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Kvyat : le GP3 avec la F3 Europe, une "combinaison parfaite"

Les discussions sont en cours pour une fusion du GP3 avec la F3 Europe en 2019, ce qui simplifierait l'échelle des formules de promotion de la F4 à la F1. Ce projet est approuvé par plusieurs directeurs d'équipe, mais qu'en pensent les pilotes ?

Une GP3 et une F3, pilotées par Daniil Kvyat en 2013
Daniil Kvyat
Daniil Kvyat
Daniil Kvyat
Daniil Kvyat, MW Arden
Esteban Ocon, ART Grand Prix
Esteban Ocon
Le poleman Esteban Ocon, ART Grand Prix
Esteban Ocon

Nous avons évoqué le sujet avec deux des pilotes les mieux placés pour en parler, à commencer par Daniil Kvyat, qui menait une double campagne dans ces deux championnats lorsqu'il a remporté le titre GP3, en 2013.

"Je pense que la combinaison parfaite est quelque part entre les deux", analyse le Russe. "La Formule 3 est une voiture avec beaucoup d'appui mais pas suffisamment de puissance, donc on apprend à piloter une voiture qui manque de puissance. Ça contraint à un pilotage extrêmement précis, et c'est donc une très bonne expérience."

"Si l'on parle directement de préparation à la F1, le GP3 est un peu plus proche. Il faut faire très attention à la gestion des pneus, ce n'est pas génial pour les jeunes pilotes, mais c'est très important ici, en F1."

Le verdict d'Esteban Ocon est le même : les deux disciplines sont complémentaires. Rappelons que le Français a été sacré en F3 Europe en 2014 avant de réaliser la même performance en GP3 la saison suivante.

"J'ai énormément appris sur le sport auto en F3, et l'aspect technique y est très proche de la F1, sans oublier que les équipes sont très professionnelles", souligne Ocon.

"Quand on arrive en GP3, on apprend comment piloter avec les pneus Pirelli, avec une voiture qui a un moteur un peu plus rapide, qui a un peu plus de dégradation [pneumatique] en course mais qui est aussi beaucoup plus lente qu'en qualifications. Les deux m'ont fait accéder à quelque chose de différent et m'ont aidé à atteindre mon niveau actuel."

Reste à savoir quel chemin la FIA empruntera pour cette fusion, car les points de divergence sont nombreux entre les deux disciplines. Outre les différences mentionnées par Ocon et Kvyat, on rappelle que le GP3 a une monoplace monotype contrairement à la F3 Europe, où l'on retrouve deux motoristes et la possibilité d'avoir plusieurs fournisseurs de châssis également. Sans oublier que le format des week-ends diffère drastiquement, avec 30 courses en F3 Europe cette saison contre 16 en GP3, où l'on retrouve un système de grille inversée pour la deuxième manche de chaque meeting.

Propos recueillis par Scott Mitchell

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