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Le point faible qui pourrait priver MINI d'une victoire au Dakar

Les buggys MINI X-Raid ont un avantage sur les voitures à quatre roues motrices telles que la Toyota de Nasser Al-Attiyah, à savoir le système de gonflage et dégonflage des pneus depuis le cockpit. Mais celui-ci ne fonctionne pas comme prévu.

#300 X-Raid Mini JCW Team: Carlos Sainz, Lucas Cruz

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X-Raid Team

#308 X-Raid Mini JCW Team: Cyril Despres, Jean-Paul Cottret
#300 X-Raid Mini JCW Team: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#304 X-Raid Mini JCW Team: Stéphane Peterhansel, David Castera
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#300 X-Raid Mini JCW Team: Carlos Sainz, Lucas Cruz
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#300 X-Raid Mini JCW Team: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#300 X-Raid Mini JCW Team: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#300 X-Raid Mini JCW Team: Carlos Sainz, Lucas Cruz

Sur le Dakar, où les dunes sont le juge de paix, le fesh-fesh met la mécanique à rude épreuve et les dieux du pilotage redeviennent de simples mortels, la plus petite pièce, le plus petit détail peuvent influencer ou gâcher le travail de toute une année.

Sur les six premiers jours de compétition, les équipages des trois buggys MINI X-Raid ont souffert de constants problèmes avec le système de gonflage et dégonflage des pneus. Celui-ci, introduit dans le règlement il y a des décennies de cela pour donner un avantage aux premiers buggys deux roues motrices de Jean-Louis Schlesser face aux 4x4, permet à l'équipage de le faire selon ses besoins, notamment lors du passage de dunes, sans avoir à sortir de la voiture.

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Peugeot a fait un parfait usage de ce point du règlement ces dernières années, et a rendu possible pour ses pilotes de gagner des minutes cruciales dans le sable face aux MINI et Toyota à quatre roues motrices. Sur terrain sableux, comme les dunes, la pression des pneus peut être ramenée jusqu'à 0,5 bar afin que la bande de roulement du pneu soit plus large et d'améliorer le grip.

Le système de gonflage et dégonflage du buggy MINI X-Raid a été complètement repensé dans le courant de 2018, afin d'améliorer celui qui avait fait ses débuts au Dakar il y a un an. Mais des problèmes sont apparus quasiment chaque jour pour les trois pilotes en deux roues motrices de l'équipe allemande : Stéphane Peterhansel, Cyril Despres et Carlos Sainz.

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Si les pannes ont été de différents types, étant donnée la complexité du système qui contient une multitude de pièces, elles se sont concentrées sur les valves des roues et leurs joints spi qui ont pu surchauffer avec les mouvements de la voiture et la présence importante de poussière. Le fesh-fesh et les dunes péruviennes meubles sont en partie "responsables".

"Je dois dire qu'il y a quelques points très positifs comme le niveau de performance de la voiture, et un moteur génial", expliquait Peterhansel samedi durant la journée de repos à Arequipa. "Le deuxième jour, j'étais avec Loeb et j'ai pu faire la comparaison avec la Peugeot. Quelques détails peuvent peut-être être améliorés, comme le système de gonflage et dégonflage. Ce n'est pas grand-chose, mais c'est important si on veut gagner le Dakar, car il faut être parfait, tout faire à 100% – et nous avons quelques détails qui ne sont pas à 100%."

Despres le plus incisif

De son côté, Despres s'est montré plus incisif : "Si on pouvait trouver combien coûtent les petites pièces qui ont un problème, on réaliserait qu'elles coûtent quelques euros", disait-il. "Le problème est que de l'air sort de la roue et dans le buggy, qui a deux roues motrices, avoir de la traction sur ces deux roues est le plus important. Il y a quelques petits soucis avec de petites pièces qui, sur un Dakar aussi dur, ne sont pas bons pour nous. Oui, je pense que ça peut faire la différence entre gagner un Dakar ou pas. Si on a 50 km de dunes et pas la bonne pression, on est coincé, on ne peut rouler à la vitesse des 4x4, on perd du temps et de la confiance."

Carlos Sainz est peut-être celui qui a rencontré le plus de problèmes durant ces six jours de course, y compris avec le compresseur du système.

"La voiture se comporte très bien, la différence de vitesse est importante par rapport au buggy MINI brutal de l'année dernière, mais on a de petites choses, des erreurs de jeunesse qui font que tout n'est pas parfait – quelque chose que nous savions déjà'', a dit l'Espagnol. ''Il y a des détails, comme le système de gonflage et dégonflage des roues, que nous améliorons, mais avec deux roues motrices, il est essentiel que ce soit parfait."

Le Dakar exige le maximum de chaque élément, chaque pilote, chaque équipe. C'est une question de victoire ou de défaite.

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