"Encore pas une journée parfaite" pour Peterhansel
Bien qu'ayant signé sa 76e victoire d'étape sur le Dakar, Stéphane Peterhansel dit n'avoir encore pas connu une journée parfaite dans ce qu'il considère comme le parcours le plus difficile depuis le début du rallye. Explications.
Photo de: X-Raid Team
Débarrassé de Sébastien Loeb en proie à des ennuis, Peterhansel a semblé vivre une spéciale sans encombre, que lui et son copilote David Castera ont d'ailleurs remportée avec quatre minutes et demie d'avance sur Nani Roma. Mais finalement, ce n'était pas tout à fait le cas.
"Encore pas une spéciale parfaite car au début, en passant une dune, on a atterri sur l'avant, on a cassé le capot – et surtout la nuque, un peu, car j'avais quelques étoiles dans les yeux", a-t-il expliqué. "Puis on a essayé de rester concentrés et sur le reste de la spéciale, on a dépassé Cyril [Despres], Nani [Roma] et Nasser [Al-Attiyah]. Un bon résultat, donc, mais encore pas une journée parfaite."
Revenu à la deuxième place et à un peu moins d'une demi-heure de Nasser Al-Attiyah au général, Peterhansel reste très prudent quant à ses chances de victoire finale, tout en sachant que, sur un Dakar encore plus qu'ailleurs peut-être, rien n'est jamais joué avant la ligne d'arrivée.
"L'écart reste important avec Nasser", a-t-il ajouté. "On ne sait jamais, car tout le monde peut commettre une grosse erreur et perdre beaucoup de temps. Mais ça ne sera pas facile."
S'il a repris près de 12 minutes au pilote Toyota, Peterhansel ne pense pas que cela soit dû uniquement à la prudence de ce dernier. "Il a dû faire quelques petites erreurs, parce qu'on ne le voyait pas, il n'y avait pas de poussière, et d'un seul coup, on est revenus sur lui. Donc, soit il a 'tourné' sur un waypoint, soit il s'est posé, mais on ne l'a pas rattrapé à la vitesse pure – il a dû faire une petite erreur", a-t-il analysé au micro de France TV.
D'ailleurs, les erreurs n'étaient apparemment pas difficile à commettre aujourd'hui : "Pour moi, c'était l'étape la plus difficile depuis le début du rallye, avec, au milieu, 100 kilomètres 100% dunes, et des waypoints compliqués à aller chercher. Et après, on a repris pas mal de traces de la veille avec beaucoup de vent, et du fesch-fesch qui se levait. Ce n'était pas évident, comme si on roulait dans le brouillard."
Propos recueillis par Sergio Lillo
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