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Marcel Steiner : "L'objectif est de défendre mon titre"

Ce week-end, le championnat de Suisse de la montagne 2019 sera donné à Hemberg. Une reprise plus qu'attendue pour le champion en titre, Marcel Steiner.

Marcel Steiner, LobArt-Mugen LA01, Equipe Bernoise

Marcel Steiner, LobArt-Mugen LA01, Equipe Bernoise

Christian Eichenberger

Marcel Steiner, 44 ans, originaire d'Oberdiessbach près de Thoune, fait désormais partie des vétérans du sport automobile suisse. Steiner fait en effet de la course automobile depuis 1996. Depuis 2004, il sévit exclusivement sur les routes de montagne. Il a hérité du virus de son père Heinz, qui courait aussi lui aussi en courses de côte.

"J'ai suivi mon père à partir de 1984", se souvient Steiner jr. "Je n'ai moi-même pas commencé le karting avant le début des années 90." Marcel Steiner se souvient par ailleurs des plateaux bien plus fournis qu'aujourd'hui en montagne. "Vous deviez vous qualifier pour la finale ! Cela n'a pas toujours été facile avec 70 participants."

Marcel Steiner, LobArt LA01, Equipe Bernoise

Marcel Steiner, LobArt LA01, Equipe Bernoise

Steiner n'a jamais réellement pensé à faire une carrière internationale, et ce dès ses débuts. "Je m'amusais, c'était le plus important. La Formule 1 était toujours quelque chose de très lointain pour moi." L'objectif était alors de réaliser une carrière professionnelle, mais les fonds étaient limités. Après la Formule Renault, où il s'est mesuré à un certain Neel Jani, Marcel Steiner envisageait de bifurquer en supertourisme, au niveau mondial ou européen, mais c'est finalement en Sports Car Challenge que sa carrière l'a mené, sur les traces de son père.

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La transition du circuit à la montagne a pris du temps. Un an, selon Steiner. Son passage en Allemagne, ponctué de nombreux succès (notamment un titre de Champion d'Allemagne en 2008) lui a permis de se frayer un chemin vers le sommet. "Quatre ans en championnat d'Allemagne, c'était une bonne école ", dit Steiner. "J'y ai beaucoup appris, pas seulement à piloter".

Les trophées dans le garage Honda Steiner à Oberdiessbach évoquent de nombreux souvenirs. Le Bernois se souvient particulièrement bien de Mickhausen en 2012, lorsque Steiner a battu pour la première fois Simone Faggioli, invaincu depuis des années. "Et ce dans les deux montées. C'était une grande satisfaction." Glasbach 2013 est aussi l'une des courses que Steiner n'oublie jamais. "La concurrence était féroce – avec Faggioli, Ducommun et Volluz. Un nouveau record de piste était en vue. Et je l'ai battu de trois secondes."

A l'époque, Steiner avait déjà trois titres de champion de Suisse dans son escarcelle - 2010, 2011 et 2012 - et il peut répéter le coup du chapeau cette saison. En 2017 et 2018, Marcel est en effet allé chercher ses quatrième et cinquième titres :  "Défendre mon titre, c'est l'objectif ", dit-il. "Mais il est difficile de dire exactement où nous en sommes. Si la voiture d'Eric (Berguerand) est au départ, ce sera difficile. Et Joël (Volluz) est aussi très rapide. En plus, il a fait plus de tests que nous."

Marcel Steiner, LobArt LA01, Equipe Bernoise

Marcel Steiner, LobArt LA01, Equipe Bernoise

Photo de: Jürg Kaufmann

En dehors d'un test sur le circuit de Bresse, Steiner n'a participé qu'à une seule course de préparation : à Eschdorf début mai, en partie enneigée. "Considérant qu'Eschdorf n'est pas une de mes pistes préférées et que la météo n'était pas vraiment favorable, cela s'est très bien passé. J'ai été le plus rapide dans les trois montées et je me suis senti bien dans ma voiture."

Cette année, Steiner entame sa quatrième saison avec son prototype LobArt LA01 Mugen. Année après année, il y a des améliorations. "Nous avons et a donné à la voiture une nouvelle protection de tête. Comme Faggioli l'a fait sur sa Norma".

La sécurité est un problème pour tous les pilotes de montagne. Et presque tout le monde a fait, une fois dans sa carrière, connaissance des pièges des routes en partie ultra-rapides. Steiner a eu "son" accident 2013 aux Rangiers. Au même endroit où, en 2010, le roi de la montagne français Lionel Régal a été victime d'un accident mortel. Steiner en est sorti indemne - malgré une vitesse d'impact de 230 km/h et un impact de 12,5 G en marche avant.

Par la suite, Marcel Steiner n'est plus retourné aux Rangiers pendant trois ans. "Quand j'y suis retouorné pour la première fois avec la LobArt, elle s'est comporté très nerveusement. J'ai levé le pied par précaution".

Et combien de temps Marcel Steiner va-t-il chasser les victoires en montagne ? La réponse est immédiate. "Tant que c'est amusant et qu'on peut se le permettre, je continuerai", conclut celui qui se dit fier de son parcours. "Depuis que j'y suis, j'ai vu beaucoup de pilotes aller et venir. Je suis toujours là, et j'y serai encore un moment."

Par Association Auto Sport Suisse

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