Mick Schumacher : "Le meilleur week-end de ma carrière"
Depuis ses débuts en sport auto, Mick Schumacher a remporté 21 victoires en 138 courses, dont trois le week-end dernier au Nürburgring.
Photo de: FIA F3 / Suer
Dominateur sur le Nürburgring, Schumacher a mené les trois manches du week-end de bout en bout, avec deux pole positions et deux meilleurs tours en course à la clé, pour revenir à trois petites unités du leader Dan Ticktum au classement général de F3 Europe.
"C'était le meilleur week-end de ma carrière en sport auto jusqu'à présent", déclare le pilote Prema pour Motorsport.com. "Au championnat des pilotes, je suis désormais juste derrière Ticktum, mais je ne regarde pas trop le classement. Je me concentre sur les deux derniers week-ends."
"Nous avons réussi à faire le week-end parfait. La victoire et la pole à Spa ont vraiment aidé. Nous travaillons d'arrache-pied, encore plus qu'avant. Je suis parvenu à être plus constant et à construire un avantage quant à vraiment être 100% préparé pour le week-end de course. Viennent deux autres circuits que j'aime vraiment, le Red Bull Ring et Hockenheim. J'attends ça avec impatience."
Une avancée cruciale en qualifications
Schumacher a remporté six victoires en l'espace de dix courses, en grande partie grâce aux progrès qu'il a réalisés en qualifications, nous explique René Rosin, directeur de l'écurie Prema. Auparavant, l'Allemand se qualifiait plus souvent qu'à son tour en deuxième moitié de grille, avec une position moyenne de 12,5 dans cette exercice sur la saison 2017 et les quatre premiers meetings de 2018 confondus. En revanche, il était dans le top 8 lors des 11 dernières manches, avec quatre pole positions à la clé.
"Il obtient désormais les résultats que nous attendions l'an dernier", affirme Rosin. "L'an dernier, nous avons vu des pics de performance et des creux. Le problème était surtout en qualifications, où il ne parvenait pas à réaliser un très bon chrono, ce qui est très important en Formule 3 parce qu'il est relativement difficile de dépasser. Mais nous avons travaillé là-dessus en essais hivernaux et il obtient désormais ces résultats. C'est normal dans une catégorie si compétitive."
N'oublions pas cependant que c'est la deuxième campagne dans la discipline pour Schumacher, qui se bat pour le titre face à des rookies tels que Dan Ticktum, Marcus Armstrong et Jüri Vips. Le fils de Michael Schumacher semble adopter la traditionnelle approche "une année pour apprendre, une année pour gagner", comme l'ont déjà montré ses résultats en Formule 4 : dixième d'ADAC F4 en 2015, vice-Champion la saison suivante.
"Bien sûr, il y a des pilotes qui sont capables de le faire la première année et d'autres pour qui il en faut deux, c'est normal", tempère Rosin. "Il faut se rappeler que jusqu'il y a quelques années, les pilotes faisaient plusieurs saisons en F3, pas seulement une ou deux." Felix Rosenqvist, notamment, en était à sa cinquième campagne en F3 Europe lorsqu'il a été sacré en 2015.
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