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Une crevaison qui change tout pour Loeb

Alors qu'il refaisait une partie de son retard sur le leader Peterhansel au début de l'avant-dernière étape du Dakar, vendredi, Sébastien Loeb a connu un coup d'arrêt décisif avec une crevaison un peu avant la mi-parcours.

Sébastien Loeb, Peugeot Sport

Sébastien Loeb, Peugeot Sport

willyweyens.com

#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport, Sébastien Loeb, Peugeot Sport
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
Sébastien Loeb, Peugeot Sport, Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
Sébastien Loeb, Peugeot Sport
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena

Avec 5'50" de retard sur son équipier avant la 11e et avant-dernière étape, Sébastien Loeb n'avait d'autre choix que d'attaquer. C'est ce que fit le pilote alsacien dès les premiers kilomètres, qui reprenait déjà près de trois minutes à "Peter" à l'issue du premier des deux tronçons chronométrés de la journée.

Après une longue liaison, Loeb repartait à l'attaque sur la deuxième partie chronométrée de l'étape, mais connaissait un sérieux coup d'arrêt lorsqu'il était victime d'une crevaison qui ruinait tous ses efforts, et probablement ses chances de victoires samedi à Buenos Aires.

Car au final, s'ils remportaient la 11e spéciale, Loeb et Elena ne comptaient plus que 18 petites secondes d'avance sur Stéphane Peterhansel et son équipier Jean-Paul Cottret, qui conservaient une avance de 5'38" avant la dernière (et courte) spéciale du jour jusqu'à la capitale argentine.

Après cet ultime effort, finalement vain, Loeb reconnaissait que ses chances de victoire étaient désormais infimes. "Ah, je pense que oui", admettait-il à l'issue de la spéciale. "Je pense que là, vu les kilomètres qui restent et l'écart qu'il y a maintenant, c'est foutu. C'est vrai qu'on a tout donné hier [jeudi] après-midi et ce matin [hier] dans la première [partie de la] spéciale. J'ai réduit l'écart avec Stéphane, et puis, dans la 2 [deuxième partie], j'ai eu une crevaison dans le premier virage."

"Ça n'a pas duré longtemps", poursuit-il au sujet de ses espoirs de revenir au contact, voire de dépasser "Peter" au général. "L'espoir s'est vite estompé puisqu'on s'est arrêté pour changer la roue et à partir de là, l'écart était trop important."

Frustré, Sébastien Loeb reste positif, et se félicite d'avoir été à la bagarre durant tout le rallye avec un pilote aussi expérimenté que Stéphane Peterhansel. "C'est la vie, c'est comme ça", continue-t-il. "C'est sûr que c'est un peu frustrant, sur une crevaison, comme ça, sans avoir tapé. Mais bon, c'est tout, Stéphane [Peterhansel] a fait un très beau Dakar aussi, on était tous les deux en bagarre et c'était une belle bagarre, c'était sympa. À un moment, faut que ça s'arrête."

"J'avais l'espoir que ça puisse se faire"

"[Stéphane Peterhansel] reste quand même le maître du Dakar. C'est vrai que c'était une belle bagarre. Lui a fait une très belle course, nous aussi, il faut bien qu'il y ait un des deux qui gagne. Donc, je ne sais pas si je suis tombé sur plus fort que moi, mais il mérite sa victoire."

"En tout cas, j'avais l'espoir que ça puisse le faire. Je ne pensais pas que ça allait le faire, mais je me disais que j'allais tout faire pour y arriver, donc c'était faisable. Difficile de savoir ce qu'on aurait pu faire comme écart, ce que cela aurait donné à la fin, mais on partait motivés pour y aller et puis finalement, eh bien, ça n'a pas marché."

Loeb ne va plus "tout tenter" lors de la dernière étape

Alors qu'il s'apprête à disputer la dernière étape de cette édition 2017, entre Rio Cuarto et Buenos Aires, Loeb préfère jouer la prudence, que de tenter le quitte ou double, et risquer de casser. "Je ne vais plus tout tenter, ça c'était bien hier et ce matin, mais maintenant, vu les écarts, je préfère finir deuxième que de ne pas finir. Hier [jeudi], l'esprit n'était pas tout à fait celui-là, mais maintenant, les écarts sont faits."

"On perd 26 minutes dans une spéciale, on a crevé trois fois. C'est sûr que la panne ne nous a pas aidés, mais encore une fois, c'est un rallye très dur, très long pour les voitures, et puis, on n'a pas eu de chance sur ce coup-là."

La dernière spéciale entre Rio Cuarto et Buenos Aires se terminera en milieu de journée.

Propos recueillis par Valentin Khorounzhiy

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