Leclerc : Confiance en la Ferrari, méfiance envers Mercedes

Charles Leclerc a dominé les deux premières séances d'essais libres du Grand Prix d'Azerbaïdjan. Évidemment, il va sans dire que la première n'a pas été représentative du tout, puisqu'elle a été interrompue au bout d'une dizaine de minutes avant d'être définitivement stoppée alors que seules les Ferrari avaient signé un temps. La seconde en revanche, en dépit de deux drapeaux rouges, est allée à son terme et le Monégasque a terminé trois dixièmes devant Sebastian Vettel et six dixièmes devant Lewis Hamilton.

"Je pense qu'aujourd'hui, la voiture était globalement bonne, je me sentais bien à son volant et sur ce circuit", a-t-il déclaré, lui qui a touché le mur lors d'un tour rapide en EL2. "Juger du nouveau package aéro dont nous disposons est assez difficile, mais globalement oui, c'est une journée positive." 

Pour autant, de la méfiance peut se lire dans les propos de Leclerc, et notamment vis-à-vis des Mercedes. "Je ne sais pas, je pense qu'ils ont été assez forts lors des simulations de course, donc je m'attends à ce qu'ils soient là en qualifs demain, quand ils assembleront tout. [...] De nouveau, en regardant leur rythme sur les longs relais, je m'attends à ce qu'ils en montrent plus demain en qualifications, donc ça ne sera pas aussi facile."

Quand il lui est demandé de juger son rythme par rapport à son équipier Vettel, il répond : "Eh bien, aujourd'hui évidemment, comme je l'ai dit, j'avais confiance en la voiture, en la piste, donc oui, je suis heureux mais c'est demain qu'il faut faire le chrono et nous verrons après les qualifs."

"J'aime vraiment les circuits urbains en général, et ici c'est également un tracé en ville très difficile, surtout toutes les parties au niveau du château et toutes ces portions où j'aime vraiment piloter. Jusqu'à maintenant, ça s'est bien passé, j'espère qu'après ce week-end ça sera allé encore mieux."