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Résumé de spéciale

Étape 8, le point - Al-Attiyah en tête, Peterhansel retardé

Le Qatari et plus généralement les Mini ont attaqué tambour battant la seconde semaine de course alors que parmi les favoris, Stéphane Peterhansel a perdu beaucoup de temps en début de spéciale.

#300 Mini : Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel

#300 Mini : Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel

X-Raid Team

#300 Mini : Nasser Al-Attiyah and Matthieu Baumel
#300 Mini : Nasser Al-Attiyah and Matthieu Baumel
#314 Peugeot : Sébastien Loeb, Daniel Elena
#314 Peugeot : Sébastien Loeb avec Bruno Famin, directeur de Peugeot Sport
#315 Mini : Mikko Hirvonen, Michel Perin
Carlos Sainz, Peugeot Sport
#303 Peugeot : Carlos Sainz, Lucas Cruz
#302 Peugeot : Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
#2 Honda : Paulo Goncalves
#47 Honda : Kevin Benavides

Pour la première fois de cette édition 2016, Nasser-Al-Attiyah pointe en tête au terme de la première demi-spéciale de la huitième étape qui emmène ce lundi les concurrents de Salta à Belén en Argentine. Il précède Sébastien Loeb, leader du classement général, de 1’06” au quatrième des neuf points de passage obligatoires (WP4) avant l'arrivée au terme des 393 kilomètres.

Son équipier Mikko Hirvonen n'est pas en reste puisque le Finlandais, autre débutant illustre de ce Dakar, occupe la 3e place à 2’17” devant Carlos Sainz à 2’37”. Suit une troisième Mini, celle de Nani Roma, à 2’48”.

La troisième des Peugeot en tête du classement général semble d'ores et déjà être la grande perdante de la journée puis Stéphane Peterhansel pointe à 6’24” d'Al-Attiyah, aux alentours de la 15e place. La 2008 n°302 a concédé trois minutes et demie au niveau du WP1 puis encore trois au WP2. L'écart s'est ensuite stabilisé mais Peterhansel navigue aux alentours de la 15e place.

Avec l'arrivée des spéciales plus typées Dakar, offrant davantage de navigation et de franchissements, Nasser Al-Attiyah reprend donc du poil de la bête. Seul concurrent à pouvoir raisonnablement menacer encore les Peugeot à la régulière, il fait honneur à son rang en ce début de deuxième semaine. Il faut dire que même s'il a dû réviser son jugement envers les voitures françaises qui l'ont dominé jusque-là, il n'a jamais perdu confiance.

Je me sens bien,” assurait-il à Motorsport.com dimanche, durant la journée de repos à Salta. “Nous sommes à 17 minutes [du leader, Loeb] mais tout peut changer rapidement, c'est du Dakar qu'il s'agit et c'est une dure semaine qui arrive. J'espère y faire du bon boulot. Ce n'est pas fini.”

Je suis bien du point de vue mental. Je crois en moi et en mes capacités. Je me concentre sur mon objectif.”

Cet objectif semble donc toujours bien être la victoire au général pour un pilote revigoré, comme nous le disions, par le type de terrain attendu pour cette deuxième semaine après avoir, de son propre aveu, peu apprécié le parcours proposé jusque-là... même si son jugement était peut-être faussé par les résultats.

Ce n'était pas intéressant,” disait-il dimanche. “Il n'y a pas eu de navigation, pas de dunes, pas de hors-piste. Difficile de dire que c'était un bon Dakar, mais maintenant on attend la deuxième semaine.”

Bataille de Honda

La lutte a fait rage à moto, durant cette première partie de spéciale, entre deux pilotes Honda : Kevin Benavides et Paulo Goncalves. Ce dernier, leader du classement provisoire, occupait la tête au passage des trois premiers waypoints mais son avance n'a jamais excédé huit secondes et il en compte dix de retard au quatrième sur son rival qui a pris les commandes de l'étape.

Les KTM d'Antoine Meo et Toby Price, actuel 2e du général, viennent ensuite à respectivement 34 secondes et 1’05” de Benavides, devant Pablo Quintanella et sa Husqvarna à 1’43.

Propos recueillis par Luis Ramirez

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