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Rossi : "Il faut travailler sérieusement pour combler notre retard"

Un nouveau moteur ? Toujours mieux qu'un garde-boue aux yeux de Rossi, qui entend profiter du test de ce lundi pour mettre le développement 2020 sur de bons rails. Mais il pourra aussi compter sur des nouveautés utilisables dès cette saison, alors que la course de Brno a une nouvelle fois mis en évidence les difficultés des Yamaha officielles en ligne droite et dans les dépassements.

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Premier pilote Yamaha à l'arrivée de la course, ce qui ne lui était plus arrivé depuis Le Mans, Valentino Rossi n'avait toutefois pas de quoi se dire grandement satisfait par son week-end à Brno. Classé sixième, il a concédé neuf secondes au vainqueur de la course, après avoir expérimenté les limites de la Yamaha face à ses adversaires, des limites bien identifiées et qu'il ne peut que décrire inlassablement d'une épreuve sur l'autre.

"On ne réjouit pas d'avoir fait une sixième place, mais ça s'est mieux passé que sur les dernières courses, car on a modifié un peu de choses sur la moto et au moins en freinage et en entrée de virage j'étais assez rapide. Quoi qu'il en soit, ceux qui ont terminé devant nous étaient plus rapides, y compris Cal [Crutchlow], qui m'a dépassé et avait un meilleur rythme que moi. Il faut qu'on travaille beaucoup là-dessus", commentait le pilote italien à chaud, admettant toutefois avoir connu du mieux entre le matin et l'après-midi : "Après la pluie qui est tombée [samedi], j'ai eu de très mauvaises sensations au warm-up. Pour une raison quelconque, que franchement on ne connaît pas, en course ça s'est mieux passé." 

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"J'ai réussi à partir de la troisième ligne, ce qui n'est pas mal en ce moment, ensuite j'ai pris un bon départ, j'ai tout de suite réussi à passer Zarco et j'étais déjà avec les bons. J'avais Pol [Espargaró] devant moi et j'étais un peu plus rapide que lui, mais le problème que j'ai eu et qu'a aussi rencontré Maverick [Viñales], qui partait plus loin, c'est qu'on a beaucoup de mal à dépasser : on est lents en ligne droite et on arrive donc au freinage en étant trop loin, si bien que même un pilote un peu plus lent, on a du mal à le dépasser", relate Rossi, dont la meilleure vitesse de pointe en course n'affichait toutefois que 0,8 km/h sur celle de Marc Márquez, mais 8 km/h de moins qu'Andrea Dovizioso. "Je suis bien parti, je me suis maintenu là et au final j'ai fait sixième, mais la différence était grande : ceux qui étaient devant étaient plus rapides, accéléraient mieux, avaient un meilleur rythme, alors il faut clairement travailler."

Un nouveau moteur à tester aujourd'hui

Travailler, c'est justement l'ordre du jour, alors que le paddock MotoGP fait des heures supplémentaires à Brno, pour le traditionnel test post-course. Yamaha y proposera à ses pilotes un nouveau moteur, premier aperçu de la saison prochaine. Si Maverick Viñales, resté sur sa faim avec une dixième place en course, a fait savoir qu'il ne souhaitait pas le tester mais plutôt se concentrer sur le présent et le Grand Prix à disputer dès le week-end prochain, Valentino Rossi n'a aucune intention de laisser passer cette opportunité tant espérée de se lancer d'ores et déjà dans le développement de 2020. Pour lui, un nouveau moteur est déjà un bon pas en avant. "À mon avis, c'est déjà pas mal… L'année dernière, le lundi de Brno ils avaient apporté un garde-boue ! [rires] Cette année, on a carrément un moteur, alors il me semble que la situation s'est améliorée", sourit-il. "Mais Yamaha doit bien se rendre compte qu'il faut travailler sérieusement si on veut combler notre retard."

Si le #46 exhorte Yamaha à travailler sur la globalité de son package, il estime que le moteur doit être un point central du développement et retenir l'attention en ce début de préparation de la future moto. "Je pense que c'est un assez gros travail à faire, parce que les autres motos sont un peu plus rapides, mais sont aussi un peu plus faciles à piloter, alors ça veut dire qu'il faut bien travailler sur le moteur. J'espère qu'on arrivera à faire un peu mieux. Franchement, [pour lundi] on ne s'attend pas à tellement [de progrès]. Ce n'est qu'une première étape, une première modification, mais si on arrive à être plus rapides, ça n'est pas mal."

"Comme toujours, c'est un test important", prévient Rossi, qui n'a pas l'intention de voir Yamaha se faire distancer par la concurrence avant même que la saison 2020 ne soit lancée. "Si on arrive à être un peu plus compétitifs, ça n'est pas mal. Mais la différence qu'on a sur le moteur, on la gardera car il est scellé jusqu'à la fin de l'année. Quoi qu'il en soit, il faudra faire du bon travail pour l'année prochaine."

Valentino Rossi, Yamaha Factory Racing

"Il y a aussi certaines choses pour 2019, notamment d'électronique, qu'on pourra donc utiliser [tout de suite]", ajoute le pilote italien. "Cette année, le plus gros problème c'est notre gros retard en vitesse. On perd à l'accélération, et en vitesse de pointe aussi on est très loin – loin de tout le monde, je pense, mais surtout des motos de tête. Il faut qu'on améliore ça. […] Pour moi, il faut [aussi] qu'on travaille sur l'électronique parce que les bonnes motos d'usine semblent être meilleures. Mais étant donné qu'on est assez lents en ligne droite, il faut qu'on fasse notre temps dans les virages. Or, si le grip est faible, on a plus de mal que les autres motos, qui sont plus rapides de 10 ou 15 km/h que nous en ligne droite. C'est donc aussi peut-être pour cette raison."

"Notre moto est très sensible aux changements de conditions, à la météo. Généralement, si on a un week-end où tout est parfait, où c'est tout le temps sec, avec tout le monde qui dépose de la gomme, alors on est plus rapides. Mais s'il se passe quelque chose – de la pluie ou un changement de températures –, alors on semble avoir plus de mal."

Retarder le départ, le bon choix

Ce changement de conditions s'est illustré tout particulièrement dimanche, au point même de pousser au report du départ de la course à cause d'une piste humide seulement en partie. Une situation quelque peu confuse initialement, mais dans laquelle on a vu Rossi prendre les choses en main afin d'alerter les instances sur la situation et d'obtenir un départ différé.

"Les conditions étaient très étranges, parce qu'il n'y avait que le premier virage et le dernier qui étaient complètement mouillés, mais tout le monde devait partir en slicks de toute manière car le reste de la piste était déjà complètement sec", témoigne-t-il. "Pour moi, étant donné que tout le monde devait utiliser les slicks, c'était très dangereux d'arriver au premier virage tous ensemble sur une piste véritablement mouillée. C'est la chose la plus dangereuse que l'on pouvait faire, à mon avis. J'ai demandé s'il était possible de retarder le départ, et ça a été le bon choix à faire parce qu'au final on a eu une vraie course, complètement sèche."

 

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