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Loeb : "On s'est fait toute la spéciale en traction"

Sébastien Loeb a perdu gros sur la troisième étape du Dakar, qu'il a disputée quasi intégralement avec seulement deux roues motrices.

#211 Bahrain Raid Xtreme Prodrive: Sebastien Loeb, Fabian Lurquin

Photo de: Red Bull Content Pool

De prime abord, la grosse demi-heure de retard avec laquelle Sébastien Loeb a bouclé la troisième étape du Dakar a tout d'un immense revers. Sportivement, c'est le cas, puisqu'il laisse ainsi Nasser Al-Attiyah s'échapper en tête du classement général. Sauf qu'à la lumière des circonstances dans lesquelles le Français et son copilote Fabian Lurquin ont évolué ce mardi, le débours de 33'34 apparaît presque comme un petit exploit.

Vainqueur d'étape hier, Sébastien Loeb s'attendait à souffrir en position d'ouvreur aujourd'hui mais ce n'était rien à côté du problème mécanique qui a transformé la spéciale de 255 km en calvaire. En cause, une vraisemblable rupture de l'arbre de transmission longitudinale qui a privé le BRX Hunter T1+ de la motricité de ses roues arrière. Tout sauf une bonne nouvelle compte tenu du parcours du jour…

"C'était vraiment une mauvaise journée pour nous", résume Sébastien Loeb. "Je pense que c'est l'arbre longitudinal qui a cassé au bout de 10 km. On s'est fait toute la spéciale en traction. Donc on n'avance pas… Déjà, pour passer les dunes il ne faut pas se rater, parce que la moindre tentative sans avoir assez d'élan, on est tankés. Et pour sortir quand tu es tanké en traction avant… Je pense qu'on n'en sort jamais."

Sébastien Loeb et Fabian Lurquin n'y ont pas échappé puisqu'ils sont restés ensablés dans une dune mais en parvenant à repartir. Le reste du temps, le duo devait s'arrêter pour dégonfler les roues avant certains franchissements, afin d'assurer le coup. Des difficultés auxquelles il a fallu ajouter une crevaison.

"C'était une spéciale compliquée", souffle l'Alscaien. "Je pense que ce n'est pas hier que je méritais la médaille mais aujourd'hui en fait ! Parce qu'on s'est bien fait chier et on est arrivés au bout quand même. Bon, on a fait ce qu'on a pu. C'est sûr que Nasser, maintenant, a un peu le champ libre devant. On ne va plus pouvoir lui mettre la pression comme on essayait de le faire. Pour le reste, on verra. On va continuer à rouler, on n'a pas 36 solutions et on verra si ça tient pour la suite ou pas."

Al-Attiyah veut "contrôler le rallye"

Nasser Al-Attiyah a désormais 37 minutes d'avance au général.

Nasser Al-Attiyah a désormais 37 minutes d'avance au général.

Parti derrière Sébastien Loeb, Nasser Al-Attiyah a rapidement vu et compris que son principal adversaire pour la victoire finale était en délicatesse. Le Qatari a donc pris la décision de temporiser et de ne pas prendre de risques inutiles, laissant les grands battus du début de rallye s'expliquer pour la victoire d'étape, revenue à Carlos Sainz (Audi).

"Nous y sommes allés tranquillement sans prendre de risque", confirme le pilote Toyota, secondé par Matthieu Baumel. "Je suis content de finir l’étape sans problème, demain sera une longue étape et je pense qu’il faudra être prudent. Je ne suis pas surpris du temps de Carlos car nous roulions doucement ; l’enjeu principal est Sébastien Loeb, pas Carlos Sainz qui est trop loin de nous."

"Le but est de contrôler le rallye. Ce n’est pas facile de faire déjà des prédictions, car même s’il y a moins d’adversaires à contrôler cette année, cela reste le Dakar. Demain sera une des plus longues étapes, ouvrir la piste ne sera pas une bonne position."

Sébastien Loeb, lui, ne peut qu'acquiescer en apprenant que le triple vainqueur du Dakar entend désormais contrôler la course : "Bah ouais ! Il n'y a personne en mesure de lui mettre vraiment la pression. Donc oui, il est tranquille".

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