Le Mans - Mark Webber à l'épreuve du simulateur

Tout pilote expérimenté qu'il est après plus de dix années passées en Formule 1, Mark Webber débarque en Endurance avec un certain nombre de règles à respecter pour les novices.

Le pilote australien n'est pas un novice au Mans, puisqu'il a déjà participé à l'épreuve dans les année 90, mais une formation est désormais imposée à chaque pilote qui n'a pas participé à l'épreuve du puis plus de cinq ans. Cette année, Webber fait son retour en Endurance en intégrant le projet Porsche LMP1.

L'Automobile Club de l'Ouest, organisateur de la mythique course d'endurance, exige donc que les pilotes effectuent une journée dans un simulateur prévu à cet effet afin de s'adapter aux conditions de course particulière du double-tour d'horloge sarthois, essentiellement du point de vue sécurité.

"Je n’ai pas couru au Mans depuis plusieurs années et il s’agit donc pour moi d’une mise à jour", a confié Webber. "Cette formation constitue une très bonne initiative, puisqu’il y a des éléments spécifiques à assimiler pour courir les 24 Heures du Mans. C’est important pour les concurrents de suivre cette formation sur simulateur."

La journée dans le simulateur contraint les pilotes à rouler de nuit, de jour, par temps de pluie ou sur le sec, mais aussi d'identifier les postes commissaires et d'expérimenter les différentes possibilités de neutralisation de la piste en cas d'incident.

Il faut noter que cette année, sur l'ensemble du championnat WEC, la décision de placer la piste en "Full Course Yellow" (FCY) pourra être prise. La voiture de sécurité n'entrera alors pas en piste, mais les pilotes devront rouler à 80 km/h en se plaçant en peloton. Le but est de fluidifier les courses et de limiter l'impact d'une sortie de la Safety Car.