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Analyse

Dieselgate Volkswagen - La catastrophe financière prend corps

L'argent sort par tous les côtés chez VW en raison du dieselgate, et ce n'est pas terminé...

Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, Volkswagen Polo WRC, Volkswagen Motorsport

Photo de: XPB Images

Les troubles financiers du groupe Volkswagen ne concernent désormais plus simplement les possibles amendes salées à venir, pertes sur les ventes (sur le court, moyen et long terme) ou encore les coûteuses mises à niveau des millions de véhicules disposant du logiciel de trucage des tests d'émissions.

En effet, après avoir vu le cours de l'action et la valeur globale du groupe s'effondrer de plus d'un tiers en quelques jours en bourse, VW doit maintenant encore colmater les fuites d'autres trous de plus en plus gênants sur ses activités spéculatives et ses services de crédit à l'achat.

"VW Financial Services AG représente une manne de 781 millions d'euros au premier semestre, désormais mise en péril."

Comme de nombreux constructeurs automobiles, VW dépend énormément des facilités de paiement pouvant être faites aux acheteurs. Les systèmes de paiements échelonnés et leasing font partie du cœur du business, stimulent les ventes et sont généralisés à de nombreux secteurs du tertiaire (abonnements téléphoniques pour acheter un téléphone coûteux, gros revendeurs d'ameublement et électroménager, etc).

Le procédé, que l'on retrouve dans toutes les grandes entreprises, favorise la consommation sur les véhicules neufs pour ceux ne disposant pas d'une épargne suffisante pour un achat cash. En somme, il s'agit tout simplement d'une source conséquente de revenus pour un constructeur automobile – le taux d'intérêt appliqué pour les paiements sur le long cours faisant bien évidemment passer le prix des autos à un niveau supérieur, à la façon d'un prêt bancaire.

 

Les sources de revenus tierces sérieusement touchées


Selon des documents financiers internes, Volkswagen Financial Services AG a pesé à hauteur de 14% des revenus du groupe sur le premier semestre 2015 (soit 781 millions d'euros sur un CA total de 5,66 milliards).


Désormais, la Banque centrale européenne est en état d'alerte et s'est même autorisée à refuser des ordres d'achats spéculatifs de titres boursiers par VW, qui génèrent une partie de ses revenus avec des activités de trading.


Les (influentes) agences de notation indépendantes des crédits ont également immédiatement réagi: Moody's a ainsi rabaissé la note de sûreté d'investissement de VW de "stable" à "négative", mettant le feu aux poudres des porteurs. Il faut dire que l'annonce d'une mise à disposition immédiate d'un fond de secours spécial de 6,5 milliards pour gérer et corriger la crise, accompagnée d'un changement de PDG, est bienvenue.

Mais ces mesures ne suffisent pas à rassurer les marchés, qui savent que la marque a pris du plomb dans l'aile en termes de crédibilité et qu'elle n'écoulera plus les mêmes volumes dans le futur. Au point de poser des questions au sujet des 11'000 emplois liés aux services financiers et sur la variation de la valeur des 114 milliards de biens se trouvant dans le portfolio du groupe...

 

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