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Abiteboul : "Ce n'est pas un sport que nous avons"

La F1 ne peut pas être un sport de "deux mondes" estime le responsable de Renault.

Alan Permane, ingénieur de course Renault Sport F1 Team et Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Cyril Abiteboul, directeur général, Renault Sport F1 Team
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18
Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, et Nick Chester, Renault Sport F1 Team, sur la grille de départ
Alain Prost, Renault Sport F1 Team
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18., devant Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18

Cyril Abiteboul clame que la F1 ne peut pas continuer à être une discipline à "deux mondes", menée par un trio de top teams se trouvant constamment devant le reste du plateau, et cite sa propre équipe comme une étude de cas illustrative de la situation plus générale dans laquelle se trouve le championnat.

Renault prend petit à petit la place de quatrième force du plateau avec ses moyens de constructeur, mais ses pilotes ne peuvent pour le moment qu'aspirer à se qualifier en septième position dans la position de "Best of the Rest".

Bien qu'il ne puisse que se satisfaire de voir sa structure monter dans une position progressivement plus acceptable par rapport aux moyens déployés, Abiteboul estime que la situation actuelle, dans laquelle Renault concède une seconde pleine en rythme de course à la tête, n'est pas saine pour le sport. L'équipe soutient les efforts de Liberty Media, le promoteur du championnat, dans sa tentative de réduire l'écart entre les équipes dans le futur. De nombreux changements prévus avec la réglementation technique et sportive 2021 ont pour but de niveler la quantité de ressources autorisées par les équipes pour mener à bien un programme F1.

"Deux mondes" 

"Je ne peux pas m'empêcher de penser à l'image élargie et voir le fossé avec les leaders", commente Abiteboul pour Motorsport.com. "Nous avons vraiment deux mondes. Actuellement, nous dominons le second mais nous souhaitons faire partie du premier. C'est difficile, et quand on regarde le rythme de développement et celui auquel les gens sont capables de développer et introduire de la performance dans leurs autos, il sera extrêmement laborieux d'être plus rapide qu'eux."

Mais plutôt que d'envisager l'utilisation des ressources maison pour aller recouper cet écart de performance et s'installer en tant que Top Team, Renault semble préférer gagner du terrain dans les coulisses de la discipline, par le biais de nouvelles règles du jeu…

"Il s'agit d'une préoccupation et c'est quelque chose que tous les actionnaires doivent vraiment regarder", poursuit Abiteboul, qui estime que la difficulté pour certaines équipes de ne pas pouvoir se mêler à la course pour la victoire appauvrit le produit F1 dans son ensemble. "J'espère que le nouveau leadership de la F1 regardera très rapidement ce sujet et avec force, car ce n'est pas positif : ce n'est pas un sport que nous avons."

"Si on ne peut pas le faire, personne ne pourra le faire"

Selon les points de vue, la position de Renault pourra être vue comme nombriliste lorsque le Français explique que l'incapacité actuelle de sa structure à reprendre plus vite le sommet prouve en soi qu'il n'est pas possible de le faire en F1.

"Je pense que le succès ou non de Renault en dira beaucoup sur la santé du sport", poursuit celui qui juge que son équipe représente un cas d'école représentatif. "Si un constructeur comme Renault, qui a de mon point de vue les bonnes personnes et les bonnes infrastructures, n'est pas capable de monter du second monde au premier, ça en dit long. Cela signifie que si on ne peut pas le faire, personne ne pourra le faire. On gèle les positions."

"Je ne suis pas en train de me plaindre, mais il faut surveiller Renault et sa progression, car notre progression est un signe clair de ce qui doit être fait pour changer la F1."

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