Peterhansel : "La première semaine m'a rappelé l'Afrique"
Confortable leader après les six étapes péruviennes, l'homme aux 13 victoires a apprécié cette première semaine de course très difficile et disputée essentiellement dans les dunes de sable des déserts d'Ica et de Tanaca.
Photo de: Red Bull Content Pool
Stéphane Peterhansel compte une petite demi-heure d'avance sur le seul de ses trois équipiers chez Peugeot encore en lice pour les premières places, Carlos Sainz, et une heure vingt minutes sur le troisième, Bernhard ten Brinke qui emmène dans le peloton des Toyota comprenant aussi Giniel de Villiers et Nasser Al-Attiyah. Cela, au terme d'une première semaine composée de six spéciales dont cinq, les cinq premières, considérées par beaucoup comme les plus dures depuis longtemps.
"C'est probablement le Dakar le plus dur depuis que nous allons en Amérique du Sud [2009], en particulier parce que les dunes étaient très molles et vraiment compliquées", a lui-même déclaré le pilote le plus victorieux sur la classique hivernale des rallyes-raids, au terme d'un périple qui a douché tous les espoirs de Sébastien Loeb, Nani Roma, Cyril Despres ou encore Mikko Hirvonen. "Et il n'y avait pas de journée de transition. On a commencé et ça a été des dunes, des dunes, des dunes – cinq jours, et chaque jour c'était un peu plus compliqué. Mercredi, c'était fou."
Peterhansel, qui a apprécié l'aventure, estime même que les difficultés rencontrées dans ces fameuses dunes n'ont pas été sans lui rappeler les grandes heures passées du Dakar en Afrique.
Pas la même histoire
"En ce qui me concerne, j'aime ces conditions. Ça me rappelle les anciens Dakar en Afrique. J'aime cet esprit du Dakar. Ça me rappelle celui qu'il y avait en Afrique, et c'est bien."
"Pas tous les ans, mais depuis qu'il se déroule en Amérique du Sud, le Dakar est un petit peu différent. Nous avons davantage de spéciales avec des pistes de WRC, alors ce n'est pas la même histoire."
Justement, cela n'aurait peut-être pas été non plus la même histoire à partir de ce samedi en Bolivie, sur des pistes sans dunes et faisant moins appel à la navigation, avec un Sébastien Loeb à un peu moins de sept minutes seulement. Tel était en effet l'écart entre les pilotes des deux 3008 DKR Maxi les mieux placées avant l'étape qui allait être fatale au nonuple Champion du monde WRC.
Avec Sergio Lillo et Andrew van Leuuwen
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