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Accumuler les GP est aussi redouté que ne pas courir

La F1 espère encore sortir de la crise du coronavirus en multipliant les Grands Prix en fin de saison, mais cette solution n'est pas non plus sans danger pour les petites écuries.

Kimi Raikkonen, Alfa Romeo Racing C39, devant Max Verstappen, Red Bull Racing

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

La situation de crise que provoque la pandémie de COVID-19 à travers le bouleversement du calendrier inquiète à bien des égards les écuries de Formule 1. Surtout, les solutions viables peinent à émerger, d'autant qu'elles sont doublées d'une incertitude trop forte quant au moment où la saison 2020 pourrait débuter.

À ce jour, les neuf premiers Grands Prix de la saison ont été annulés ou reportés, repoussant la manche d'ouverture à la fin du mois de juin, au minimum. Du côté de Liberty Media, on affirme plancher sur un calendrier alternatif de 15 à 18 courses qui débuterait "cet été". Si tel est le cas, il pourrait y avoir danger pour certaines équipes, malgré le besoin évident de reprendre la compétition dès que possible pour assurer un minimum de revenus. L'équilibre à trouver s'annonce complexe, alors que le scénario d'une saison blanche n'est pas (encore) réellement envisagé.

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"Si l'on veut faire plus de Grands Prix consécutifs, c'est plus coûteux", prévient Frédéric Vasseur, directeur d'Alfa Romeo, dans un entretien accordé à Motorsport.com. "Ça coûte plus cher de faire 18 Grands Prix en six mois que 18 Grands Prix en 12 mois, car il faut avoir plus de stock, plus de pièces et il faut travailler avec plus de mécaniciens. Ce sera très onéreux. D'ailleurs, nous ne pourrons pas à la fois faire face à ce type de situation et développer la nouvelle voiture. Nous n'avons pas l'équipe pour le faire."

En cas d'accumulation des Grands Prix durant la deuxième partie de l'année, à travers un calendrier qui serait plus resserré que jamais, la F1 pourrait opter pour des week-ends sur deux jours. Ce format, Frédéric Vasseur ne s'y opposera pas si cela permet d'apporter davantage de souplesse.

"Je serai en faveur de toutes les décisions qui pourraient aider à sauver autant de Grands Prix que nous le pouvons", insiste-t-il. "Je suis certain que si nous avons trois Grands Prix consécutifs comme nous l'avons connu [en 2018], à un moment donné ça pourrait avoir du sens de faire des épreuves sur deux jours. C'est aussi en raison de la charge de travail à fournir avec 15 à 18 courses en six mois, c'est un défi. Ça l'est pour toutes les équipes. Probablement plus pour les petites écuries car nous n'avons pas un gros effectif de mécaniciens à faire tourner. Nous devons trouver une solution pour réduire leur charge de travail. Je pense que tout le monde est flexible avec ça. Tout le monde comprend la situation et le fait qu'il soit crucial de trouver des solutions."

Des solutions qui passent également par des décisions majeures et à moyen voire long terme. Ce fut déjà le cas avec le choix rapide et unanime de repousser d'un an la future réglementation technique. "Je crois honnêtement que c'était la meilleure décision que nous pouvions prendre, repousser le règlement 2021 à 2022 et stopper le développement de la monoplace 2021 en 2020", concède Frédéric Vasseur. "C'était de loin la meilleure option sur la table et c'est la seule manière pour nous de nous permettre une telle situation."

Propos recueillis par Erwin Jaeggi  

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