Loeb : "J'avais l'impression d'être à l'arrêt complet"
Sébastien Loeb a décrit des conditions très difficiles rencontrées au cours de la 13e étape du Dakar, qu'il a tout de même remportée pour s'adjuger un nouveau record sur l'épreuve.
Photo de: A.S.O.
Sébastien Loeb surfe littéralement sur la deuxième semaine du Dakar et a décroché samedi une sixième victoire d'étape consécutive, ce qui constitue un nouveau record sur l'épreuve. Pourtant, alors que la spéciale de la veille relevait de la perfection, le Français a cette fois rencontré des conditions plus délicates. Son approche n'a pas changé par rapport à la veille, son intention étant de conforter la deuxième place au classement général face à Lucas Moraes.
"Mon objectif, c'est de finir deuxième", rappelle-t-il. "On était revenus deuxièmes hier, l'écart était petit et la spéciale était très compliquée. Il a fallu continuer. J'étais bien sur mon rythme depuis le début des dunes, donc je me suis dit qu'on n'allait pas tout changer maintenant parce qu'on était passés deuxièmes. En plus, les points au championnat sont importants aussi. Donc j'ai attaqué."
Même si le parcours du jour ne proposait que 154 km chronométrés, le terrain de jeu n'a rien eu de très amical et Sébastien Loeb a notamment souligné les qualités déterminantes de son copilote Fabian Lurquin pour se sortir du traquenard.
"Il y a des moments où j'avais l'impression d'être à l'arrêt complet, on ne voyait rien, c'était vraiment, vraiment difficile", souffle-t-il. "Fabian a fait un bon coup dans la navigation à un moment aussi, parce que les traces étaient vraiment fausses. On suivait des fausses traces et il s'en rendait compte depuis un moment. À un moment on a décidé de quitter la trace et d'aller chercher un waypoint assez loin dans les dunes. Je pense que les autres sont allés le chercher, mais je ne sais pas s'ils ont corrigé plus tôt ou plus tard, si ça a fait un écart ou s'ils ont suivi ma trace. C'était assez piégeux au niveau navigation, et dans les dunes le franchissement était vraiment compliqué, sans visibilité c'était dur."
"Le sable plus mou, franchement, c'était… [rires] Je ne sais pas ce qu'on nous raconte au briefing mais on nous avait annoncé celle d'avant-hier vraiment compliquée, et c'était la plus facile des trois ; celle d'aujourd'hui, bon, hier on avait l'air de dire que ça allait être plutôt des belles dunes tranquilles… Eh bien c'était vraiment compliqué ! Je ne veux plus y aller au briefing !"
S'il est un enseignement à tirer de cette deuxième semaine, en l'absence de véritable lutte pour la victoire finale tant la voie était dégagée pour Nasser Al-Attiyah, ce sont les aptitudes de Sébastien Loeb dans ces étendues de sable. Le désert du Quart vide avait tout d'une destination hostile pour le Français, qui a finalement dépassé cet a priori pour en faire son jardin.
"Je suis bien dans le sable, c'est vrai", admet-il. "J'arrive à prendre un bon rythme, je suis en confiance, je suis agressif dans mon pilotage, tout en faisant gaffe aux endroits cassés. Et la voiture est bien, le moteur répond bien et c'est cool."
Be part of Motorsport community
Join the conversationShare Or Save This Story
Related video
Subscribe and access Motorsport.com with your ad-blocker.
From Formula 1 to MotoGP we report straight from the paddock because we love our sport, just like you. In order to keep delivering our expert journalism, our website uses advertising. Still, we want to give you the opportunity to enjoy an ad-free and tracker-free website and to continue using your adblocker.
Top Comments