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Montezemolo : Le caractère d'Alonso a compté dans son échec chez Ferrari

L'ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, a déclaré que le "caractère" de Fernando Alonso est une des trois raisons de son échec en F1 avec la structure italienne.

Fernando Alonso, Ferrari

Ercole Colombo

Fernando Alonso a couru pour la Scuderia Ferrari entre 2010 et 2014. Il est passé à deux reprises très près d'être titré, en 2010 et en 2012, mais c'est finalement la frustration des échecs répétés qui l'a emporté dans son esprit et l'a poussé vers la sortie, symbolisée par un départ chez McLaren-Honda. Peu avant l'annonce de sa fin de collaboration avec Maranello, Luca di Montezemolo était président de Ferrari, avant lui-même de quitter son poste.

Pour l'Italien, qui s'est exprimé dans le cadre du podcast officiel de la Formule 1 et a listé les raisons de l'échec du double Champion du monde, si Alonso n'a pas eu la chance de connaître une équipe aussi compétitive qu'à l'époque de Niki Lauda ou de Michael Schumacher, sa personnalité n'a pas aidé non plus. "Premièrement, pour être honnête, il a été malchanceux d'être chez Ferrari quand Red Bull était la même chose, ou pas loin, de ce que Ferrari était au début des années 2000."

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"Deuxièmement − je n'aime pas le dire, mais je le dois −, il a été malchanceux. Il a perdu le championnat au Brésil en 2012 quand Sebastian [Vettel] s'est accidenté dans le premier tour avec [Bruno] Senna. Ou, lorsque l'équipe a commis une grosse erreur en 2010, quand il suffisait de terminer quatrième et que nous avons perdu le championnat à la dernière course."

"Troisièmement, son caractère. La plus grande différence avec Michael, et Niki aussi, est qu'il était Alonso, pas Alonso [avec] Ferrari. Quand il gagne, il est heureux. Quand il ne gagne pas, c'est le problème de l'équipe, il est malheureux. Il est moins proche de l'équipe que Michael et Niki [ne l'étaient]. Surtout dans les moments difficiles. Être proche de l'équipe dans les bons moments est facile."

Des propos qui ne sont pas sans rappeler ceux déjà tenus par le même Luca di Montezemolo pour la BBC en novembre dernier dans le contexte du départ à la retraite d'Alonso. 

Avant la diffusion du podcast, le pilote avait d'ailleurs vivement réagi, sur Twitter, à la publication d'un tweet du compte officiel de la Formule 1 qui reprenait une partie de la citation de l'ancien président Ferrari. Alonso avait alors écrit : "Le président n'a jamais dit ça. Surtout après que j'ai inscrit 80% des points de notre équipe. Nous nous sommes battus âprement, ensemble, avec tout notre cœur et nous nous sommes battus jusqu'à la dernière course pour des championnats."

Vettel n'a pas "la force"

En dehors de ça, Alonso est pour Montezemolo un "très bon" pilote, au niveau de Vettel et de Lewis Hamilton dans l'ère moderne et "très proche" de Schumacher dans ses performances en course. "Alonso en course est un fantastique pilote, il l'était et l'est [encore]. Il n'a pas perdu les championnats à cause de ses erreurs."

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"Dans des conditions normales, sans les erreurs de l'équipe en 2010 et sans un Vettel très, très chanceux lors de la dernière course [en 2012]. S'il avait remporté un championnat, aujourd'hui nous parlerions de quelque chose de différent. Nous discutons du fait qu'Alonso, malgré de nombreuses années sans avoir la meilleure voiture, a été en capacité de gagner le titre."

Quant à Vettel justement, qui a été engagé par Montezemolo en 2014, ce dernier juge qu'il peut manquer de sang-froid dans "certains moments". "Mon sentiment de l'extérieur – et parfois de l'extérieur on a tort – est qu'il est rapide, quelqu'un de bien, qu'il aime Ferrari, qu'il connaît la responsabilité. Mais je pense qu'il n'a parfois pas la force."

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