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Dakar 2019 : du sable et des nouveaux défis pour les pilotes

La prochaine édition de la classique du rallye-raid, qui se tiendra exclusivement au Pérou du 6 au 17 janvier prochain, proposera un parcours essentiellement composé de dunes, ce qui ne sera pas sans faire appel à des aptitudes bien précises auprès des engagés.

Xavier de Soultrait, Mathieu Baumel, Nani Roma, Carlos Sainz et Sébastien Loeb

Xavier de Soultrait, Mathieu Baumel, Nani Roma, Carlos Sainz et Sébastien Loeb

A.S.O.

Pour la première fois de son Histoire, le Dakar ne sillonnera en 2019 qu'un seul pays, à savoir le Pérou, au cours de dix jours de compétition qui s'annoncent particulièrement intenses.

La présentation officielle de la prochaine édition a donc entériné ce mardi un itinéraire plus court, avec 3000 km de parcours chronométré pour une longueur totale avoisinant les 5000 km, liaisons comprises.

Autant de distance à parcourir pour une très grande part dans les dunes péruviennes, ce qui promet de mettre à rude épreuve les nerfs des différents concurrents.

Trois qualités requises pour espérer briller

Les paysages lunaires qui devraient marquer pour une bonne part cette 41e édition risquent de constituer en effet une véritable gageure du point de vue de la navigation, sans compter l'aspect physique du franchissement des nombreux cordons de dunes, derrière lesquels peuvent se situer autant de pièges.

"Il y a trois qualités essentielles pour survivre dans les conditions difficiles de ce Dakar 2019", annonce Étienne Lavigne, le patron de la célèbre épreuve de rallye-raid. "Déjà, il faut des conditions physiques. Vous avez besoin d'être très endurant physiquement pour pouvoir franchir ces dunes et ces grands cordons dunaires. Cela promet d'être très exigeant physiquement." 

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"Enfin, il y a l'aspect navigation, le fait de savoir s'orienter dans ces grands labyrinthes de dunes et de sable. Il faut donc ces trois qualités que sont la condition physique, les capacités techniques de franchissement, et enfin le fait de savoir vous orienter dans ces environnements là. Si vous avez ça, alors vous pouvez espérer faire quelque chose."

On le perçoit, le Dakar millésime 2019 promet de faire la part belle à l'expérience. Et dans ce domaine, les pilotes de feu le programme Peugeot, qui se sont tous recyclés – sauf Sébastien Loeb – au sein du team Mini X-Raid, font figure de favoris compte tenu de leurs états de service.

"Dans ce genre de domaines, vous avez des ténors, qui sont Peterhansel, Desprès ou bien encore Carlos [Sainz]", reprend Lavigne. "Il faut vraiment ces trois qualités car à la différence des étapes plus longues, plus lentes, plus sinueuses, il est vrai que vous êtes sollicités car vous allez très vite, mais là vous allez beaucoup moins vite mais vous devez réfléchir à tous vos croisements de dunes. C'est ce que me disait Carlos, vous êtes toujours dans l'incertitude, et si vous passez trois mètres à gauche ou trois mètres à droite, votre course peut changer car vous ne connaissez absolument pas la géographie qui est derrière cette dune."

Navigation et gestion du stress

Tenant du titre, son deuxième sur le Dakar l'an dernier, Carlos Sainz confirme que l'absence de repères au Pérou rendra à coup sûr la navigation... déroutante ! À plus forte raison que les pilotes ne sauront pas forcément où ils mettent les pieds derrière chaque "montagne de sable", selon une expression péruvienne consacrée, qui s'offrira à eux.

"L'idéal serait de voir derrière chaque dune, mais personne ne peut faire cela, pour autant que je sache [rires]", plaisante le double vainqueur de l'épreuve et double Champion du monde WRC. "La grande difficulté pourrait être de rouler sur des étapes de 350 kilomètres comme cela dans le sable, car vous pouvez vous perdre à tout moment. À chaque moment, après chaque dune il peut y avoir un trou et vous pouvez y rester pendant des minutes."

Le facteur chance sera donc également important dans l'affaire. Ce dernier viendra s'inviter à une navigation qui devrait se complexifier par l'absence de repères notables dans le désert péruvien.  

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C'est en tout cas l'avis de "Monsieur Dakar", Stéphane Peterhansel, 13 fois vainqueurs de l'épreuve (six fois en moto et sept fois en auto) : "J'adore ce pays parce que c'est du désert ouvert", commence le Français. "Je veux dire par là qu'il n'y a pas de piste, tu traverses des dunes et de grandes étendues mais il n'y a pas de pistes, et cela rend les navigations plus compliquées, et cela me convient bien. Après, c'est sûr que les plus beaux Dakar qu'on a eus, ce sont ceux où il y avait un peu de mixité. Mais je dois dire que si on doit garder un seul pays en Amérique du Sud, le meilleur qu'on puisse garder c'est le Pérou, car c'est un pays unique où on peut vraiment faire un très beau Dakar."

Les 334 engagés (un record en Amérique du Sud), ont à présent rendez-vous pour le grand départ de l'épreuve, le 6 janvier prochain à Lima, qui accueillera également l'arrivée 11 jours plus tard, le 17. 

 

 

 

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