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24 Heures du Mans : Qui pour la gagne en LMP2 et en GT ?

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B.D., Le Mans – Il y a le combat des chefs : Toyota, Audi, Porsche. Et puis il y a les autres, ceux qui constitueront la majorité du plateau au départ de la 82e édition des 24 Heures du Mans samedi à 15 heures. Les Rebellion mis à part,

bien seuls dans la catégorie LMP1-L des privés

, on trouve une armada de prototypes LMP2 prêts à en découdre pour décrocher la victoire ou au moins le podium.

Au Mans, quelle que soit la catégorie, la victoire reste un Graal, le podium aussi. Pas étonnant alors, quand on fait le tour du paddock, de trouver 17 concurrents tous aussi ambitieux les uns que les autres. A chaque fois ou presque, cette soif de podium revient. Mais il n’y aura pas de place pour tout le monde, dans une catégorie où certains « survivent plutôt qu’ils ne vivent », confiait à ToileF1 Benoît Morand, propriétaire et patron du NewBlood by Morand Racing. Une structure suisse néanmoins capable de séduire un

Christian Klien qui a apporté beaucoup en termes d’expérience

, à la fois auprès de l’équipe et des autres pilotes. Pour se démarquer de la concurrence, l’équipe a également su créer le buzz grâce à une livrée spéciale et un partenariat avec le film américain « Five Thirteen ».

Ligier et Alpine rêvent de victoire, une hiérarchie resserrée

Dans cette classe LMP2, quatre types de châssis s’affrontent : Oreca, Zytek, Morgan et

Ligier

, les deux derniers étant développés par le OAK Racing. On pourra ajouter l’Alpine, qui est en fait dérivée directement de l’Oreca 03. Les structures, en plus d’acheter ces châssis, utilisent trois types de moteurs différents et qui sont les mêmes pour tous. Ils ont le choix entre Nissan, Judd et HPD (Honda).

Derrière ces noms réputés et évocateurs d’un passé riche, on trouve aussi de nombreux pilotes de renoms. Que ce soit la jeune garde représentée par Nathanaël Berthon (Murphy Prototypes) qui s’offre une parenthèse dans sa saison GP2, ou par Léo Roussel (Pegasus Racing), plus jeune pilote à prendre le départ à tout juste 18 ans. On retrouve également Mika Salo (SMP Racing), Alex Brundle (OAK Racing), Oliver Webb (Alpine), Tristan Gommendy (Thiriet), Alexandre Imperatori (KCMG) ou Karun Chandhok (Murphy Prototypes). Pour ne citer qu’eux !

Leader du championnat ELMS, le Thiriet by TDS Racing jouit d’une cote de popularité certaine pour les plus chauvins : avec une voiture française qu’est la Ligier, trois pilotes Français et un mécène français spécialisé dans les surgelés ! Une Ligier qui a montré de très belles dispositions lors des qualifications avec la pole position réalisée par Gommendy. Il faudra désormais démontrer sa fiabilité, pour un prototype qui va prendre le départ de sa toute première course. Dans les rangs tricolores, on peut espérer également une belle course de la part d’Alpine Signatech et son proto bleu France au nom chargé d’histoire.

Mais clairement, la catégorie LMP2 est plus ouverte que jamais. Pour former la grille de départ, on a recensé pas moins de huit protos dans la même seconde. Le tout avec un meilleur temps qui représente un record pour un LMP2 au Mans.

Un match à quatre en GTE

En GT, à la fois chez les Pros et les Amateurs, la lutte s’annonce également très ouverte. La bagarre fera rage entre quatre constructeurs : Aston Martin, Corvette, Porsche et Ferrari. La marque italienne est la plus représentée avec l’armada AF Corse et un total de 14 Ferrari 458 Italia au départ. Une manière de maximiser les chances de victoires, tandis que Porsche n’a pas délaissé son programme GT malgré son retour en LMP1.

Malheureusement pour la firme de Stuttgart, les équivalences gérées par les règlements techniques ont tourné en leur défaveur suite aux premières courses, et les deux équipages n’ont pas non plus été épargnés par les pépins lors des essais. On peut en revanche compter sur le sacré coup de volant de deux équipages d’usine formés par Patrick Pilet, Jörg Bergmeister et Nick Tandy sur la n°91 et par Marco Holzer, Frédéreick Makowiecki et Richard Lietz sur la n°92. Chez Aston Martin, on a perdu une voiture lors des essais de mercredi, et la n°97 de Darren Turner, Stefan Mücke et Bruno Senna sera sans aucun doute la mieux placée pour défendre les intérêts de la marque.

Pendant ce temps, Corvette se fait discret en piste avec sa nouvelle C7.R et sa communication très branchée à l’américaine. Le bruyant moteur US sait toutefois se faire remarquer lorsqu’il rugit entre deux virages du tracé manceau.

Tradition mancelle oblige, n’oublions pas la présence de plusieurs « gentlemen drivers » de renom en LMGTE Am, à commencer par Patrick Dempsey (Porsche), Fabien Barthez (Ferrari) et David Hallyday (Porsche).

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