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Le GPDA va se réunir et évoquer la problématique des pneus

Les pilotes de F1 sont prêts à mettre en commun leurs remarques pour faire valoir leur opinion auprès des dirigeants de la catégorie reine, sur un sujet aussi sensible que les pneus comme sur d'autres.

Un pneu arrière de Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H dans le Parc Fermé

Photo de: Manuel Goria / Motorsport Images

Réunissant les pilotes de F1 du plateau, le GPDA va organiser une réunion ce vendredi à Interlagos pour évoquer les frustrations croissantes, notamment au sujet des pneumatiques. Cette réunion se tiendra dans la foulée du traditionnel briefing des pilotes, à l'issue de la première journée d'essais libres du Grand Prix du Brésil.

La problématique des pneumatiques et de leur dégradation importante, dictée à Pirelli par le cahier des charges de la F1 et de la FIA, est au cœur des préoccupations des pilotes. Malgré un pas très clair vers des gommes plus résistantes cette année, la gestion reste trop cruciale au goût de certains pour éviter de faire trop d'arrêts au stand, avec une incidence directe sur l'attaque en piste. 

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"Je ne pense que personne n'est satisfait", confie Daniel Ricciardo sur le sujet de la gestion des pneus. "Ils voulaient un pneu avec lequel nous pouvons courir plus longtemps et en attaquant davantage, et j'ai l'impression qu'on y est presque. Mais je ne sais pas comment avoir un pneu avec lequel nous pouvons attaquer fort mais qui va se dégrader de manière à ce que nous fassions toujours deux ou trois arrêts. J'ai le sentiment que l'on va juste piloter plus lentement, comme nous le faisons actuellement."

Plat sur un pneu de Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR13

Un consensus puis des propositions ?

La réunion organisée par le GPDA a pour objectif principal de collecter les sentiments de tous les pilotes sur un sujet aussi important que les pneumatiques, mais aussi sur d'autres problématiques telles que le fossé de performance séparant les trois équipes de pointe du reste du plateau.

"Il n'y a pas que les pneus", souligne Romain Grosjean, qui est l'un des directeurs du GPDA aux côtés de Sebastian Vettel, et du président Alexander Wurz. "Je ne veux pas parler à la place de qui que ce soit, mais j'ai le sentiment que nous devons apporter nos commentaires et peut-être essayer de faire un peu plus, car les courses ne sont pas sympa."

"À Mexico, le sixième est à deux tours ? Comment espérez-vous voir une voiture de milieu de grille sur le podium s'ils sont à deux tours ? L'écart entre les grandes et les petites équipes est trop important. De plus, les pneus deviennent très compliqués à comprendre, à utiliser, si l'on n'a pas d'appui, on les détruit et on augmente l'écart." 

Romain Grosjean, Haas F1 Team

Si un consensus sur ces questions émerge de la réunion du GPDA, cela pourrait se traduire par une formalisation des constats et une remontée des commentaires des pilotes auprès des dirigeants de la F1, des médias et du public.

"Si nous aboutissons à un point où tout le monde est satisfait de ce dont nous avons discuté, et que nous avons des points clés, alors nous pourrions aller vers vous [la presse], Liberty ou quiconque. C'est important de ne pas rester les bras croisés à rien faire pour le sport que nous aimons."

Ce consensus semble avoir de réelles chances d'exister lorsque l'on prend en considération les commentaires d'autres pilotes. Parmi eux, Pierre Gasly soulève les mêmes problématiques que ses homologues.

"Il y a de nombreuses choses que l'on peut faire, mais il y a clairement un aspect qui pourrait améliorer la course : si nous avions des pneus plus robustes et moins sensibles à la surchauffe", fait remarquer le pilote français. "Cela nous donnera l'opportunité de suivre les autres voitures plus longtemps."

"Actuellement, on passe trois virages vraiment proche d'une autre voiture et on commence à glisser, à prendre trois degrés de température dans les pneus, et on perd en performance. C'est un effet boule de neige, les températures continuent à augmenter et c'est terminé."

 

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