Roma - "Impossible" de rivaliser avec les Peugeot à haute altitude

Après l'accident, et l'abandon, de Nasser Al-Attiyah dès la troisième journée de course, et les ennuis techniques puis les errements de navigation de Giniel de Villiers, Nani Roma est le dernier pilote Toyota à pouvoir prétendre à la victoire à l'issue de la première semaine de course.

Après la cinquième étape, le Catalan et son copilote Alex Haro occupent en effet le quatrième rang derrière les trois Peugeot 3008 DKR encore en course, et ne compte que 5'35" de retard sur le leader Stéphane Peterhansel. Il a en outre fait le trou avec la Mini de Mikko Hirvonen, cinquième à plus de 30 minutes du pilote Toyota.

Pourtant, Nani Roma admet qu'il n'est pour l'heure pas en mesure de rivaliser avec les trois voitures de la marque au Lion, en raison des altitudes exceptionnellement élevées des dernières étapes – avec cinq étapes à plus de 3500 m au programme –, puis celles à venir après la journée de repos à La Paz dimanche.

"À cette altitude élevée, sur la vitesse pure, c'est impossible", commente Nani Roma. "Au niveau de la mer, nous sommes dans le match, mais à cet endroit, c'est impossible. On ne peut pas rivaliser avec ce moteur, cette voiture".

"La route est encore longue"

Une position d'attente pour le pilote Toyota, qui espère pouvoir se battre à nouveau à armes égales lors des derniers jours de course jusqu'à Buenos Aires. "Oui, bien sûr, mais le problème est que nous allons avoir encore deux jours à cette altitude. Mais nous allons essayer de gérer", continue le Catalan.

"La course n'est pas terminée, la route est encore longue jusqu'à Buenos Aires. Nous avons vu lors de ces premiers jours que tout peut arriver, à n'importe qui. Et on continue…"

Propos recueillis par Valentin Khorounzhiy