Une douzième étape pas de tout repos pour Sainz

Carlos Sainz expliquait considérer qu'il avait eu son lot de soucis mécaniques sur ce Dakar, jeudi à San Juan en Argentine, après avoir terminé sur le troisième rapport la seconde partie de la spéciale du jour, longue de 234 kilomètres. Il est vrai que les contrariétés n'ont pas manqué pour le pilote Peugeot, avec déjà quelques soucis de navigation et une pénalité de dix minutes, laquelle a été finalement annulée, pour un contact supposé avec un quad.

"On a eu une crevaison dans la deuxième partie de la spéciale, puis j'ai cassé le [système de] changement de vitesses et j'ai dû parcourir les 15 derniers kilomètres, à peu près, sur le troisième rapport", a expliqué le double Champion du monde WRC avec un sourire de soulagement.

Interrogé par Motorsport.com, Sainz a reconnu avoir ressenti un peu de stress dans ces derniers kilomètres, même si son avance sur Stéphane Peterhansel était conséquente au classement général puisqu'elle était encore de trois quarts d'heure après cette étape. Il a même craint de voir son deuxième succès sur le Dakar, après celui obtenu il y a huit ans avec Volkswagen, lui échapper.

"Oui, comme vous pouvez l'imaginez, car il a commencé à y avoir des bruits étranges, quand je passais le quatrième ou le cinquième rapport, et ça sautait", a-t-il précisé. "J'ai alors décidé de ne pas aller au-delà du troisième, qui semblait bien fonctionner, et de terminer comme cela."

Sainz et ses collègues de la catégorie auto ont pris en milieu de journée, heure de Paris, le départ de la treizième spéciale d'une distance de 369 kilomètres. L'arrivée est prévue en début de soirée.

Propos recueillis par Sergio Lillo