Mercedes signe le quadruplé aux 24 Heures du Nürburgring

À quelques minutes de l'arrivée, la Mercedes-AMG GT3 n°29 de l'équipe HTP Motorsport, pilotée par Christian Hohenadel, était suivie de près par la voiture sœur n°4 du Black Falcon, avec Maro Engel au volant.

Après être revenu au contact du leader dans l'avant-dernier tour, Engel portait une attaque décisive à l'amorce de la dernière boucle, dépassant la Mercedes de tête dans la partie Grand Prix, au prix d'un contact appuyé entre les deux voitures. Le champion du monde de GT concluait le dernier tour sans trembler, signant une victoire à l'issue de l'arrivée la plus serrée de l'histoire de l'épreuve, et un écart de seulement 5,7 secondes à l'arrivée entre les deux premiers.

Le HTP Motorsport portait réclamation suite à cette manœuvre du dernier tour de la part de Engel, mais les commissaires de course classaient l'incident sans suite et officialisaient la victoire de Maro Engel et de ses équipiers, Bernd Schneider, Adam Christodoulou et Manuel Metzger.

Derrière les deux Mercedes de tête, la marque à l'étoile amenait encore deux voitures aux 3e et 4e rangs avec les AMG GT3 n°9 du Black Falcon, et la n°88 du Haribo Racing. La BMW M6 GT3 du Schubert Motorsport complétait le top 5 final, devant une autre Mercedes, la n°75 de l'écurie Zakspeed.

Derrière Mercedes, les autres constructeurs n'ont pu que récolter les miettes, Bentley décrochant la 7e place avec la Continental GT3 n°38 du Team ABT, devant la première Audi R8 LMS, la n°2 du Team WRT. Porsche devait de son contenter d'une 9e place pour meilleur résultat, avec la 991 GT3R n°44 du Falken Motorsports.

Une interruption de trois heures

Derrirère les ténors de la catégorie SP9, la victoire en SP7 est revenue à la Porsche 991 GT3 Cup n°64 de l'équipe Black Falcon Team TMD Friction, alors que la catégorie SP 3T a été remportée par la Subaru WRX STI n°106.

À noter que la course a été stoppée au bout d'une heure par un drapeau rouge en raison d'une pluie abondante qui rendait impossible le contrôle des voitures. Les concurrents ont dû patienter durant plus de trois heures avant que la course ne reprenne ses droits, pour se disputer sans interruption ni problème majeur jusqu'à l'arrivée.