Loeb – Ce côté marathonien, c'est vraiment nouveau pour moi

Difficile en raison de l'altitude mais aussi de sa longueur puisque cette boucle de 429 km avec départ et arrivée à Jujuy représente près de la moitié du total déjà parcouru à ce stade.

“Cette étape était logiquement différente des deux précédentes avec un rythme évolutif, peut-être un peu moins soutenu qu'hier,” a expliqué sur sa page Facebook ce pilote décidément multicarte (WRC, WTCC, Le Mans et maintenant le Dakar, sans compter ses expériences en rallycross, au Trophée Andros en même sur une F1 en tests). “On s'est fait plaisir, j'ai parfois bien attaqué, d'autres fois j'ai été plus sage.”

“Ce côté marathonien, ce n'est pas vraiment mon style d'habitude mais il faut s'y faire.”

Une des interrogations de ce mercredi concernait la navigation, même si l'on était encore loin de ce que devront affronter les concurrents plus tard durant l'épreuve.

“Au niveau navigation, c'était plus compliqué mais on a peu jardiné,” a poursuivi Loeb. “Daniel [Elena] a fait du bon boulot, j'ai simplement été un peu optimiste sur quelques freinages!”

“Il y avait beaucoup de changements de rythme, donc ce n’était pas facile de rester concentré, d’être calé,” a-t-il ajouté au micro de France TV.

Sentinelle en alerte

Une autre caractéristique de la discipline, à laquelle il n'a pas été habitué dans les rallyes classiques – quelques situations particulières mises à part – lui a également causé un peu de souci.

“J’ai eu un ou deux soucis avec mon système sentinel, on avait des alertes de voitures: je me suis garé, j’ai attendu, personne n’arrivait, je suis reparti...” a-t-il rapporté. “Et vers la fin, j’ai repris une alerte, j’ai ralenti, j’ai regardé au loin, on ne voyait personne... Bref, on perd du temps avec ça mais ça reste une bonne journée avec un triplé Peugeot Sport [Sainz 2e], et on est toujours en tête.”