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10 septembre 1978 - Le monde de la F1 perdait le grand Ronnie Peterson

Revenons sur les tristes incidents survenus sur le circuit de Monza le 10 septembre 1978.

Ronnie Peterson, Lotus 78 Ford

Photo de: Jean-Philippe Legrand

C’est le 10 septembre 1978, quelques instants après le départ du Grand Prix d’Italie à Monza, qu’un des meilleurs pilotes de Formule 1 de son temps, le Suédois Ronnie Peterson, fut très grièvement blessé au volant de sa Lotus.

Ronnie Peterson, homme tranquille et discret dans la vie de tous les jours, se métamorphosait en un redoutable funambule au volant. Le grand Suédois ne connaissait qu’une seule façon de piloter : pied droit enfoncé et sa voiture tout en travers! En fait, il aurait dû conduire en rallye, mais il préférait les circuits.

Comme Gilles Villeneuve, Peterson était capable de réaliser des prouesses ahurissantes au volant de voitures très ordinaires, sinon mauvaises. D’ailleurs, Peterson ne savait pas vraiment comment ajuster une voiture de course.

On raconte qu’au terme d’une séance d’essais effectuée avec l’écurie Lotus, Peterson avait dégrafé son harnais et déclaré à Colin Chapman : “Voilà, les réglages vont vraiment bons”. Toutefois, Chapman entra dans une colère noire quand il vit des photos, prises dans la partie arrière du tracé, montant la Lotus en plein contre-braquage!

En route vers la Formule 1

Après des succès en karting, des sacres de champion d’Europe de Formule 3 et de F2, Peterson fait le saut en F1 en 1970 avec des petites écuries qui font rouler des March privées. Il devient ensuite le coéquipier de Niki Lauda au sein de l’écurie officielle March STP.

Entre 1973 et 1976, il pilote pour l’écurie Lotus, et se classe troisième au championnat en 1973. Il effectue un retour chez March en 1976, puis pilote la fameuse Tyrrell-Ford à six roues en 1977. Il décroche 8 victoires au fil des ans.

Retour chez Lotus

Il effectue un retour chez Lotus en 1978 à titre de second pilote et coéquipier de Mario Andretti. Son contrat stipule que si l’Américain abandonne ou connaît des ennuis, il a alors le "droit" de se battre pour la victoire. Il gagne ainsi les Grands Prix d’Afrique du Sud et d’Autriche cette année-là.

Mais lors du warm-up du Grand Prix d’Italie, il sort de piste au volant de sa belle Lotus 79 noire. Le châssis, fort abimé, ne peut pas être réparé sur place. Chapman, en tractations ardues avec lui pour la saison suivante, ne lui permet pas d’employer la 79 de secours d’Andretti et lui ordonne de prendre le volant d’une ‘vielle’ Lotus 78…

Le départ est donné dans une pagaille totale, car la seconde moitié du peloton n’est même pas immobilisée sur la grille. Peterson est englué dans le trafic. La piste, très large devant les stands, se rétrécie brusquement à l’approche du premier virage. Certaines voitures font des écarts brusques pour revenir dans le peloton et l’une d’elles, la McLaren de James Hunt, touche les roues de la Lotus.

Plusieurs pilotes à la rescousse

Plus d’une dizaine de bolides virevoltent dans tous les sens et la Lotus percute violemment le rail de face, et prend feu.

Hunt, Patrick Depailler et Clay Regazzoni foncent sur l’épave en flammes et extirpent Peterson du brasier. Dans la cohue indescriptible qui suit, Peterson est amené à l’hôpital. Les rayons-x révèlent huit fractures à sa jambe droite, quatre à son pied droit, une à la jambe gauche, en plus de brûlures à la main et à son avant-bras gauches.

Les médecins l’opèrent sans tarder, mais est-ce une erreur? Car d’autres chirurgiens s’y opposent. Tout semble pourtant bien se dérouler et Peterson est transféré en unité de soins intensifs.

Mais son état s’aggrave soudainement durant la nuit : Peterson souffre d’une embolie graisseuse. Des dépôts de gras s’infiltrent dans ses vaisseaux sanguins et finissent par obstruer ses poumons. Il décède juste avant 10 heures, le matin du 11 septembre.

Peterson avait accepté l’offre que lui proposait McLaren pour la saison 1979. La F1 venait malheureusement de perdre un de ses meilleurs acteurs.

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