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Alonso deuxième du jour : "On se pinçait presque pour y croire"

À la lutte avec les meilleurs lors de la huitième étape du Dakar, Fernando Alonso dit avoir déjà atteint tous ses objectifs personnels pour sa première participation.

#310 Toyota Gazoo Racing: Fernando Alonso, Marc Coma

#310 Toyota Gazoo Racing: Fernando Alonso, Marc Coma

A.S.O.

Chaque jour qui passe sur le Dakar apparaît comme une prise de confiance pour Fernando Alonso et Marc Coma. Alors qu'il y a une semaine, le duo perdait 2h30 après avoir heurté un rocher et réparé le Toyota Hilux tant bien que mal, il se découvre maintenant des ambitions certes toujours mesurées mais grandissantes. La huitième étape, ce lundi, n'a fait que confirmer la tendance avec un excellent chrono à la clé.

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Le fait de voir les leaders ouvrir la route sur un parcours compliqué et sans les motos pour faire la trace était profitable, encore fallait-il tenir la cadence. Le rythme, Alonso et son copilote l'ont bel et bien sur ce Dakar 2020, à tel point qu'ils ont pris la deuxième place sur la spéciale de 477 km tracée autour de Wadi ad-Dawasir, à seulement 4'04 de Mathieu Serradori. Meilleur équipage Toyota, la surprise pour les deux hommes a été grande !

"Nous avons vu les chronos dans la liaison pour arriver au bivouac, et la vérité c'est que l'on se pinçait presque pour croire que tout s'était si bien passé", confie Fernando Alonso. "L'étape s'est déroulée sans incident. Nous avions un pneu à plat au 350e km, mais je ne crois pas que ça a vraiment eu une influence. À l'arrivée, nous avons vu les voitures [des leaders] devant et la poussière, mais nous ne savions pas qui c'était. Quand nous avons coupé la ligne et réalisé que nous avions fait un très bon temps… cinquième hier, deuxième aujourd'hui, nous devons continuer, espérons que ce sera pareil demain."

"Pour nous dans l'équipe, pour Marc et moi dans la voiture, ce sont des moments de joie, d'émotion, car nous connaissons la difficulté qu'il y a, ce que nous vivons ici pendant 470 km, les dunes que nous franchissons, les frayeurs. Et lorsque l'on coupe la ligne parmi les meilleurs, c'est une immense joie. On se souvient d'où l'on vient… que nous ne savions même pas comment démarrer la voiture."

Suivre les leaders n'était pas un "objectif raisonnable"

#310 Toyota Gazoo Racing: Fernando Alonso

S'il a confié dès la semaine dernière qu'il commençait à rêver d'une victoire d'étape pour son premier Dakar, Fernando Alonso semble déjà dans la posture d'un pilote comblé par cette nouvelle expérience. La finalité est de voir l'arrivée de l'épreuve vendredi, mais à titre personnel, l'Espagnol assure avoir déjà coché toutes les cases. "Tous les objectifs personnels que j'avais avant le Dakar sont dépassés", révèle-t-il. "Au Maroc je me sentais à l'aise, mais j'étais à 15 minutes des leaders dans les étapes de 250 km. Je ne savais pas si sur le Dakar j'allais être loin des grands spécialistes. Me retrouver avec eux lors de journées comme aujourd'hui, et même devant, ça ne faisait pas partie de mes objectifs raisonnables. Je profite du moment."

Pourtant, d'ici vendredi, de gros morceaux attendent encore les concurrents, avec notamment des dunes à foison dans le désert du "Quart Vide". Avant l'étape marathon de mercredi et jeudi qui proposera un menu gargantuesque, Alonso se montre impatient. La difficulté le rend prudent mais aiguise également l'appétit car c'est là que peuvent se passer le plus de choses au classement général, au sein duquel il est remonté à la 13e place, à 3h10 de Carlos Sainz mais surtout à quatre minutes seulement du top 10.

"Nous sommes désormais dans une bonne dynamique", constate-t-il. "J'espère que de dures journées vont arriver, plus dures et meilleures, avec plus de dunes, car plus la course est agitée, plus il y a de difficultés, et plus nous pouvons en tirer un avantage. Je suis impatient de vivre les jours qui viennent. J'ai fait des essais à Abu Dhabi il y a trois semaines et c'était une zone avec des dunes. C'était très difficile et c'étaient trois jours d'enfer. S'il y a des choses similaires, beaucoup de choses peuvent se produire."

"Je pense que demain sera une journée plus difficile pour être devant, nous essaierons de faire une bonne étape et de la franchir sans heurt. Peut-être même que faire un mauvais résultat peut être bénéfique pour après-demain, sans en faire trop, mais si nous sommes 10e ou 12e, ça peut être une bonne opportunité pour essayer de signer une victoire." 

Propos recueillis par Sergio Lillo  

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