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Rémy Vauthier a traversé "L'enfer"

Les deux journées d'étape marathon n'ont pas été de tout repos pour Rémy Vauthier et son équipier Pascal Larroque, qui ont tout de même ramené leur buggy Optimus à une bonne 28e place au général avant l'étape de repos.

#363 MD Rallye Sport: Rémy Vauthier, Pascal Larroque

#363 MD Rallye Sport: Rémy Vauthier, Pascal Larroque

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#363 MD Rallye Sport: Rémy Vauthier, Pascal Larroque
#363 MD Rallye Sport: Rémy Vauthier, Pascal Larroque
#363 MD Rallye Sport: Rémy Vauthier, Pascal Larroque
#363 MD Rallye Sport: Rémy Vauthier, Pascal Larroque
#363 MD Rallye Sport: Rémy Vauthier, Pascal Larroque
#363 MD Rallye Sport: Remy Vauthier, Pascal Larroque
#363 MD Rallye Sport: Rémy Vauthier, Pascal Larroque
#363 MD Rallye Sport: Rémy Vauthier, Pascal Larroque

Arequipa/Tacna, Tacna/Arequipa. En deux jours (jeudi et vendredi), les concurrents du Dakar ont été confrontés à ces deux journées marathon, qui les contraignaient à se passer de toute assistance au bivouac de jeudi soir à Arequipa. Deux journées qui ont laissé des traces parmi les pilotes inscrits, lesquels ont dû braver les difficultés de pilotage et de navigation dans le désert de cette partie sud du Pérou.

Nous avions laissé un Rémy Vauthier – seul pilote suisse engagé sur cette édition -, fort énervé à l'issue de la troisième étape. Le Genevois, architecte dans "le civil", avait écopé de 3h20 de pénalité la veille pour avoir raté un point GPS lors de la seconde étape, et avait remonté une bonne centaine de concurrents le lendemain !

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Jeudi, le pensionnaire de l'équipe MD Rallye Sport effectuait une étape plus sage, sur un parcours particulièrement éprouvant. "Nous avons vraiment été sages au contraire d'hier [mercredi], où l'on avait quand même un peu le couteau entre les dents !", expliquait-il jeudi soir à Tacna. "À ce sujet, il semblerait que ce soit un record au Dakar de remonter plus d'une centaine de voitures en une seule spéciale. L'ASO doit nous donner confirmation. Pas de casse, pas de crevaison, la deuxième journée marathon se présente donc au mieux".

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Le lendemain, la journée se montrait encore difficile pour les pilotes et les machines, sur un parcours de sable mou où bon nombre se sont fait piéger. Vauthier et Larroque ont pu sortir indemnes de ce périple pour signer le 26e meilleur chrono, et se maintenir à la 26e place du général.

Ceux qui ont dû descendre de la voiture, disent qu’ils en avaient jusqu’en-dessus du genou !

Rémy Vauthier.

"A côté de ce que l’on a vécu aujourd’hui, l’enfer c’est le Club Med", soufflait-il de retour à Arequipa pour la journée de repos du samedi. "Arequipa / Tacna - Tacna / Arequipa, blanc bonnet - bonnet blanc, si ce n’est que le Fesch Fesch [le sable mou] forme des dunes d’une vingtaine de mètres, peu pentues évidemment mais très compliquées à passer. Ceux qui ont dû descendre de la voiture, disent qu’ils en avaient jusqu’en-dessus du genou !"

"En effet, l’Optimus fait chasse-neige. Des vagues nous submergent, il fait nuit pendant plusieurs secondes", continue-t-il pour décrire ces conditions dantesques. "

"On s’en sort bien finalement. On prend un canyon, profond, étroit. Juste devant nous un camion part en travers et se retrouve sur le côté. Passage bloqué évidemment, le camion qui le précédait vient le secourir. Une queue d’une quarantaine de voitures s’est formée derrière nous."

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"Le passage libéré, on s’élance. Le GPS nous avertit tout de suite qu’une voiture veut nous doubler. On se met sur le côté et on redémarre derrière lui, lentement pour que la poussière retombe. Le GPS nous avertit à nouveau d’une demande de dépassement. On se rend compte que les pilotes derrière nous n’hésitent pas à braver la poussière pour réussir à dépasser."

"On renonce à faire de même et décidons de laisser passer 25 ou peut-être même 30 véhicules de cette manière sans regrets."

"Très belles dunes sur la fin, particulièrement molles qui nous ont fait repasser de l’enfer au Club Med !"

Ce dimanche, les concurrents reprennent la route après cette étape de repos bienvenue à Arequipa. Direction San Juan de Marcona, que les concurrents retrouveront alors que la caravane remet le cap vers le nord du pays. Au programme de la journée : 810 km de parcours, dont 309 de spéciale. Et toujours beaucoup de sable…

 

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