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Xavier Gavory, responsable concurrents - "Ce sera dur" pour Loeb

Dans une interview exclusive accordée à Motorsport.com, le responsable des concurrents et coordinateur de la compétition a fait le point sur le plateau de l'édition 2016 du Dakar.

Sébastien Loeb et Daniel Elena, Peugeot Sport

Sébastien Loeb et Daniel Elena, Peugeot Sport

Red Bull Content Pool

Xavier Gavory
Sébastien Loeb et Daniel Elena, Peugeot Sport
Sébastien Loeb, Peugeot Sport
#309 Mini : Mikko Hirvonen et Michel Périn
#300 Mini : Nasser Al-Attiyah et Mikko Hirvonen
Laia Sanz
#29 Honda: Laia Sanz
Laia Sanz

Arrivé il y a un peu plus de quatre ans à ce poste, Xavier Gavory se félicite de la venue de plusieurs pilotes issus du Championnat du monde des rallyes, mais aussi de préserver ceux qui font perdurer l'esprit du Dakar : les amateurs. C'est ce qu'il a expliqué à Motorsport.com.

 

Combien de concurrents seront au départ de cette édition?

Nous allons avoir 354 véhicules au départ, pour plus de 550 concurrents au total. Et il faut ajouter à ce chiffre les assistances qui représentent à peu près un millier de personnes. C'est donc une grande famille de plus de 1500 personnes.

Que vous inspire l'arrivée de pilotes du WRC?

C'est très positif pour nous d'avoir des gens qui viennent d'autres catégories : enduro, motocross et bien sûr WRC avec des pilotes parmi les plus célèbres des dernières années que sont Sébastien Loeb sur Peugeot et Mikko Hirvonen sur Mini.

Cela laisse présager d'une belle lutte, mais ils ne sont pas les seuls. On aura également Xavier Pons de retour avec une Ford, et des nouveaux qui ont du potentiel : Martin Prokop, ancien Champion du monde Junior en 2009, et Harry Hunt avec Mini. Celui-ci a surtout l'expérience de l'ERC et l'IRC [Championnat d'Europe et International Rally Challenge comme il s'appelait auparavant).

Qu'est-ce qu'un pilote comme Sébastien Loeb peut espérer pour sa première participation?

Ce sera difficile pour lui, je suppose. Il est extrêmement doué d'un point de vue technique, très fort, endurant, il sait comment piloter – mais le Dakar, c'est très long, les journées sont longues. Cette année, la plus longue étape fait 550 km.

Il y aura aussi des vitesses élevées, dans des conditions très dures avec l'altitude, la chaleur. Il n'y est pas vraiment préparé. Il le sait. On lui souhaite bonne chance, mais ce sera dur.

Est-ce que Peugeot peut concurrencer Mini en catégorie auto?

Pour Peugeot, c'est une tâche difficile mais avec toute l'expérience collectée l'année dernière, cette équipe va de l'avant. Ils ont développé une toute nouvelle voiture beaucoup plus efficace, performante et fiable. Avec cela mais aussi tout l'entraînement et les essais effectués, ils seront très forts pour être au moins sur le podium et la lutte sera serrée avec Mini d'un côté et Toyota de l'autre qui veulent montrer qu'ils sont toujours les leaders.

Et du côté des motos?

Là, plus qu'au cours de ces dix dernières années, cela s'annonce très ouvert. Cyril Despres et Marc Coma sont partis, respectivement comme copilote chez Peugeot et directeur sportif du Dakar. Tous les gars qui étaient derrière eux peuvent gagner pour la première fois. La lutte devrait donc être intense. On a aussi un nouveau constructeur avec Usqvarna, et la compétition devrait être belle.

Les amateurs seront toujours bien présents eux aussi...

Le Dakar, et c'est une part de ce qui fait sa magie, est un mix entre les amateurs purs et les pros. C'est en moto que c'est le plus difficile pour les pilotes indépendants. Ces gars, que nous appelons les “malles-motos” ou “moto-trucks” en anglais, viennent avec seulement un camion dans lequel ils ont leur matériel, et ils doivent tout faire par eux-mêmes.

L'organisation transporte leur matériel d'un jour à l'autre mais ils doivent tout faire tout seul. Réparer leur moto, préparer leur road-book... Ils sont seuls durant les 15 jours et doivent être multitâches. Ce sont de vrais aventuriers qui représentent l'esprit des pionniers du Dakar.

Avoir des concurrents venus de nouveaux horizons est-il une priorité pour vous?

L'an dernier, on a eu pour la première fois un Indien, CS Santosh. On s'était rendus en Inde et l'idée était de mettre les projecteurs sur ce pays. C'était un des meilleurs en moto et on a décidé de le soutenir. Il a fait une course fantastique. Il a terminé aux alentours de la 30e place [36e] pour sa première participation et il revient cette année avec quelques journalistes pour le suivre. Son but est d'amener d'autres pilotes dans son sillage et de créer une sorte d'école du Dakar Inde.

C'est positif pour nous, bien sûr, mais ça représente aussi la puissance internationale du Dakar. Nous avons une soixantaine de nationalités. Le Dakar n'a jamais été aussi international et nous voyageons tout autour du monde – Amérique du Sud, du Nord, Afrique du Sud, Australie, Asie... – pour créer des opportunités, trouver de nouveaux compétiteurs et leur donner une chance de venir pour faire grandir constamment l'événement.

Enfin, peut-on parler de féminisation du plateau avec notamment Laia Sanz?

On trouvera dix femmes au départ en janvier. Elle seront six en voiture, parmi lesquelles un équipage chinois 100% féminin sur une Mini. Et quatre en moto ou quad, dont Laia Sanz qui est la plus célèbre motarde du Dakar.

Propos recueillis par William Zinck

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