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Pour Sainz, le but du Dakar 2018 sera de "finir, et essayer de gagner"

L'Espagnol n'a plus vu l'arrivée de la classique du rallye-raid depuis 2011, et entend bien remédier à cette lacune de palmarès pour la dernière du programme 3008 DKR de Peugeot.

Carlos Sainz, Peugeot Sport

Photo de: Peugeot Sport

#304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
Cyril Despres, Carlos Sainz, Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport
Carlos Sainz, Peugeot 3008 DKR, Peugeot Sport
Carlos Sainz, Peugeot Sport
Stéphane Peterhansel, Cyril Despres et Carlos Sainz, Peugeot Sport
Carlos Sainz, Peugeot 3008 DKR, Peugeot Sport
Cyril Despres, Carlos Sainz, Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport
Carlos Sainz, Peugeot 3008 DKR, Peugeot Sport
Carlos Sainz,  Peugeot Sport
#304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#304 Team Peugeot Sport, Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
#304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Carlos Sainz, Lucas Cruz
La #304 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR endommagée de Carlos Sainz, Lucas Cruz

2018 va donc constituer la dernière édition du Dakar à laquelle va participer Peugeot dans le cadre de son programme 3008 DKR. Un passage éclair sur la classique du rallye-raid qui aura été pour le moins couronné de succès pour la firme sochalienne, puisque celle-ci a vu l'un de ses pilotes phares, Stéphane Peterhansel, remporter les deux derniers crus en date, après une première année de tâtonnements.

Si "Monsieur Dakar" a parfaitement tenu son rang au cours des dernières courses qui se sont disputées en Amérique du Sud, les petits nouveaux dans la discipline n'ont pas démérité, loin s'en faut, à l'image d'un Sébastien Loeb qui a fini deuxième en 2017 ou d'un Cyril Despres qui a complété un podium 100% Peugeot l'an passé.

Seules les prestations de Carlos Sainz ont été finalement en demi-teintes, l'Espagnol qui n'a pas encore vu l'arrivée au volant d'un véhicule de la marque au lion. Et si on comptabilise ses retraits lors des éditions 2013 et 2014 ainsi que son absence du plateau en 2012, il faut donc remonter à 2011 pour retrouver le vainqueur de l'épreuve en 2010 (sur Volkswagen Touareg) à l'arrivée.

Alors, quand Motorsport.com lui demande quels peuvent bien être ses objectifs pour la dernière pige de Peugeot, la réponse de l'Ibère fuse : "Nous y allons avec la même optique que chaque année, à savoir essayer de finir et essayer de gagner", clame-t-il logiquement. "Cette édition est probablement celle qui fait le plus référence au Dakar en Afrique depuis que nous sommes en Amérique du Sud."

Sainz a en effet accumulé les coups du sort depuis 2015 et son arrivée au sein du constructeur français. En 2015, un gros accident l'avait contraint à l'abandon après de multiples tonneaux, à l'instar de sa spectaculaire sortie à quelques kilomètres de l'arrivée de la quatrième étape en 2017, et qui l'avait dès lors mis hors-course.

Quant à 2016, l'Ibère semblait être bien parti pour empocher la victoire, mais une crevaison sur la dixième étape, et surtout les dégâts subis par l'entretoise englobant le moteur et la boîte de vitesses de son 3008 DKR, en avaient décidé autrement. Rageant, d'autant plus que l'intéressé avait signé deux victoires d'étapes, ce qui l'avait obligé à ouvrir la route, et se faire donc piéger de façon irréparable.

Rien ne sert de courir...

D'ailleurs, le double Champion du monde des rallyes (1990 et 1992, avec Toyota), annonce clairement sa stratégie pour cette année, qui est de jouer l'épreuve au long cours, et ne pas viser nécessairement la victoire sur chaque étape. "Lors de cette première semaine, beaucoup de choses vont se passer", assure-t-il. "En plus, il y a une très courte étape le premier jour où nous n'avons aucun intérêt à gagner car le jour suivant cela nous ferait ouvrir la route, d'autant plus que les voitures seront les premiers véhicules en lice lors de la deuxième journée [avant les motos]. Je pense qu'ouvrir la route nous ferait perdre beaucoup de temps."

Pour espérer emporter la mise le 20 janvier prochain à Córdoba, en Argentine, Sainz entend donc appliquer la recette qui avait fait son succès en 2010. "Peut-être que cette année nous devrions être un peu plus patients. L'année où nous avons gagné, nous avions remporté peu d'étapes. Lorsque vous remportez une étape, le jour suivant vous ouvrez la route et cela vous pénalise."

Avec un nouveau règlement technique en défaveur de Peugeot, avec notamment un alourdissement notable du 3008 DKR, la partie ne va cependant pas être des plus faciles pour "El Matador". 

Néanmoins, celui-ci a confiance dans le travail entrepris par l'équipe française pour lui offrir à lui, ainsi qu'à tous les équipages de la marque au lion, un matériel qui puisse se révéler efficace sur la grande variété de terrain que proposera l'édition 2018 du Dakar. "Si nous pouvions comparer la voiture de la première année et la nouvelle, la différence serait énorme", constate-t-il ainsi. "Elle est plus large cette année, et cela vous donne plus de confiance et plus de stabilité lorsque vous la pilotez. L'objectif lorsque nous avons débuté ce projet était d'essayer d'avoir un buggy qui soit rapide en hors-piste et bien sur les routes. Et je pense que nous avons atteint cet objectif."

On le voit bien, Sainz est donc pleinement concentré sur le mois de janvier. À bientôt 56 ans, le Madrilène ne souhaite pas aborder le sujet de l'après-Peugeot, et affirme d'ailleurs ne pas s'être encore penché dessus. "J'ai 55 ans et je suis proche d'arrêter la compétition, mais tout de suite je pense au Dakar", certifie-t-il. "Je ne suis pas en train de me dire que celui-ci va être mon dernier, je suis en train de me dire que je vais le gagner. Ensuite il sera temps de penser au futur. Je ne sais pas quelles options je vais avoir après janvier."

Propos reccueillis par Sergio Lillo

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