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Loeb au Dakar - "Je n'ai pas envie de finir 60e"

Le débutant le plus célèbre du Dakar 2016 compte bien sûr un peu sur l'expérience de ses trois équipiers chez Peugeot et voudrait finir le rallye... mais pas que.

Sébastien Loeb, Peugeot Sport

Photo de: Red Bull Content Pool

Pour Sébastien Loeb, sur le Dakar, le grand saut dans l'inconnu concernera surtout l'épreuve en elle-même. Pour ce qui est de son environnement, en revanche, il sera en terrain connu – que ce soit avec l'équipe Peugeot ou avec les autres pilotes de la “dream team” du constructeur sochalien : Stéphane Peterhansel, Cyril Despres et Carlos Sainz.

Je suis nouveau dans la discipline mais globalement, ça se passe plutôt pas mal,” a-t-il expliqué à Motorsport.com, mercredi, lors de la conférence de presse de l'épreuve. “Il y a une bonne ambiance, on est assez proches. On se connaissait tous déjà avant et c'est sympa de les retrouver. J'essaie moi aussi d'amener mon expérience.”

En effet, les trois autres pilotes des 2008 DKR version 2016 ne sont pas des inconnus pour l'Alsacien. Même pas Cyril Despres, arrivé l'année dernière seulement dans le monde des quatre roues.

“Avec Cyril, on a déjà fait de la moto ensemble et différentes opérations de relations publiques. Avec Stéphane, c'est un peu pareil, et Carlos, c'était mon équipier chez Citroën. On se connait tous bien, et globalement, c'est une discipline où il y a un très bon esprit.”

S'il a le plus souvent porté les couleurs de la marque aux chevrons, l'équipe Peugeot lui est également familière et pas seulement en raison de sa proximité avec son employeur en WRC puis WTCC.

Une affaire de famille

Globalement, l'intégration s'est très bien déroulée. Je ne partais pas complètement dans l'inconnu, car c'est une équipe que je connais,” a-t-il rappelé. “Elle a toujours été proche de Citroën, j'ai fait Pikes Peak avec elle, je connaissais forcément déjà pas mal de monde.”

Mais au-delà de l'ambiance, certes importante, il y a l'expérience. Même s'il en a conscience et ne cache pas qu'elle lui est utile, Loeb explique ne pas trop compter sur celle de ses compagnons de team.

Pas énormément,” a-t-il assuré. “Surtout sur le rythme de course, la gestion de celle-ci, par exemple. Après, sur le pilotage en soi, chacun fait son boulot! Globalement, c'est vrai qu'ils ont tous une énorme expérience – donc après, si on a des questions, on sait qu'on peut les poser. D'un autre côté, il va falloir qu'on apprenne par nous-mêmes et qu'on se débrouille par nous-mêmes.”

Grande inconnue, la navigation

Nous-mêmes, c'est bien sûr lui et Daniel Elena, son copilote des grandes années en WRC qui l'a suivi dans cette aventure. Les deux hommes n'ont pas eu énormément de temps pour se préparer.

On est au bout de la préparation,” a poursuivi Loeb. “On a encore fait des essais la semaine dernière mais c'étaient les derniers avant le Dakar. On a bien travaillé sur la voiture et en navigation. On a essayé d'en faire un petit peu à côté aussi, avec Daniel.”

La navigation, ce n'est pas mon domaine, c'est celui de Daniel. Mais c'est vrai que c'est une grosse part du travail et les autres copilotes l'aident à progresser dans ce domaine-là. Niveau pilotage, j'ai donc un peu discuté de la gestion du rythme avec les autres pilotes. Mais j'essaie de me faire ma propre expérience, de trouver mon propre rythme et de faire avec ça.”

Il y a tellement de paramètres qui rentrent en jeu qu'on ne peut avoir d'ambition précise. Que ce soit la mécanique, la navigation, le rythme de pilotage, les fautes que l'on peut faire, les interventions sur la voiture...

Sébastien

Globalement, ça se passe plutôt pas mal. C'est sûr qu'on ne remplace pas l'expérience des pilotes qui font le Dakar depuis 20 ans, donc il va d'abord falloir découvrir, que ce soit pour moi ou pour Daniel. On va forcément avoir des surprises, ça ne va pas être simple, mais on est motivés et on a essayé de se préparer au mieux.”

Il y a tellement de paramètres qui rentrent en jeu sur une course comme celle-là qu'on ne peut avoir d'ambition précise. Que ce soit la mécanique, la navigation, le rythme de pilotage, les fautes que l'on peut faire, les interventions qu'il faut faire sur la voiture à certains moments... On n'a pas assez de recul pour savoir. Il faut surtout essayer d'aborder les choses correctement, de bien se concentrer.”

Une discipline très différente

Inévitablement, la question se pose de savoir quel pourrait être l'objectif pour cette première participation. Comme souvent dans ces circonstances, celui-ci est-il avant tout de finir?

Je cherche un peu la performance aussi, pas seulement à finir,” a répondu Loeb. “Je n'ai pas envie de finir 60e. Mais on peut très bien être dans le rythme et perdre dix minutes sur une erreur de navigation. Comme on ne connaît pas le parcours, on va vraiment tout découvrir. C'est très difficile de se faire une idée précise de ce qui nous attend.”

Et l'on touche ici à la principale différence avec le Championnat du monde des rallyes, celle qui démontre le mieux à quel point les deux disciplines sont différentes.

La différence majeure, c'est qu'en WRC, on connait la piste parce qu'on a des notes, qu'on a écrites nous-mêmes en reconnaissances et qui décrivent exactement la piste. Là, on n'a pas de notes. On roule “à vue” – on a bien sûr les indications du road-book, mais seulement pour les gros pièges. Après, les virages et tout le reste ne sont pas notés.”

On roule par rapport à ce qu'on voit et il faut regarder souvent au loin, il faut anticiper, il faut sentir les pièges. Tout ça, c'est une expérience très différente, qui demande d'autres qualités que celles requises pour courir en circuit ou en rallye.”

Et Loeb de conclure, comme pour couper court aux attentes peut-être trop élevées de certains qui n'auraient pas conscience des difficultés : “Difficile pour moi d'être confiant car c'est vraiment une nouveauté. J'espère être capable de rouler sur un bon rythme mais après, il y a aussi la partie navigation qui est une inconnue pour nous.”

Propos recueillis par William Zinck

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