Pour De Rooy, frustré, le Dakar doit repenser son parcours en Bolivie
L'un des favoris de la catégorie camions, Gerard de Rooy, a été irrité par l'annulation sur ce Dakar 2017 de l'étape de "Super Belen", et a déclaré que l'épreuve doit repenser sa partie bolivienne à cause de la météo.
#500 Team De Rooy Iveco: Gerard de Rooy, Moises Torrallardona, Darek Rodewald
willyweyens.com
Double vainqueur de l'épreuve, Gerard de Rooy (Iveco Petronas), qui est actuellement en lutte pour un troisième succès sur le Dakar, a expliqué avoir calé sa stratégie en 2017 sur l'imposante étape de "Super Belen", reliant Salta à Chilecito.
L'étape a été annulée mercredi après un glissement de terrain sur la portion de route entre Uyuni et Salta, rendant impossible pour les concurrents et les véhicules d'assistance de rejoindre Salta à l'heure prévue.
"C'était sur cette étape qu'on avait concentré pratiquement toute notre énergie pour ce Dakar, et son annulation nous a beaucoup déçus", a déclaré de Rooy. "Mon copilote Moises [Torrallardona] avait étudié l'étape [Salta-Chilecito] avec minutie, c'est une de mes favorites – et c'est ici que nous avions lancé notre attaque décisive l'an dernier."
De Rooy a enchaîné en expliquant qu'il préfère l'itinéraire de cette année, mais insisté sur le fait que les annulations et refontes du parcours bolivien n'auraient pas dû être acceptées en cours de route.
La Bolivie a vu sa présence renforcée cette année. Il était prévu que le pays accueille trois étapes complètes et deux autres en coopération avec un autre pays, mais en raison de fortes pluies, la partie bolivienne du rallye a été jalonnée de modifications. La spéciale entre Oruro et La Paz, qui devait constituer le plus long tronçon chronométré du rallye, a ainsi été complètement annulée.
Interrogé pour savoir s'il préfère l'itinéraire de cette année, De Rooy déclare : "Comparé à celui de l'an passé, certainement. C'était ennuyeux et pas du tout exigeant. Je préfère la navigation, c'est excitant – mais la pluie a été terrible et a faussé la compétition. Nous ne sommes pas venus sur le Dakar pour prendre une douche toute la journée sous une pluie battante, et trouver les bivouacs ainsi que les étapes submergés par les eaux."
"La Bolivie est très belle. J'ai apprécié les paysages et les gens, si accueillants envers nous et la compétition. Mais si nous ne parvenons pas à boucler quelques kilomètres sur ces étapes, et si l'an prochain A.S.O. [Amaury Sport Organisation] annonce que le rallye va de nouveau traverser la Bolivie, je ne sais pas comment ça se passera pour l'organisation".
Le point d'achoppement
Il est probable que l'inclusion de la partie bolivienne dans l'édition de l'an prochain représente un point d'achoppement pour de nombreux concurrents – parmi lesquels De Rooy et son compatriote néerlandais Erik Van Loon.
Van Loon, un pilote privé figurant aux avant-postes dans la catégorie autos, a confié au journal Telegraaf : "Le Dakar est un hobby pour moi, je laisse beaucoup de choses de côté pour ça. Je ne suis pas un pilote professionnel, ça me coûte de l'argent. Et la tournure prise par ce Dakar n'est pas bonne pour moi."
"Nous avons eu une mauvaise météo et des annulations [en Bolivie] trois années de suite. Et quand nous sommes parvenus à rouler, c'était en altitude, sous la pluie, dans la boue. Ce n'est pas ce que je recherche lorsque je cours le Dakar. Ça n'a rien à voir avec les courses dans le désert. Si l'année prochaine c'est la même chose, ils ne me reverront pas".
Be part of Motorsport community
Join the conversationShare Or Save This Story
Subscribe and access Motorsport.com with your ad-blocker.
From Formula 1 to MotoGP we report straight from the paddock because we love our sport, just like you. In order to keep delivering our expert journalism, our website uses advertising. Still, we want to give you the opportunity to enjoy an ad-free and tracker-free website and to continue using your adblocker.
Top Comments