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Abiteboul pense qu'il sera difficile de "sortir d'Europe" en 2020

Le directeur général de Renault F1, Cyril Abiteboul, pressent que la saison 2020 de F1 comprendra 14 Grands Prix et estime qu'il sera compliqué de quitter le continent européen alors que la pandémie de COVID-19 continue sa progression.

Daniil Kvyat, AlphaTauri, sur la piste

Photo de: Charles Coates / Motorsport Images

À l'heure d'écrire ces lignes, la saison 2020 du Championnat du monde de Formule 1 ne compte officiellement que huit Grands Prix, entre début juillet et début septembre. La discipline reine avait pour objectif annoncé d'organiser 15 à 18 épreuves au total malgré l'annulation ou le report des dix premières initialement prévues au calendrier, mais les conditions sanitaires sur certains continents laissent planer le doute quant à la possibilité de pouvoir étoffer le programme au-delà du Vieux continent et du Moyen-Orient.

Ainsi, l'heure semble plutôt être à l'ajout de dates en Europe après le 6 septembre, sur des tracés qui n'étaient pas censés apparaître au calendrier, comme le Mugello en Italie ou Portimão au Portugal. Une situation que Cyril Abiteboul accueille avec une certaine joie, estimant qu'il s'agit d'un aspect positif des conséquences de la crise.

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"C’est peut-être le bénéfice non attendu de cette crise : c’est effectivement de dynamiser un peu ce calendrier", a-t-il déclaré pour Canal+. "On est très routiniers en Formule 1, on a l’habitude... voilà, Monaco, etc. Tout à coup les choses sont différentes, ça va être un nouveau défi. [Des] pistes non connues, surtout avec les Formule 1 modernes, moi je trouve que c’est quelque chose qui a de l’allure. Il y a d’autres pistes dont il est question."

Plus globalement, le dirigeant français estime que les conditions actuelles n'invitent pas vraiment à quitter l'Europe. "Effectivement, sortir d’Europe sera compliqué si ce n’est pour aller à Bahreïn et puis Abu Dhabi. Il est encore question de Sotchi, de la Chine... Je pense que les conditions sanitaires sont pas complètement réunies pour sortir de l’Europe, mais il y a de beaux circuits en Europe, donc je pense qu’on peut avoir une très belle saison." Interrogé sur le sujet, son intuition est que la saison comprendra un total de "14" Grands Prix.

Groupe et sous-groupes

Quel que soit le nombre de courses, elles auront une allure bien différente, bien loin de la densité et du faste habituels, puisque les effectifs ont été réduits sur place et qu'il va falloir se plier à un protocole sanitaire drastique pour réduire les risques de contamination par le COVID-19. "On verra des gens avec des masques, après il y aura les tenues, les casques, etc., mais effectivement il y aura des masques entre les sessions", a commencé Abiteboul sur le sujet, en revenant notamment sur la notion-clé de "sous-groupe".

"Après je pourrais tenir des heures car il y a eu un travail colossal abattu par la FIA, par les équipes, par Formula One pour assurer la reprise de cette saison avec des conditions à peu près de sécurité. Beaucoup de juridisme également, beaucoup de documentations qui ont été signées, mais en fait de manière essentielle, il y a la notion de groupe et de sous-groupe. Chaque équipe est un groupe et au sein d’une équipe il y a des sous-groupes."

"[Chez Renault], il y en aura quatre, on pense. Et en fait, l’idée, c’est que si jamais il y a un test positif dans un sous-groupe, ce sont tous les autres membres de ce sous-groupe qui doivent se soumettre au même test et être mis en quarantaine pendant la durée de ce test qui peut mettre 24 heures pour [apporter des] résultats. Disons qu’il faut faire une gymnastique mentale pour se dire qu’on peut perdre, l’espace de 24 heures, tous les membres d’un sous-groupe, donc en fonction du sous-groupe ça peut être critique ou pas pour le fonctionnement de la voiture, d’où la gymnastique intellectuelle dans la constitution de ces sous-groupes."

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Une compartimentation censée rendre chaque "bulle" étanche, pour éviter au maximum le risque de voir une équipe tout entière tomber en raison d'un cas positif. "C’est ça qui me fascine : je vois le degré d’impréparation, qui était tout à fait normal, que l’on avait en Australie par rapport à la préparation que l’on a pour ce GP d’Autriche. Tout est fait pour essayer de réduire les risques d’avoir soit une écurie, soit le sport dans son ensemble qui manque cette première course."

Alors que Sergey Sirotkin a été annoncé comme pilote réserviste cette saison, le Russe étant donc en première ligne pour pallier un forfait de Daniel Ricciardo ou Esteban Ocon, Abiteboul insiste sur le fait que cette approche est globale au sein de l'écurie Renault. "Pour la petite histoire, il n’y a pas que les pilotes qui ont des postes de réserve. Presque chacun des membres de l’équipe a un réserviste qui est prêt soit à intervenir à distance, depuis l’ops room [la salle des opérations] à Enstone [ou] depuis l’ops room à Viry, soit à voyager sur place, de sorte à ce que l’équipe ne soit pas éliminée s’il y a un cas positif. En tout cas, Sergey, c’est la continuité, il connaît l’équipe, il a roulé une saison avec Williams, donc c’est quelqu’un sur qui on peut compter en cas de coup dur."

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