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ART GP veut gagner sa première course en DTM

Après avoir effectué ses débuts en DTM avec deux Mercedes C63 l'an passé, l'équipe ART Grand Prix se fixe des objectifs élevés en 2016. Sébastien Philippe, son directeur général, s'est confié à Motorsport.com avant l'ouverture à Hockenheim.

Esteban Ocon, Mücke Motorsport DTM Mercedes AMG C-Coupé

Esteban Ocon, Mücke Motorsport DTM Mercedes AMG C-Coupé

Mercedes AMG

Gary Paffett, Mercedes-AMG Team ART, Mercedes-AMG C63 DTM
Esteban Ocon, Mercedes-AMG Team ART, Mercedes-AMG C 63 DTM DTM
Sébastien Philippe, directeur général d'ART Grand Prix
Gary Paffett, Mercedes-AMG Team ART, Mercedes-AMG C63 DTM
Esteban Ocon, Mercedes-AMG Team ART
Gary Paffett, Mercedes-AMG Team ART, Mercedes-AMG C 63 DTM DTM
Gary Paffett, Mercedes-AMG Team ART, Mercedes-AMG C 63 DTM DTM
Esteban Ocon, Mercedes-AMG Team ART, Mercedes-AMG C 63 DTM DTM
Gary Paffett, Mercedes-AMG Team ART
Esteban Ocon, Mücke Motorsport DTM Mercedes AMG C-Coupé
Gary Paffett, Mercedes-AMG Team ART, Mercedes-AMG C 63 DTM DTM
Gary Paffett, Mercedes C 63 DTM
Frederic Vasseur, Team Principal d'ART Grand Prix
Gary Paffett, Mercedes-AMG Team ART, Mercedes-AMG C63 DTM

L'an passé, ART Grand Prix a découvert le DTM au sein du giron Mercedes, avec Gary Paffett en chef de file, associé au jeune rookie Lucas Auer. Après avoir pris ses marques en début de saison, la structure fondée et dirigée par Frédéric Vasseur - le nouveau directeur de la compétition chez Renault Sport Racing cette saison - a conclu en trombe en signant deux pole positions lors des deux derniers meetings, au Nürburgring avec Lucas Auer et Gary Paffett, ce dernier terminant au neuvième rang du championnat avec trois podiums.

Désormais seul aux commandes de l'équipe basée à Villeneuve-la-Guyard, Sébastien Philippe livre ses sentiments avant l'ouverture de la saison, ce weekend à Hockenheim.

Le départ de Frédéric Vasseur pour Renault a-t-il engendré une profonde réorganisation au sein de ART Grand Prix ?

Cela avait été déjà un peu préparé lors de l'année de mon arrivée au sein de l'équipe, en 2014, où j'ai rapidement récupéré pas mal de dossiers. La façon dont on fonctionnait ces deux dernières années fait qu'aujourd'hui l'organisation générale de l'équipe ne connait pas de réel changement dans le sens où Fred n'était plus autant opérationnel, il traitait les gros dossiers mais au quotidien il m'avait déjà laissé pas mal de sujets. Aujourd'hui, je dirais que sur du court terme, cela ne change rien. Cela change peut-être davantage sur une stratégie sur du moyen-long terme, Fred étant encore impliqué en tant qu'actionnaire, mais au quotidien il y a finalement peu de changements, du moins pour l'instant.

Votre recrutement avait-il pour but à la base de lui permettre de prendre du recul ?

Complètement. Fred m'a recruté car, fin 2013, il menait de front ART et Spark, et il s'apercevait qu'il ne pouvait plus passer suffisamment de temps au quotidien sur ART Grand Prix, la base de mon recrutement était surtout là. Cela s'est fait en douceur car, en deux ans, nous avons pu faire avancer les choses comme on souhaitait le faire

Comment ART Grand Prix a vécu sa première saison en DTM l'an passé ?

Ce n'était pas simple. Déjà le programme s'est concrétisé relativement tard puisque Mercedes a donné son aval fin novembre 2014. Il a fallu rapidement monter une équipe de vingt personnes. Notre chance était d'avoir décidé de stopper notre programme GT avec la McLaren à l'issue de cette même saison, et nous disposions d'un staff déjà présent, et surtout compétent. Mais il n'y avait pas une personne de l'équipe qui avait l'expérience du DTM.

Forcément, c'était un peu dur car il a fallu tout construire très vite, apprendre le règlement sportif et technique très vite, et c'est sûr qu'il y a eu des petits loupés, notamment sur la première course à Hockenheim [Gary Paffett avait été exclu par deux fois des qualifications et avait été contraint de s'élancer du dernier rang au départ des deux courses, après deux infractions aux règles du parc fermé]. Avec du recul, j'ai tendance à dire que ces mésaventures étaient assez normales, il y avait tellement de choses à ingurgiter rapidement, il y a forcément des couacs au début, mais je trouve que l'on s'en est relativement bien sortis.

Nous sommes venus avec beaucoup d'humilité et la volonté de prendre de l'expérience sur cette première année.

Sébastien Philippe, directeur général d'ART Grand Prix.

Les objectifs étaient-ils atteints à la fin de cette première saison dans la discipline ?

Ce programme s'est installé tellement vite que notre premier objectif était justement de connaître une première année sans commettre trop d'erreurs… Pas comme à Hockenheim justement ! Mais nous ne nous étions pas fixés d'objectifs de résultat. Nous voulions rendre la voiture performante, conforme, essayer de progresser, et de faire en sorte que Mercedes soit satisfait de la prestation que nous pouvions leur fournir. Nous ne voulions pas arriver et essayer de gagner des courses tout de suite, nous sommes venus avec beaucoup d'humilité et la volonté de prendre de l'expérience sur cette première année.

Disposer de l'expérience de Gary Paffett était indéniablement un gros plus pour ART Grand Prix pour cette saison d'apprentissage…

C'était l'une des clés. Fred avait poussé très fort pour l'avoir car il était important pour nous d'avoir un pilote qui était impliqué en DTM depuis de nombreuses années. Gary a apporté énormément à l'équipe de par son expérience, ses compétences techniques et sa vision du DTM. Il a contribué à ce que l'on progresse rapidement.

Forts de cette première saison en DTM, vous fixez-vous des objectifs plus élevés en 2016 ?

L'an passé, nous avons dépassé ce que l'on espérait faire. Nous étions heureux de conclure la saison avec trois podiums, en signant une pole position sur les deux derniers meetings avec nos deux pilotes, avec Lucas Auer au Nürburgring puis Gary à Hockenheim. Nous étions heureux de ne pas trop mal figurer au championnat pilotes avec Gary.

Cette saison, l'idée est de faire en sorte que les fondations soient toujours présentes. Nous avons essayé de faire évoluer l'équipe techniquement. Nous avons pris un peu de volume, intégré de nouvelles personnes, de façon à essayer de passer un nouveau cap. Clairement, l'objectif cette année est d'essayer de gagner au moins une course. Mais l'objectif premier est d'aider Mercedes à gagner des titres, et qu'ils soient satisfaits du boulot que l'on produira cette saison.

La nouvelle Mercedes-Benz C63, qui effectuera ses débuts en compétition cette saison, présente-t-elle des différences notables par rapport au modèle aligné l'an passé ?

Il y en a un petit peu oui, mais je m'arrêterai là (rires). Nous ne pouvons pas trop en dire plus pour l'instant. Le règlement a fait en sorte cette année qu'il y ait eu très peu d'essais, une seule vraie grosse semaine à Hockenheim en somme. Nous sommes contents de la voiture, nous avons de bons retours des pilotes, la performance à l'air bonne, mais il est difficile de se positionner avant la première course à Hockenheim. Mais nous devrions être dans le match.

Le fait de débuter une saison avec une nouvelle voiture et si peu d'essais constitue-t-il un handicap face aux autres équipes ?

Non car, même s'il y a de la nouveauté sur la voiture, la base est tout de même connue. Il y a eu quelques modifications, mais rien de trop important.

Aborder cette saison avec Esteban Ocon doit être enthousiasmant pour l'équipe ?

C'est sympa de continuer avec un pilote avec lequel nous avons remporté un titre l'an dernier [en GP3]. Un super pilote avec un talent exceptionnel avec qui nous avons partagé de bons moments l'an dernier, et qui a une faculté de s'adapter très rapidement. Nous sommes heureux de l'avoir avec nous, et nous sommes persuadés de pouvoir faire de belles choses avec lui dès sa première saison en DTM.

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