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Seidl : "Difficile d'imaginer" un nouveau motoriste en F1

Selon le directeur de McLaren, aucun constructeur automobile ne pourrait justifier l'investissement nécessaire à un engagement en Formule 1 sous le format actuel de la réglementation.

Charles Leclerc, Ferrari SF90, devant Valtteri Bottas, Mercedes AMG W10, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W10, Lando Norris, McLaren MCL34, Kimi Raikkonen, Alfa Romeo Racing C38, et le reste du peloton au départ

Photo de: Steve Etherington / Motorsport Images

Ne parvenant pas à convaincre de nouveaux motoristes, la F1 a finalement décidé de ne pas bouleverser la réglementation moteur à partir 2021. L'accord trouvé il y a plusieurs mois s'articule autour d'un maintien de la technologie actuelle des V6 turbo hybrides, tout en allant vers une restriction des ressources qui s'inscrit dans le cadre de la réduction des coûts. Il a un temps été question de supprimer le MGU-H afin de rendre les unités de puissance moins complexes, mais les quatre motoristes engagés ont tout fait pour qu'il soit conservé. Dans un tel contexte, Andreas Seidl estime que la catégorie reine va se priver de toute possibilité d'accueillir un nouveau constructeur aux côtés de Mercedes, Ferrari, Renault et Honda.

"Afin d'être attractif pour qu'un constructeur s'engage à nouveau, je pense qu'il est aussi très important de faire en sorte que l'on puisse s'engager avec un investissement qui soit beaucoup plus bas que celui qu'il faut aujourd'hui", explique le directeur de McLaren. "Si l'on veut s'engager en F1 actuellement, avec l'investissement qu'il faut faire pour les infrastructures, et le budget à mettre en œuvre pour atteindre le niveau des motoristes déjà présents, il faut être réaliste. C'est assez difficile d'imaginer que quelqu'un puisse investir cet argent actuellement."

Les difficultés rencontrées par Honda et le temps qu'il a fallu au motoriste japonais pour décrocher sa première victoire en F1, la semaine dernière en Autriche, ne plaident pas non plus en la faveur de nouveaux arrivants. Avant de rejoindre McLaren, Andreas Seidl a dirigé le programme LMP1 de Porsche, un des rares constructeurs ayant envisagé de rejoindre la F1 en 2021 avant de renoncer. La firme allemande avait même construit et testé un moteur compatible avec le règlement F1, mais Seidl ne commentera évidemment pas le sujet. Néanmoins, l'Allemand estime qu'il est "très difficile pour un nouveau motoriste de venir".

"C'est pour cela que je pense qu'à partir de 2021, ça a du sens de conserver la réglementation telle qu'elle est", précise-t-il. "Nous voyons déjà actuellement qu'en gardant le règlement stable, tous les groupes propulseurs se rapprochent. Nous devons simplement attendre le prochain cycle de réglementation, et voir comment se développe l'industrie automobile pour identifier s'il y a une occasion de créer l'intérêt pour un autre constructeur."

Andreas Seidl, Team Principal, McLaren, lors de la conférence de presse

 

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