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Alexandre Pesci (Rebellion) : "Le Dakar, plus difficile que Le Mans"

Le patron du Team Rebellion en endurance s’est confié à Motorsport.com à la veille de prendre part à son premier Dakar, en Arabie Saoudite, sur un buggy Rebellion DXX préparé par RD Limited. Un challenge qu’il aborde humblement, et conscient des difficultés qui l’attendent.

Alexandre Pesci

Photo de: Eric Fabre / Rebellion Racing

Si Alexandre Pesci s'est imposé comme l’une des figures incontournables du monde de l’endurance sur circuit, après avoir porté au premier plan l’équipe Rebellion Racing en WEC et aux 24 Heures du Mans.

Mais le directeur de la structure suisse arrive en novice sur le Dakar 2020, dont il s’apprête à prendre le départ ce dimanche 5 janvier depuis Djeddah, pour douze jours de périple à travers le désert. Une aventure menée sur un buggy badgé Rebellion Racing, préparé par RD Limited, la structure de Romain Dumas – lequel sera aussi au départ sur le même buggy.

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#351 RD Limited DXX: Alexandre Pesci, Stephan Kuhni

#351 RD Limited DXX: Alexandre Pesci, Stephan Kuhni

Photo de: Rebellion Racing

Avant de prendre le départ aux côtés de Stephan Kuhni, qui l’assistera en tant que navigateur, Alexandre Pesci s’est confié sur cette aventure, qui lui permet de réaliser un rêve de toujours.

"Je pense qu’il s’agit de la plus grande course du monde, qui m’a toujours fait rêver depuis que je suis gamin, et que j’ai toujours voulu disputer", a-t-il expliqué, en exclusivité à Motorsport.com, à la veille de prendre le départ de son premier Dakar. « J’ai eu l’opportunité de la faire et, avant qu’il ne soit trop tard, je voulais disputer cette course au moins une fois dans ma vie."

Cette épreuve, Alexandre Pesci s’est pris le temps de la préparer au mieux, en parallèle de ses activités au plus haut niveau de l’endurance mondiale.

"Les préparations ont pris un an. », continue le patron du Team Rebellion. "Un an à me préparer physiquement, à préparer la voiture et aussi à m’entraîner dans le désert marocain avec Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel."

"La préparation à la course dans le désert n’est pas ce qui a été le plus difficile. Le plus dur est de se préparer en termes d’endurance car ce que vous faites, vous devez le répéter sur beaucoup de kilomètres sur douze jours, et je pense que c’est ça qui sera difficile sur la fin."

Tous les jours seront un challenge. Le premier challenge sera d’arriver au bout de chaque journée.

#351 RD Limited DXX: Alexandre Pesci, Stephan Kuhni

#351 RD Limited DXX: Alexandre Pesci, Stephan Kuhni

Photo de: Rebellion Racing

"L’endurance est le monde de Rebellion », poursuit-il. « Nous en avons l’expérience en WEC, aux 24 Heures du Mans, mais je pense que cela va encore au-delà. Ce sont douze jours à rouler plusieurs centaines de kilomètres sur des terrains totalement fous, des dunes, des lits de rivières, c’est une différente forme d’endurance, je pense que c’est encore plus dur que Le Mans."

"La voiture est un buggy deux roues motrices, le châssis et la transmission sont issus de la Peugeot, le moteur est issu d’un bloc Ford, je pense donc que nous disposons d’un bon package, performant et facile à entretenir."

Pour cette première, Alexandre Pesci s’est fixé des objectifs clairs, conscient de la difficulté de la tâche qui l’attend, lui et les autres équipages au départ de l’édition 2020.

"Tous les jours seront un challenge. Le premier challenge sera d’arriver au bout de chaque journée, ce serait une victoire à chaque fois pour moi, et j’espère aller au bout. Ce sera une accumulation d’épreuves qui sera intéressante, mais aussi difficile."

Si le déplacement du Dakar d’Amérique du Sud en Arabie Saoudite a contribué à augmenter le nombre de concurrents européens, ce changement n’a pas influé sur la décision d’Alexandre Pesci de se présenter au départ.

"J’avais décidé de faire ce Dakar avant même de savoir que l’épreuve allait se disputer en Arabie Saoudite, et pas en Amérique du Sud. Je deviens vieux maintenant (rires), donc si je veux le faire, je dois le faire maintenant, sinon il sera trop tard. Je m’étais dit avant cela que je devrais le faire avant trente ans, puis avant quarante ans, puis avant cinquante ans… maintenant il fallait y aller sinon je ne le ferai plus !"

"L’objectif est de m’amuser, et d’aller au bout.", conclut-il avant le grand jour.

Propos recueillis par Sergio Lillo.

 

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