Lando Norris, le meilleur pilote que Carlin ait jamais vu

Lando Norris a déjà quatre titres à son actif en seulement deux années en sport auto, avec la MSA Formula en 2015, puis la saison dernière, le Toyota Racing Series, l'Eurocup FR2.0 et la FR2.0 NEC – rien que ça ! Norris est bien parti pour ajouter la F3 Europe à son palmarès en tant que rookie, même s'il fait face à la concurrence de rivaux plus expérimentés en Maximilian Günther, Joel Eriksson et Callum Ilott.

Le protégé de McLaren évolue au sein de l'écurie Carlin, dont le fondateur ne tarit pas d'éloges sur celui qui a déjà signé sept pole positions, sept victoires et 15 podiums cette saison – à chaque fois plus que tout autre concurrent.

"Chaque fois qu'il pilote la voiture, il m'impressionne", déclare Trevor Carlin pour Motorsport.com. "Il m'a impressionné le premier jour que je l'ai vu, et il m'impressionne tous les jours depuis lors. Il ne connaît jamais de mauvais jour. Il est incroyable."

Lorsque nous lui demandons si c'est la constance de Norris qui l'impressionne particulièrement, Carlin répond : "Sa constance, et sa vitesse. C'est lui le plus rapide, tout le temps !"

Nombreuses sont les stars qui sont passées par l'écurie Carlin, notamment un certain quadruple Champion du monde en Sebastian Vettel. Or, lorsque nous interrogeons Trevor sur le fait que Norris puisse lui rappeler un jeune loup du passé, sa réponse est catégorique : "Non. Il est à un niveau que je n'ai jamais vu auparavant." Au-dessus de tous les pilotes que vous avez connus, renchérissons-nous ? "On dirait."

Quant à la nouvelle ère de la Formule 2, il semble que la structure britannique soit ouverte à un retour dans la discipline, elle qui a couru en GP2 Series de 2011 à 2016 avec quatre futurs pilotes de Formule 1 notamment.

"Ce qui nous motive le plus à revenir, c'est la simplification de l'échelle vers la F1 avec la F2 et la F3. Nous aurons le nouveau package de la F3 en 2019, donc cela a du sens pour nous de revenir en F2/GP2. C'est le bon moment, et je pense que Bruno [Michel, PDG du championnat] a fait du bon travail pour organiser ça", conclut Trevor Carlin.