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Webber – Sur la bosse de Mulsanne, j’ai pensé à 1999…

Mark Webber avait 22 ans lorsqu’il entra bien malgré lui dans la légende mancelle

Mark Webber avait 22 ans lorsqu’il entra bien malgré lui dans la légende mancelle. Pour sa deuxième participation aux 24 Heures du Mans pour le compte de Mercedes en 1999, le pilote australien avait fait les gros titres suite à deux accidents spectaculaires survenus à très haute vitesse, à quelques jours d’intervalle. Par deux fois, la Mercedes CLR s’était littéralement envolée, sans raison apparente, épargnant néanmoins son pilote, miraculeusement indemne.

Lorsque la Flèche d’Argent décolla du sol sur la bosse de Mulsanne lors du warm-up du samedi matin, le constructeur allemand hésita longtemps avant de prendre le départ l’après-midi. L’équipage de Webber forfait, les deux autre protos s’élancèrent finalement avec la meute. Quelques heures plus tard, Peter Dumbreck vivait la même mésaventure en partant en loopings. C’en était trop et Mercedes se retira. On ne revit plus la firme à l’Etoile dans la Sarthe.

Le jeune Webber reprit alors le chemin de la monoplace, pour connaitre l’ascension que l’on connait, jusqu’à lutter pour le titre mondial en Formule 1 en 2010. Non sans s'y faire une nouvelle frayeur avec un nouvel envol spectaculaire à Valence, cette fois-ci après un contact avec Heikki Kovalainen.

Après 215 Grand Prix disputés et 9 victoires au compteur, il n’a pas rayé Le Mans de son esprit malgré sa malheureuse expérience de 1999, et c’est ainsi qu’il a accepté de relever le défi pour vivre une seconde jeunesse en Endurance cette année, accompagnant le retour de Porsche.

Dimanche dernier à l'occasion de la Journée Test, l’Australien était au volant de la 919 Hybrid sur le tracé manceau. Après avoir renoué avec ce circuit hors-norme, il dissimule tout juste la petite appréhension qu’il a pu ressentir. « Pour la première fois depuis 15 ans, je suis allé à Mulsanne le week-end dernier. En passant au sommet de la bosse, j’ai pensé à l’expérience très différente que j’ai vécue là-bas en 1999. Mais en fait, et heureusement, c’était comme dans une autre vie », a-t-il confié.

En quinze ans, l’Endurance a beaucoup changé et Webber s’est quant à lui endurci. Son approche de la classique mancelle est évidemment très différente aujourd’hui de ce qu'elle était à ses débuts. « Je suis certainement plus détendu pour aborder la course que je ne l’étais il y a 15 ans. C’est naturel quand on a beaucoup plus d’expérience », reconnait-il.

« Quand j’étais un jeune pilote arrivant au Mans pour piloter pour un gros constructeur, j’étais conscient des attentes autour de moi, j’essayais de tracer ma voie comme professionnel. Mais maintenant, même si je suis toujours extrêmement respectueux du travail que je dois faire, en tant que pilote expérimenté je me concentre davantage sur les choses qui seront importantes aux moments-clés. »

Au volant, les sensations sont plus que jamais au rendez-vous pour un Webber bluffé par la machine dont il dispose. « Le circuit est incroyablement rapide et le rythme de la 919 y est phénoménal. On est proche des 330 km/h en ligne droite et il y a plusieurs autres moments sur un tour où la vitesse est très élevée, c’est vraiment un plaisir. »

Loin du paddock de la Formule 1, l’ancien pilote Red Bull redécouvrira dès dimanche l’ébullition d’une semaine pas comme les autres, avec les vérifications techniques en centre-ville du Mans, la foule des passionnés et, en marge de cet environnement unique, une course exigeante à préparer.

« Au Mans il y a une ambiance unique durant 24 Heures. Il y a différentes phases dans la course et une lumière changeante : le coucher du soleil, le crépuscule, la course dans le noir avant l’aube, le lever du soleil et une nouvelle journée », se souvient-il. « Il y a 200 000 personnes qui regardent et il y a une telle endurance à avoir pour les pilotes, les mécaniciens et les voitures. On voit à quel point les voitures sont belles au départ de la course, et à quel point elles paraissent fatiguées à la fin, et tout le monde est à peu près dans le même état, y compris les fans qui ont bu un peu pendant ce temps ! »

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