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Une journée de galère pour Loeb et Peterhansel

Les deux pilotes, qui s'étaient affirmés comme les hommes de pointe de Peugeot sur les trois premières étapes, n'ont pas eu la vie facile ce jeudi malgré les déboires de Toyota la veille.

#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena

Photo de: Red Bull Content Pool

#304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
Sébastien Loeb, Peugeot Sport
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
#304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport
#307 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Cyril Despres, David Castera
Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
Carlos Sainz, Peugeot Sport
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
#300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stéphane Peterhansel, Jean-Paul Cottret
300 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Stephane Peterhansel

Occupant les deux premières places du classement général sur leurs 3008 DKR, Sébastien Loeb et Stéphane Peterhansel ont pris les premiers le départ de la quatrième spéciale. Mais après avoir été classés respectivement quatrième et premier au premier pointage, au bout d'une grosse demi-heure de course, ils ont rapidement dégringolé dans la hiérarchie – pour des raisons différentes.

Même si le fait d'ouvrir la route est toujours une difficulté, plus encore sur des spéciales où la navigation prend une grande importance comme c'était le cas de celle-ci, c'est pour une raison mécanique que le nonuple champion du monde a perdu d'entrée un peu plus de 25 minutes.

“On est tombés en panne, on avait une vanne qui commande le turbo qui ne marchait plus”, a dit Loeb à l'arrivée au micro de France TV. “On ne pouvait pas avancer, on était à 5 km/h. Ça s'est fini avec quasiment une demi-heure d'arrêt. Et au final, la vanne a marché.”

L'Alsacien et son vieux complice Daniel Elena ont finalement terminé à un peu plus de 22 minutes d'un autre pilote Peugeot, Cyril Despres. Celui-ci est le nouveau leader du classement général, qui les voit perdre trois positions pour se retrouver quatrièmes derrière Peterhansel et leur ancien rival du WRC, Mikko Hirvonen sur sa Mini.

On pensait que c'était fini. Au final, ça reste jouable, car on a roulé comme des fous aussi”, a ajouté l'Alsacien. “Ça va être encore très long, c'est clair. C'était une dure journée, il y a tout qui arrive tous les jours. On n'a vraiment pas de chance.”

"Au final, je pense qu'on fait une très belle spéciale, vraiment bien", commentait plus tard le nonuple champion du monde des rallyes pour Motorsport.com. "En navigation, en vitesse, surtout que j'étais motivé au niveau de l'attaque car on est resté une demi-heure arrêtés dans la spéciale avec un problème moteur. On perdait toute la puissance, on n'arrivait pas à monter les dunes, j'ai fait cinq fois demi-tour dans les montées pour faire des reset, mais ça remarchait 200 mètres ou un kilomètre et ça s'arrêtait à nouveau."

"Finalement un petit coup de dégrippant et c'était reparti", sourit-il. "C'est un peu bête mais c'est comme ça. Il vaut mieux ça qu'une grosse panne. Surtout, la bonne nouvelle, c'est qu'à l'arrivée on est pas à une demi-heure comme on s'y attendait, mais à sept minutes."

"Le classement est bouleversé, mais on reste au contact, ce qui était pour moi inespéré."

Bien pire pour Sainz

Le sextuple vainqueur tant sur deux que quatre roues, en revanche, et son copilote Jean-Paul Cottret ont bel et bien commencé par se perdre avant de se retrouver immobilisés sur le parcours.

"Dans la dernière partie de réelle navigation, peut-être la dernière note avant de retomber sur les pistes roulantes, on s'est bien perdus", a expliqué le vainqueur de l'édition 2016. "On a été obligés de sortir les cartes pour faire le point, puis tailler hors-piste pour rejoindre le bon point".

"Et dans ce hors-piste on est tombés dans un trou, en fait un ruisseau derrière une petite montée. On est tombés le nez dedans, ça a endommagé la direction, on est restés plantés à peu près quinze ou vingt minutes. Une petite erreur de navigation qui coûte cher derrière. Après cela roulait bien, mais on perd gros."

“Une mauvaise spéciale, mais encore plus mauvaise pour Carlos.”

En effet, l'Espagnol, sur la quatrième Peugeot officielle, est tombé dans un ravin à une dizaine de kilomètres de l'arrivée. L'équipage est indemne mais à l'heure où ces lignes sont écrites, on ignore s'il a pu repartir.

On a eu un doute, on a vu que c'était une Peugeot qui était sortie, mais on ne savait pas si c'était Cyril ou Carlos, vu qu'ils étaient tous les deux devant. Il y avait beaucoup de monde, donc on n'a rien pu faire”, a indiqué Peterhansel. “Il est vraiment en contrebas, je ne sais pas si la voiture est endommagée, on ne sait rien. On n'a même pas vu la voiture, il y a seulement un spectateur qui avait remonté un bout de carrosserie.”

Peterhansel est toujours deuxième du classement général, à 4’08” de Despres.

Propos recueillis par Valentin Khorounzhiy

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