Bruno Spengler, comme au premier jour
Alors qu'il aborde rien moins que sa 12e saison en DTM ce weekend, et sa 5e sous les couleurs de BMW, Bruno Spengler aborde l'ouverture de cette nouvelle campagne avec le même enthousiasme qu'à ses débuts, comme il l'a confié à Motorsport.com.
Photo de: Alexander Trienitz
E.R., Hockenheim - L'attente était longue pour les équipes du DTM, et les fans de la série, sevrés de compétition depuis octobre dernier. Comme ses collègues, Bruno Spengler est impatient de retrouver la tension de la course à bord de sa BMW M4 DTM, même si le pilote canadien a eu l'occasion de fréquenter les circuits cet hiver dans le cadre du championnat IMSA.
"J'ai eu la chance de bénéficier d'un programme cet hiver aux Etats-Unis en participant aux 24 Heures de Daytona et aux 12 Heures de Sebring", explique Spengler à Motorsport.com. "C'était génial de pouvoir faire ça, cela prépare à la saison de DTM, d'autant que ce sont des courses qui se disputent durant la saison morte. Et c'est un plus, car les essais sont malheureusement réduits en DTM avant la saison. Le fait de rouler sur de telles pistes, surtout Sebring que je ne connaissais pas, était très intéressant pour moi. De plus, cela me rapprochait de la "maison", c'était génial pour moi de rouler en Amérique du Nord à nouveau, qui plus est avec la nouvelle M6".
"Mais l'excitation pour le DTM est la même chaque année", poursuit le Québécois. "C'est toujours un plaisir de retrouver l'ambiance des circuits de DTM et de retrouver les fans et le support qu'ils nous apportent, je suis toujours heureux de retrouver cette atmosphère".
"Même après toutes ces années, l'adrénaline, la nervosité sont toujours les mêmes, d'autant qu'il y a toujours une part d'inconnu en DTM, on ne sait pas ce qu'il va se passer. Ce n'est pas du tout comme en F1 où tout est quasiment écrit. Ici, 24 pilotes peuvent gagner une course déjà, les voitures sont très proches les unes des autres. C'est à celui qui trouvera le meilleur réglage avec son ingénieur, la meilleure stratégie, ne faire aucune erreur, tout doit être parfait. Le moindre faux pas peut coûter très très cher."
Qu'il semble loin le premier départ de Bruno Spengler à Hockenheim en avril 2005, alors que le Nord-Américain sortait tout juste de deux saisons de Formule 3 Euroseries. Pourtant, ce dernier ne se sent pas vraiment dans la peau d'un vétéran de la discipline.
"Cela passe très vite, on ne s'en rend pas compte", continue le champion 2012. "Chaque année, on apprend toujours quelque chose de nouveau, et c'est ça qui me plaît aussi en course automobile et en DTM".
Chaque année, on apprend toujours quelque chose de nouveau.
Bruno Spengler.
Il y a un an, les BMW avaient accusé le coup et s'étaient montrées en net déficit de performance face aux Audi et aux Mercedes. Un déficit en partie comblé en cours d'année par le biais des lests de compensation, et qui devrait être également réduit à l'occasion de cette première course suite à l'allégement du poids minimum dont ont bénéficié les BMW M4 DTM pour 2016.
"Cela va dans le bon sens, cela va nous aider", conclut Bruno Spengler. "Avant la première qualification, mon sentiment est que cela nous a rapproché à mi-chemin des autres, mais 7,5 kg cela reste peu. C'est une bonne évolution, mais cela ne fait pas tout. Nous allons voir comment l'on se situe à l'issue des qualifications".
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