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Gary Paffett - ART Grand Prix arrive au meilleur moment

Arrêt aux stands pour Gary Paffett, ART Grand Prix Mercedes-AMG C63 DTM

Photo de: XPB Images

Gary Paffett, ART Grand Prix Mercedes-AMG C63 DTM
Arrêt aux stands pour Gary Paffett, ART Grand Prix Mercedes-AMG C63 DTM
Gary Paffett, ART Grand Prix Mercedes-AMG C63 DTM
Gary Paffett, Mercedes AMG DTM-Team HWA DTM Mercedes AMG C-Coupe

Présent en DTM depuis 2003, membre de l'équipe officielle Mercedes officielle HWA ces six dernières saisons, Gary Paffett s'apprête à relever un challenge de taille pour sa 12e saison en DTM, en intégrant une équipe débutante dans la discipline cette année, en l'occurrence les Français de ART Grand Prix où il fera équipe avec le rookie Lucas Auer. Le pilote britannique, champion DTM 2005, et qui sort d'une année extrêmement difficile, s'est confié à Motorsport.com à l'heure de l'ouverture de la saison à Hockenheim.

Diriez-vous que la saison 2014 fut la pire pour vous depuis que vous évoluez en DTM ?

Oui ! Je pense que ce fut tout simplement la pire saison pour Mercedes-Benz en DTM. J’avais déjà connu des saisons difficiles, 2011 était assez compliquée pour moi déjà. En 2013, on pensait vivre une très mauvaise saison, mais nous avons encore dépassé tout ça l’an passé. En tant qu’équipe, nous avons signé de bonnes performances, nous avons même gagné des courses, nous avons même fait mieux que nous aurions dû vu les performances de la voiture. Mais avoir vu notre team manager et chef ingénieur [Gerhard Ungar], présent de longue date, quitter l’équipe après la première course, cela a créé un véritable vide qu’il a fallu combler, beaucoup de restructurations et beaucoup de nouvelles personnes. A un moment donné on ne savait pas trop où on allait, on tentait de reconstruire l’équipe et en même temps il fallait aller sur les courses pour essayer de marquer des points. Pour toutes les personnes impliquées dans le programme DTM de Mercedes, c’était très difficile.

Dans un contexte aussi difficile, est-ce que la motivation est en berne lors des dernières courses de la saison ?

Non, je ne dirai pas ça. La motivation n’était pas très grande en début de saison, c’était difficile, mais la motivation est venue au fil de la saison à mesure que nous effectuions des progrès et que l’on entrevoyait la lumière au bout du tunnel. Les performances revenaient graduellement et la motivation montait. Nous étions heureux d’arriver à l’intersaison car, lorsque vous êtes en pleine restructuration et que vous essayez de tout mettre en ordre, vous êtes content de ne pas gérer en plus un week-end de course. Après la dernière course de Hockenheim, nous avons pu nous concentrer sur la restructuration de l’équipe, et tout mettre dans l’ordre pour 2015. Mais dans l’ensemble la motivation était bonne, tout le monde regardait en avant, et pas en arrière.

Quel était votre sentiment lorsque vous avez appris que vous intégriez pour 2015 une toute nouvelle équipe en DTM, à savoir l’équipe ART Grand Prix ?

C’était un sentiment mitigé. Pour moi, étant en DTM depuis une douzaine d’années, aller dans une équipe débutante constitue un certain risque. Je n’ai jamais roulé pour ART, mais je connais Frédéric [Vasseur], je connais l’histoire de son équipe. C’est une équipe incroyable, et l’idée de les rejoindre m’inspire aussi d’un autre côté. C’est un nouveau challenge pour moi, c’est différent de simplement monter dans la voiture et piloter. Je vais essayer d’utiliser mon expérience pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs. Je ne vais pas dire que c’est moi qui vais les faire gagner, ils ont des ingénieurs et des mécaniciens formidables, mais ils n’ont pas d’expérience en DTM. Ils ont tout gagné, et leur objectif est de gagner en DTM. J’espère simplement que je pourrai les aider à atteindre plus vite leur objectif. C’est ce que je vais essayer de faire, essayer d’accélérer le processus avec mon expérience dans la série. La chose intéressante avec ce format de deux courses, il y aura beaucoup de choses nouvelles pour tout le monde. ART Grand Prix arrive au bon moment.

Aujourd’hui, il est quasiment accepté que l'équipe officielle soit bousculée par une équipe privée.

Gary Paffett.

Justement, est-ce plus facile pour une nouvelle équipe d’arriver au moment où arrive un nouveau format de course, où au contraire le fait qu’il y ait désormais deux qualifications, deux courses, cela risque-t-il de compliquer encore plus la chose lorsque l’on débute dans la série ?

Je crois que c’est plus facile. Comme je le disais, si nous étions dans le même schéma de course que l’an passé, les autres équipes se serviraient de leur expérience, et sauraient quoi faire à chaque minute de la journée. Aujourd’hui, personne ne sait comment les journées vont se dérouler, avec le rythme des séances, et tout le reste. C’est un nouveau départ pour tout le monde, pas seulement pour ART. De ce point de vue, venir cette année est un bon timing. De plus, la philosophie chez Mercedes a également beaucoup changé. Aujourd’hui, il est quasiment accepté que l'équipe officielle soit bousculée par une équipe privée et d’être poussée par elle, ce qui est utile. Vous pouvez voir chez Audi, ou BMW, que les équipes se poussent mutuellement. D’un côté, HWA a été agréablement surpris de voir à quel point ils étaient bousculés par ART… d’un autre côté ils sont même inquiets de voir à quel point ils sont bousculés par ART !

Cela signifie-t-il que HWA était clairement l’équipe mise en avant par Mercedes et que les autres formations devaient rester derrière ?

Oui assez. L’an passé, les choses ont commencé à changer avec davantage de partages de données. Mais je me souviens que lorsque j’évoluais dans des équipes privées en 2007 et 2008 nous étions assez en dehors du système et plutôt seuls. Aujourd’hui, il y a beaucoup plus de collaboration entre les équipes, avec en toile de fond un objectif à atteindre pour Mercedes-Benz. Dans le passé, c’était plutôt un objectif pour HWA et les autres étaient là en soutien. Aujourd’hui, l’objectif est commun à Mercedes et il faut huit voitures pour atteindre cet objectif. C’est donc un bon moment pour arriver pour ART Grand Prix car ils ne voudront pas être l’équipe en renfort de HWA, mais l’équipe à battre et c’est la raison pour laquelle ils sont là, sinon ils ne seraient pas venus.

Pensez-vous avoir davantage de responsabilité cette saison ?

Je pense, oui. Ils comptent sûrement sur mon expérience et ce que j’ai appris en DTM pour rendre la voiture plus rapide, appréhender la course, appréhender les pneus, etc. Tous les jours il y a une situation donnée qui survient. Bien sûr, ils connaissent leur métier et les ingénieurs sont meilleurs que moi dans leur domaine mais je connais cette voiture. Il faut juste éviter les erreurs pour tirer le meilleur potentiel possible.

Quelles sont vos attentes pour ce week-end, et plus globalement cette saison ?

Simplement être compétitif. On ne pas être trop ambitieux, on ne peut pas espérer gagner tout de suite. On doit s’assurer que l’on peut être compétitif, que l’on peut se battre devant pour commencer. Nous devons être réalistes.

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