Une fin de saison humide avec un vainqueur de surprise
Les conditions météorologiques variables pendant la dernière course de côte aux Paccots n’a pas été favorable au grand favori Eric Berguerand. Avec le bonheur et son talent au volant de la Tatuus-Honda de Bossy Racing, Joël Grand a fêté son plus grand succès.
Avec 104 concurrents dans les catégories nationaux, la 37ème Course de Côte Châtel-St-Denis–Les Paccots était la plus faible de toutes les manches du Championnat Suisse de la Montagne cette année. Mais le temps capricieux d’avril en septembre a provoqué une lutte intéressante pour la victoire absolue laquelle s’est terminée au milieu de la troisième manche de course avec un vainqueur inattendu.
Seule la première manche d’essais samedi après-midi s’est déroulé sur une piste sèche d’une longueur de 2580 m et assez rapide. Ensuite, elle ne s’asséchait jamais complètement. Bruine et pluie étaient interrompu par quelques rayons solaires. Plusieurs fois, quelques pilotes n’ont pas monté les pneus idéals lors des manches différents.
Mais pour Joël Grand, tout s’est bien passé. En accord avec Roland Bossy, son chef du team et ancien pilote victorieux, sa Tatuus-Honda ex formula Master fut équipé des pneus de pluie pour la piste assez sèche dans la première manche de course. „C’est mieux pour la tête, car les quatre courbes se présentent toujours humide, ainsi il ne va pas perdre du temps“, disait Bossy.
Juste au départ des voitures de course, on notait une autre petite averse. Ainsi, Joël Grand était du bon côté et marquait le meilleurs temps des monoplaces E2 avec la troisième place derrière deux voitures E1 à quatre roues motrices. Avec les slicks sur sa Lola-Cosworth, Eric Berguerand perdit 6,4 secondes sur Grand et trois secondes sur Sandro Nüssli sur une Tatuus formule Renault.
Pour Robin Faustini, beau deuxième aux essais sur la Reynard 92D, la course s’est déjà terminée à ce moment. Son père Simon Hugentobler, propriétaire de la voiture et pilote d’une autre Reynard 97D F3000, lui demandait de ne pas prendre le départ avec les slicks en raison de sécurité. Le jeune talent de 19 ans, bon troisième à Ayent–Anzère, tournait vers le parc assistance… et fut disqualifié par le jury quelque temps après.
Hugentobler lui-même avait perdu onze secondes sur Berguerand dans le mouillé. Sa troisième position assurée au CSM, l’Argovien renonçait à la poursuite de la course suite à l’attitude obstinée des commissaires sportifs.
Dans la deuxième montée sur piste humide, Grand et Berguerand signaient presque les mêmes meilleurs temps tandis que les deux pilotes des voitures fermées Romeo Nüssli (Ford Escort) et Thomas Kessler (Mitsubishi) n’ont pas pu amélioré leurs chronos. Après une forte averse pendant la troisième manche de course vers la fin du plateau 1, l’organisation décidait de terminer la course.
Ainsi, avec bonheur et bonne pilotage, Joël Grand restait en haut du classement général avec 20 millièmes d’avance sur Romeo Nüssli, le vainqueur du groupe E1. "Comme seule pilote en E2, j’avait fait tous les manches d’essais sous une météo changeante. C’était une expérience importante, on a trouvé un bon réglage pour la pluie“, affirme le Valaisan de 30 ans.
"Avec une deux litre, c’est mission impossible de se battre avec les formules 3000 normalement, continue Joël. Je dois remercier à Roland d’avoir confiance en moi. Avec les slicks sur l’humide, je ne me sens pas à l’aise dans ma tête. Et avec la pluie au départ, c’était la décision idéale…“
Eric Berguerand dut se contenter de la cinquième place au scratch et deuxième chez les monoplaces. "Dans ces conditions difficiles, mes deux montées étaient bonnes. C’était bien de terminer la course, on a eu assez des accidents cette saison. Et pour moi, c’était que la m…“. En absence de Marcel Steiner, déjà couronné au Gurnigel, c’était la dernière course de Berguerand en 2017.
Dans la classe à deux litres, Christian Balmer sur sa propre Tatuus-Honda FM avait remporté les six courses jusqu’ici et toujours devancé Joël Grand. Mais avec les vieux pneus de pluie semi slicks coupés par lui-même, le Bernois a perdu assez de temps dans la première manche.
Ainsi, Sandro Nüssli, le fils de Romeo qui finissait deuxième absolu, prend la deuxième place en E2-2000 sur sa Tatuus formule Renault originale. Eric Berguerand lui devance d’une demie seconde seulement.
Avec des pneus de pluie sur sa Lola T96/50, Grégoire Siggen prit une deuxième place inattendue en formule 3000. Par contre, Joël Roussel a fait le long voyage de la France du Sud (Alès) à Châtel-St-Denis presque pour rien.
Dans sa première course après un accident à Osnabrück en août en Allemagne du Nord, il ne risquait absolument rien au volant de sa Lola B02/50 Zytek équipée des slicks lors de la première manche sous la pluie. Après une autre manche prudente avec les pneus de pluie, le Français finissait 85ème des 96 concurrents classés...
Les Paccots - Résultat Complet (Scratch)
Swiss Hillclimb Championship - standings after 7 rounds (final)
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