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Il y a 100 ans naissait Maurice Trintignant

Ce lundi marque le 100e anniversaire de la naissance de Maurice Trintignant, l'un des plus grands pilotes français des années 1950, le 30 octobre 1917.

Maurice Trintignant, Gordini 16

Photo de: LAT Images

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

Maurice Trintignant, Gordini 16

Né à Sainte-Cécile-les-Vignes (Vaucluse), Maurice Trintignant officie comme mécanicien dès son enfance pour ses grands frères René et Louis. Alors que ce dernier perd la vie en course en 1933, Maurice fait ses débuts en tant que pilote au Grand Prix de Pau 1938, où il prend la cinquième place au volant d'une Bugatti Type 51. Avec la même machine, il remporte le Grand Prix des Frontières 1938 et 1939 sur le circuit urbain de Chimay, en Belgique... avant que la Deuxième Guerre mondiale n'éclate.

C'est en septembre 1945 qu'il participe à sa première course d'après-guerre, la Coupe de Paris, qui a lieu dans le Bois de Boulogne. Il ressort pour l'occasion sa vieille Bugatti, qu'il a dissimulée dans une grange pendant l'Occupation... mais des souris avaient élu domicile dans son réservoir, si bien que des crottes obstruaient le filtre à essence ! Lorsque le vainqueur Jean-Pierre Wimille – peut-être le pilote le plus talentueux des années 1940 – s'enquiert de la cause de son abandon, le provençal Maurice Trintignant évoque les "pétoules" laissées par les rongeurs, si bien qu'il sera surnommé Pétoulet pendant le reste de sa carrière.

Illustre carrière par ailleurs, malgré un très grave accident au Grand Prix de Suisse 1948 à Bremgarten, qui lui vaut de passer une semaine dans le coma et un an à l'écart des circuits. Trintignant participe à 82 Grands Prix comptant pour le Championnat du monde de Formule 1 jusqu'en 1964 au volant de nombreuses voitures différentes : éclectique, il est aperçu au volant de Gordini, Ferrari, Vanwall, Maserati, Bugatti, BRM, Cooper, Aston Martin et autres Lotus.

Le succès est au rendez-vous, puisqu'il remporte le Grand Prix de Monaco à deux reprises, en 1955 au volant d'une Ferrari 625 – certes grâce aux problèmes techniques rencontrés par les Flèches d'Argent de Juan Manuel Fangio et Stirling Moss et à l'accident d'Alberto Ascari –, puis en 1958 avec une Cooper T45. Là encore, le sort n'y est pas étranger, avec les abandons de Tony Brooks, Jean Behra, Stirling Moss et Mike Hawthorn, qui le devançaient tous quatre. Mais Trintignant lui-même subit parfois des coups du sort, par exemple trahi par sa boîte de vitesses alors qu'il lutte pour la victoire face à Hawthorn au Grand Prix d'Espagne 1954.

Pétoulet connaît également le succès en Endurance, notamment aux 24 Heures du Mans, auxquelles il participe à 15 reprises. Onze abandons à la clé, mais trois podiums au général ; une victoire dans la catégorie des moins de 3L en 1953 et un succès au général l'année suivante, au volant d'une Ferrari 375 Plus partagée avec José Froílan González.

Il était remarquable que Trintignant fût encore actif à près de 50 ans, avec notamment une cinquième place sur l'effrayant Nürburgring en Formule 1 en 1964. Également amateur de courses de côte, il a continué à prendre le volant sur les circuits de façon plus éparse jusque dans les années 1990, alors qu'il était devenu vigneron – une tradition familiale.

Maurice Trintignant s'est éteint le 13 février 2005 à Nîmes. Il était l'oncle du cinéaste Jean-Louis Trintignant, et le grand-oncle de Marie et Vincent Trintignant.

La carrière de Maurice Trintignant en photos

Maurice Trintignant, Simca-Gordini T15
Grand Prix de France 1951 à Reims sur Simca-Gordini : abandon.
Maurice Trintignant, Gordini 16
Grand Prix de France 1953 à Reims sur Gordini : abandon.
Jose Froilan Gonzalez, Maurice Trintignant, Ferrari 375 Plus
24 Heures du Mans 1954 sur Ferrari avec José Froilán González : vainqueur.
Maurice Trintignant
Grand Prix de Monaco 1955 sur Ferrari : vainqueur.
Maurice Trintignant, Ferrari 625
Grand Prix de Grande-Bretagne 1955 à Aintree sur Ferrari : abandon.
Maurice Trintignant, Bugatti Type 251
Grand Prix de France 1956 à Reims sur Bugatti : abandon.
Maurice Trintignant, Ferrari F2 Dino 156
Grand Prix de Monaco 1957 sur Ferrari : cinquième.
Maurice Trintignant, Lancia-Ferrari 801
Grand Prix de France 1957 à Rouen-les-Essarts sur Ferrari : abandon.
Maurice Trintignant au volant d'une Lancia-Ferrari D50 801, partagée avec Peter Collins
Grand Prix de Grande-Bretagne 1957 à Aintree sur une Ferrari partagée avec Peter Collins : quatrième.
Podium : le vainqueur Maurice Trintignant, Cooper T45-Climax, reçoit le trophée des mains du Prince Rainier et de la Princesse Grace
Grand Prix de Monaco 1958 sur Cooper : vainqueur.
Rob Walker regarde l'heure avec son pilote Maurice Trintignant, Cooper T45-Climax
Grand Prix des Pays-Bas 1958 à Zandvoort sur Cooper : neuvième.
Maurice Trintignant, Maserati 250F dans Eau Rouge
Grand Prix de Belgique 1958 à Spa-Francorchamps sur Maserati : septième.
Maurice Trintignant, Paul Frere, Aston Martin DBR1/300
24 Heures du Mans 1959 sur Aston Martin avec Paul Frère : deuxième.
Maurice Trintignant, Cooper T51-Climax et le photographe Bernard Cahier
Grand Prix de France 1959 à Reims sur Cooper : onzième.
Maurice Trintignant, Cooper T51-Climax, devant Stirling Moss, BRM P25, et Bruce McLaren, Cooper T45-Climax
Grand Prix de Grande-Bretagne 1959 à Aintree sur Cooper : cinquième. Trintignant devance ici Stirling Moss (BRM) et Bruce McLaren (Cooper).
Tony Maggs, Cooper T60-Climax devance Maurice Trintignant, Lotus 24-Climax
Grand Prix de France 1962 à Rouen-Les-Essarts sur Lotus : septième. Trintignant est ici devancé par Tony Maggs (Cooper).
Maurice Trintignant, BRM P57
Grand Prix de Monaco 1964 sur BRM : abandon.
Maurice Trintignant et Guy Ligier, Ford GT40 spyder devancent Claude Dubois et Jean-Francois Piot, Triumph Spitfire
Dernière participation de Maurice Trintignant aux 24 Heures du Mans en 1965, sur une Ford GT40 partagée avec Guy Ligier : abandon.
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