Accident Jules Bianchi - Les terrifiants chiffres de l'impact
Jules Bianchi, Marussia F1 Team MR03 devant Adrian Sutil, Sauber C33
XPB Images
De nouvelles données liées à l'accident de Jules Bianchi lors du Grand Prix du Japon 2014 ont été révélées par la FIA sur sa base de données mondiales étudiant les différents incidents ou accidents intervenus lors du Championnat du Monde de Formule 1.
Il apparait que l'impact du pilote Français contre le véhicule chargé d'évacuer la monoplace accidentée d'Adrian Sutil se trouvant en bord de piste est intervenu à une vitesse de 126 km/h, explique la publication Auto Motor und Sport.
Bianchi a perdu le contrôle de sa Marussia à 213 km/h par des conditions pluvieuses, avant de frapper le véhicule grue par un angle de 55°. Le museau de la monoplace a immédiatement plongé sous l'arrière du véhicule d'évacuation.
Un impact initial de 58.8G fortement aggravé par une compression verticale
La force de l'impact fut de 58.8G, ce qui représente un impact "classique" contre un objet solide et statique comme une barrière de sécurité. Cependant, les capacités d'absorption de choc d'un véhicule n'ayant rien à voir avec celles des matériaux utilisés autour des circuits pour prévenir les chocs, c'est par un choc de 92G que la tête de Jules Bianchi aurait heurté l'appareil, si l'on en croit la mesure réalisée par l'accéléromètre se trouvant dans le raccord de l'oreillette portée par Bianchi.
Malgré tout, la FIA estime que les mesures liées à l'oreillette ne sont pas représentatives de la violence du choc subi par le Français, dont les obsèques ont été organisées à Nice en ce début de semaine.
Andy Mellor, Vice-Président de la Commission pour la Sécurité de la FIA, a expliqué à Auto Motor und Sport que "le problème était que la Marussia est partiellement passée sous la structure de la grue, et a ainsi été compressée vers le bas depuis le dessous de la grue. Elle a fonctionné comme un frein, avec une décélération abrupte, et c'est dans ce processus qu'est intervenu un contact entre le casque et la grue. Nous n'avions jamais assisté à cela auparavant".
Peter Wright, chef de la Commission pour la Sécurité, partage le point de vue de Mellor selon lequel un déroulement aussi tragique et malchanceux de circonstances cumulées ne pouvait être calculé.
"Il est fréquent d'un accident doivent se produire une première fois afin que l'on puisse en apprendre. Il s'agissait d'un scénario que nous ne pouvions pas imaginer. C'est la raison pour laquelle il était très important de réellement enquêter sur cet accident dans le moindre détail. Nous n'avons jamais passé autant de temps et placé autant d'efforts dans une analyse".
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