B.D., Le Mans – Après les rebondissements de la deuxième heure, la voiture de sécurité s’est effacée à 17h13. Mais l’éclaircie aura été de courte durée, et un deuxième orage encore plus violent que le précédent s’est abattu sur Le Mans. Sans hésiter, la direction de course a de nouveau placé la course sous régime de Safety Car. Une neutralisation qui n’a pas empêché un accrochage en LMP2 entre Karun Chandhok et la Zytek-Nissan n°42. Les deux protos sont repartis malgré quelques dégâts apparents.
Cette neutralisation aura permis à la Toyota n°8 de limiter quelque peu les dégâts. Après la sortie de piste de Lapierre, les mécaniciens ont fait des miracles pour finalement relancer le proto japonais en 49e position, à neuf tours de la tête. La hiérarchie n’a pas évolué en tête de course.
« C’est l’éternel problème du circuit des 24 Heures du Mans : quand il y a une averse sur une partie du circuit, le pilote et l’équipe doivent décider entre mettre des pneus pluie et de les détruire sur les parties sèches du circuit, ou d’aborder la piste avec les slicks avec les risques que ça comporte », expliquait Henri Pescarolo au sujet de l’accident impliquant l’Audi et la Toyota en deuxième heure. « C’est là que le choix peut faire toute la différence, et quand l’Audi et la Toyota sont passées devant les stands, c’est à ce moment que la pluie s’est intensifiée. »
Dans ces conditions, le pneu mixte de Michelin rend de nombreux services, même si Audi chausse la n°2 avec les pneus pluie, alors que Tréluyer s’installe au volant. La course reprend finalement ses droits à 17h50 sur une piste détrempée, mais sous le soleil. La Porsche n°20 profite de l’arrêt de la Toyota n°7 pour s’emparer de la tête.
Une Toyota n°7 où Stéphane Sarrazin a pris le relais d’Alexander Wurz. « Ça a bien commencé ; sous la pluie, je suis arrivé à la première chicane, et j’ai eu 600 mètres d’aquaplaning ! », raconte l’Autrichien. « Il n’y a juste plus rien en termes d’adhérence dans ces conditions, c’est incroyable ! C’était de la survie, la voiture allait dans tous les sens, j’ai eu de la chance de garder le contrôle. » Le proto japonais est virtuellement leader avec un arrêt de plus effectué par rapport à la Porsche, moins gourmande avec son carburant.
Equipe | Cat. | Pilotes | Temps | |
---|---|---|---|---|
01 | Porsche Team | LMP1 | Bernhard-Webber-Hartley | 38 tours |
02 | Toyota Racing | LMP1 | Wurz-Sarrazin-Nakajima | +9.439 |
03 | Audi Sport | LMP1 | Tréluyer-Fassler-Lotterer | +1:03.483 |
04 | Audi Sport | LMP1 | Di Grassi-Gene-Kristensen | |
05 | Rebellion Racing | LMP1-L | Heidfeld-Prost-Beche | |
06 | Race Performance | LMP2 | Mailleux-Frey-Lancaster | |
... | ||||
17 | Dempsey Racing | LMGTE Am | Dempsey-Foster-Long | |
18 | Porsche Team Manthey | LMGTE Pro | Holzer-Makowiecki-Lietz |
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