme du GP, en dépassant en piste les voitures rouges.

S'il n'est pas parvenu à dépasser dès le départ, le Hollandais garde le contact et pointe à seulement 2 secondes de Leclerc au 17e passage, au moment de s’engouffrer dans les stands pour chausser les pneus durs et tenter l'undercut. Très discret, plus de 10 secondes derrière avec ses pneus plus tendres que ceux du Top 5, Gasly évolue à la 6e place, dans un no man's land, alors que Nico Hülkenberg fait entrer sa Renault au garage pour un abandon mécanique sous les yeux du nouveau PDG du groupe, Thierry Bolloré.

Étonnement, ce n'est pas en faisant rentrer Leclerc, sous la menace directe de la Red Bull, que Ferrari tente de couvrir, mais bien en appelant Vettel au 18e tour. En ressortant des stands avec ses pneus durs frais, Vettel est bien sous pression de Verstappen qui tente une attaque à l'épingle du virage 14 mais fait face à une défense solide de Vettel, qui conserve la position.

 

Mercedes contrôle, les équipiers s'observent

En dépit de son avance, Mercedes ne peut pas laisser Vettel et Verstappen rester trop longtemps en pneus frais pendant que ses pilotes achèvent le cycle de vie de leurs pneus utilisés depuis le départ. C'est d'abord au 21e passage que s'arrête Bottas, avant que le leader Hamilton ne lui succède dans le tour suivant, tout comme Leclerc, désormais seul en cinquième position mais 10 secondes derrière Verstappen. Le nouveau pilote Ferrari dispose de pneus plus frais de 4 boucles que ceux de son équipier.  

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Interloqué par le fait de revoir Bottas à seulement 1''3 de lui au 25e passage alors qu'il disposait d'une avance de presque 3 secondes avant les arrêts, Hamilton interroge son team à la radio sur la raison pour laquelle le Finlandais a été arrêté avant lui en dépit de sa position de piste favorable. La réponse de son ingénieur l'informe du fait que l'équipe pense qu'il s'agit de la meilleure décision pour disposer de pneus en meilleur état en toute fin d'une course de gestion. Le seul pilote de top team n'ayant pas à se soucier de son équipier est Max Verstappen.

Stratégie à deux arrêts en seconde moitié de GP

Au cap de la mi-course, Hamilton a refait monter son avance à 2''5 sur Bottas et dispose de plus de 10''0 de marge sur la Ferrari de Vettel, qui devance Verstappen de 4''0. Cinquième, Leclerc est 9''0 derrière la première Red Bull et 12''0 devant celle de Gasly. Dans un autre univers, la seule Renault encore en piste de Ricciardo tourne à 25''0 de son ancienne auto, à plus de 50''0 déjà de la tête.

Pour Leclerc, malgré tout, il est question de reprendre Verstappen. Tour après tour, le pilote Ferrari abat des chronos plus rapides que ceux de la Red Bull et réduit son déficit à 3''0 au 34e passage, avec encore 21 boucles à parcourir. Au point de forcer Red Bull à envisager le plan B, avec un second arrêt, qui déclenche lui-même par défense un nouvel arrêt de Vettel au 35e passage.

Mercedes doit aussi couvrir ce risque et ordonne un audacieux double arrêt dans le même 36e passage à Hamilton et Bottas, parfaitement exécuté. A leur sortie, seul Leclerc, devenu un encombrant bouchon pour Bottas qui perd des secondes par poignées sur Hamilton jusqu'à son dépassement sur la Ferrari, doit encore repasser par les stands. C'est ce qu'il fait finalement à 13 tours de l'arrivée, devenant pour la fin de GP le pilote aux pneus les plus frais en repartant le couteau entre les dents pour batailler avec des mediums neufs et tenter de reprendre la 4e place à Verstappen, 15'0 devant. 

 

 

 

Hamilton, leader serein

Les quelques tours de Bottas passés derrière Leclerc après son second arrêt ont donné beaucoup d'air à Hamilton aux commandes du GP. Sept secondes de marge qui permettent au Britannique de se diriger sereinement vers la 75e victoire de sa carrière en F1, et mener le troisième doublé Mercedes de la saison en autant de courses.

Pour Leclerc, impossible de reprendre la Red Bull : le Monégasque annonce par radio avoir "d'un problème avec les vitesses" dans les cinq derniers tours. Hors du coup après avoir lâché près d'une seconde au tour en moyenne à son équipier, Gasly s'arrête aux stands dans le 54e tour pour chausser des pneus tendres neufs et tenter de prendre le point du meilleur tour sans risque de perte de position. Le Normand s'acquitte de la tâche dans l'ultime passage, avant de rallier l'arrivée en sixième position.

China GP de Chine

  Pilote  Équipe Temps  Pts
United Kingdom L. Hamilton   Mercedes 56 tours 25
Finland V. Bottas   Mercedes +6.5 18
Germany S. Vettel   Ferrari +13.7 15
Netherlands M. Verstappen   Red Bull +27.6 12
Monaco C. Leclerc   Ferrari +31.2 10
France P. Gasly   Red Bull +89.3 9
Australia D. Ricciardo   Renault +1 tour 6
Mexico S. Pérez   Racing Point +1 tour 4
Finland K. Räikkönen   Alfa Romeo +1 tour 2
10  Thailand A. Albon   Toro Rosso +1 tour 1
11  France R. Grosjean   Haas +1 tour  
12  Canada L. Stroll   Racing Point +1 tour  
13  Denmark K. Magnussen   Haas +1 tour  
14  Spain C. Sainz    McLaren +1 tour  
15  Italy A. Giovinazzi   Alfa Romeo +1 tour  
16  United Kingdom G. Russell   Williams +2 tours  
17  Poland R. Kubica   Williams +2 tours  
Ab  United Kingdom L. Norris   McLaren    
Ab  Russian Federation D. Kvyat   Toro Rosso    
Ab  Germany N. Hülkenberg   Renault    

  

 

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