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Van Beveren : "Je vais être tout seul, à moi de jouer"

Adrien van Beveren s'attend à une course d'équipe de ses adversaires alors qu'il a repris la tête du classement général du Dakar à l'issue de la dixième étape.

#42 Monster Energy Yamaha Rally Team: Adrien Van Beveren

#42 Monster Energy Yamaha Rally Team: Adrien Van Beveren

A.S.O.

Adrien van Beveren n'avait sans doute pas prévu de reprendre les commandes du Dakar ce mercredi. Et pour cause, le Français confesse n'avoir élaboré aucune stratégie tout au long de ce Dakar. Une approche qui le sert jusqu'à présent, mais qui va le contraindre à faire front jeudi, sur une onzième étape qui promet d'être décisive dans la quête de victoire finale.

Si le pilote Yamaha s'est hissé pour la deuxième fois en tête du classement général après la dixième étape aujourd'hui, c'est une fois encore parce qu'il n'a pas commis d'erreur. Tout l'inverse de ses concurrents directs. Matthias Walkner l'a lui-même confessé, il s'est perdu en fin de spéciale. "À la fin le soleil était tellement haut et les contrastes si faibles que les pistes ne se voyaient pas bien et j’ai commis une erreur de navigation qui me fait perdre plusieurs minutes", a confirmé l'Autrichien, déchu de son leadership.

Droit dans ses bottes, Adrien van Beveren s'est cantonné à ce qu'il sait faire de mieux sur ce Dakar 2022. Entre Wadi Ad-Dawasir et Bisha, il n'a pas fait fausse route malgré un parcours compliqué où le sans-faute absolu semblait impossible. "J'ai fait mon étape à mon rythme, en essayant de ne pas me perdre", explique-t-il. "J'ai jardiné sur deux points un petit peu, mais je pense que tout le monde les a cherchés. J'ai cherché un petit peu mais c'était à chaque fois moins d'une minute je pense."

Le nouveau leader a toutefois un "problème". Cinquième du jour avec devant lui des concurrents a priori exclus de la lutte pour la victoire finale, il ne doute pas un seul instant de la course d'équipe qui va se mettre en place et le laisser seul, contraint d'ouvrir la route sur une étape qui, jeudi, verra le grand retour des dunes.

"Demain c'est du sable, et quand tu ouvres dans les dunes tu perds du temps et tu fais la trace pour les autres, qui en gagnent énormément", prévient-il avec lucidité. "Je sais que KTM, Husqvarna et GasGas vont faire 'team', une seule équipe, et Honda a quatre pilotes rapides. Malheureusement Andrew [Short] aujourd'hui est derrière moi donc il ne pourra pas m'aider demain. Je vais être tout seul, à moi de jouer. Sacré challenge ! Je ne sais pas ce que ça peut donner. J'adore ouvrir, donc je vais donner tout ce que j'ai parce que là, on est plus que jamais en bonne position."

"On donnera le meilleur", promet-il encore. "En fait, vous savez quoi ? Je n'ai pas fait de stratégie, je suis peut-être le seul à ne pas en avoir fait, et peut-être que ça marchera comme ça. Je m'étais fixé un objectif dès le début : respecter mon niveau et donner le meilleur à chaque instant. J'ai donné le meilleur à chaque instant. On va voir ce que ça donne. Jusqu'au bout, on va donner le meilleur. Et puis j'espère que ça nous mènera là où on en rêve."

Sam Sunderland n'est pas prêt à rendre les armes

Sam Sunderland n'est pas prêt à rendre les armes

Le seul doute que n'a pas Adrien van Beveren, c'est que l'heure de vérité, "ce sera demain". Le rendez-vous est pris, notamment face à un Sam Sunderland très loin d'avoir dit son dernier mot malgré une étape compliquée pour lui. Rappelons, s'il le faut encore, que les cinq premiers au général se tiennent en 8'24.

"La description des étapes de ce Dakar avait prévenu que celles d'aujourd’hui et de demain seraient compliquées", rappelle Sam Sunderland. "Mason Klein a chuté lourdement ce matin et je me suis arrêté auprès de lui. J'ai commis une erreur à l’entrée d'un canyon, j'ai pris le mauvais mais je m'en suis rendu compte et j'ai sauté dans le bon. Je suis peu frustré par tout ça, mais j'ai une bonne position de départ pour demain, ce qui me réconforte. Quand les temps sont aussi serrés, personne ne sait s'il faut attaquer ou assurer, et à la fin on fait ce qui nous semble le mieux et on voit si cela nous sourit ou pas. Au final, je suis content, je me suis bien préparé cette année et je pense que cela se voit. J'ai mené la course durant sept jours. Reste à tout donner demain encore.

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