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L'histoire de Quartararo rappelle celle de Stoner à son ingénieur

Pour Diego Gubellini, Fabio Quartararo est une telle révélation en MotoGP qu'il n'est pas sans rappeler Casey Stoner. Il n'en reste pas moins un pilote unique, qu'il voit progresser avec l'expérience.

Fabio Quartararo, Petronas Yamaha SRT

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

À tout juste 20 ans, Fabio Quartararo surprend autant par les résultats qu'il obtient durant sa première saison en MotoGP que lorsque son accession à la catégorie reine a été annoncée il y a un an. À l'époque, nombreux étaient les observateurs à faire la fine bouche, pas convaincus par le parcours du Français, qui ne comptait qu'une victoire en Grand Prix alors qu'il disputait sa deuxième saison en Moto2 après deux premières campagnes en Moto3. Celui qui était arrivé en Championnat du monde précédé d'une réputation de "nouveau Márquez" tardait à réussir et c'est pourtant à lui que Yamaha a confié le dernier de ses guidons.

"Le choix de l'équipe a été logique", explique pourtant aujourd'hui son chef mécanicien, Diego Gubellini, auprès de GPOne. "On regarde généralement le Moto2, en partant du meilleur : l'année dernière, c'était Bagnaia mais il avait déjà signé avec Ducati, tout comme Oliveira avec KTM alors que Binder avait décidé de rester en Moto2. Fabio était donc une alternative crédible, parce que jeune et talentueux."

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Dès leur première rencontre, survenue en marge du Grand Prix d'Allemagne il y a un peu plus d'un an, le courant est passé entre celui qui était à l'époque le chef mécanicien de Franco Morbidelli et le futur coéquipier de l'Italien. "J'ai aimé le fait qu'il ait abordé ce défi avec beaucoup d'humilité. Ça n'arrive pas si souvent qu'un jeune ait cette qualité", explique l'ingénieur. Un trait de caractère qu'il a ensuite retrouvé lorsqu'il a commencé à travailler avec son nouveau pilote au stand. "Oui, c'est son approche. C'est un pilote qui regarde les problèmes en face, il ne veut pas que la solution vienne des réglages ou des pneus, la première question qu'il pose est : qu'est-ce que je peux faire pour être plus fort ? Ça n'est pas banal, ni si évident."

"Dans le stand, c'est un garçon de 20 ans, donc très détendu et cool, mais dans le même temps il est professionnel. Il ne fait pas partie de ces pilotes qui sont trop sérieux. Lui, il se concentre quand il doit piloter et quand il nous donne ses indications, dans ces moments-là il est analytique et précis. Dans le stand, on parle trois ou quatre langues différentes, et il aime en apprendre de nouvelles alors il va voir tous les mécaniciens pour apprendre les phrases à dire au bon moment", relate Gubellini, qui penche pourtant pour un problème de langue pour expliquer, avec humour, la différence entre les objectifs de début de championnat et le parcours épatant de son pilote sur la première moitié de saison : "Le premier objectif était d'y aller tranquillement sur les trois premières courses, de terminer parmi les 12 premiers, et puis à partir de Jerez de se maintenir dans le top 10 de façon assez constante. Il ne m'a probablement pas compris !"

Actuellement huitième du championnat, le jeune Niçois s'est déjà illustré par trois pole positions, deux podiums et deux meilleurs temps en course, sans compter sa présence constante aux premiers rangs des essais libres lors des dernières manches en date. Des performances qui en ont assurément fait la révélation de cette saison et ont sans conteste fait taire les derniers récalcitrants. Pour son chef mécanicien, une telle éclosion a des airs de déjà-vu. "Son histoire en MotoGP rappelle celle de Stoner, qui a explosé en catégorie reine", juge-t-il. Mais ce sera là la seule comparaison à laquelle il s'autorisera, car son pilote est à ses yeux unique : "Je pense qu'il est tout simplement Fabio Quartararo, au sens où il a ses propres caractéristiques et qu'il ne ressemble à personne d'autre."

S'améliorer avec l'expérience

Après des débuts convaincants, charge maintenant à Fabio Quartararo de durer, et pour cela Diego Gubellini sait qu'il va devoir se perfectionner. "Il y a des points sur lesquels il peut particulièrement progresser. Nous avons toujours essayé de le mettre sous pression parce que c'est un jeune garçon qui a eu un début de carrière difficile et il faut tenir compte de son passé dans la manière de le gérer. Il fait beaucoup plus que ce à quoi quiconque s'attendait de sa part, mais l'objectif reste celui du début de saison : une dixième place serait malgré tout un résultat positif."

"Fabio est encore en train de découvrir sa véritable valeur et en ce sens il y a beaucoup à faire. Physiquement il s'est beaucoup préparé, mais il n'a pas encore la structure et la résistance qu'il aura dans cinq ans, il s'améliorera sûrement avec le temps. Il lui manque de l'expérience, mais il est suffisamment malin pour s'adapter très vite. Je ne vois pas d'aspects négatifs, mais de grandes marges de progression bien qu'il soit déjà à un très haut niveau."

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