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"L'une des éditions les plus dures" du Roof of Africa, selon l'organisateur

Le Motul Roof of Africa est considéré comme l'un des événements les plus difficiles pour tout pilote de motocross, à travers 400 km parmi les terrains les plus accidentés du Lesotho.

Brett Stevens

Brett Stevens

Red Bull Content Pool

Freund Otto
Jacques Steynvaart, Luke Walker
Charles Van Niekerk
Travis Teasdale
Janiel De Villiers
Gary Pretorius
Chayse Orsmond
Brett Stevens
Alfredo Gomez Cantero
Graham Jarvis
Billy Bolt

T.B., Maseru - L'organisateur Peter Luck est impliqué au sein de l'événement depuis la fin des années 1970 et y a participé par le passé. Connue pour ses tracés exigeants, cette course est surnommée par la plupart des concurrents comme la "mère du Hard Enduro". Le parcours représente un défi avec des conditions météorologiques extrêmes, et la participation des meilleurs pilotes d'enduro en fait un événement attirant pour tous.

"Le Roof est plus dur chaque année et n'a jamais été facile. Mais l'édition 2016 est vraiment l'une des plus dures : ce sont uniquement les montagnes du Lesotho, et des sentiers dans toutes les directions", déclare Luck pour Motorsport.com.

Cela s'est vérifié vendredi lorsque les concurrents ont parcouru le segment le plus large, soit 160 km. Un seul pilote est parvenu à franchir la ligne d'arrivée en moins de huit heures. En raison d'un grand nombre de pilotes non classés, le directeur de course a publié un communiqué selon lequel tous les concurrents ayant passé le village de Mokopu – soit 75% de la distance – seraient autorisés à prendre le départ le lendemain.

Alors que dans d'autres catégories, la vitesse de pointe compte, ici, la technique est cruciale. "S'il est un atout dont on n'a pas besoin, c'est la vitesse de pointe", explique Luck. "C'est très technique, donc il faut de bonnes compétences de pilotage d'enduro. Il faut aussi une bonne forme physique et même mentale. Rester alerte pendant six heures ou plus, dans la chaleur, la pluie ou le froid, est très exigeant. L'édition de cette année est très chaude."

Une valeur économique mais aussi sociale

Luck a expliqué que l'événement ne faisait pas que stimuler l'économie locale sur le court terme : son impact est durable. "Des milliers de gens visitent désormais le pays au fil de l'année, ce qui apporte beaucoup de valeur à la communauté locale", poursuit Luck. "Pas uniquement pour les meilleurs hôtels, je parle des entreprises lésothanes comme les chambres d'hôtes, les stations-service, etc. J'étais dans un magasin l'autre jour et ils m'ont dit qu'ils avaient beaucoup plus de commandes que d'habitude. C'est donc un coup de fouet pour l'économie."

De plus, Luck souhaite remercier les locaux en organisant la course "round the houses" qui a généralement lieu le jeudi. Des milliers d'habitants de Maseru sont venus regarder les pilotes sur ce tracé de 3,6 kilomètres, dont le départ et l'arrivée se trouvent au niveau du terrain de football.

"Notre sport n'est pas vraiment un sport pour les spectateurs, c'est très différent", souligne-t-il. "Par conséquent, nous en faisons profiter les Lésothans, dans leurs propres villes et villages, où ils peuvent regarder la course. C'est un événement fantastique pour eux."

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