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Analyse

Adrian Newey peut-il transformer la saison de Red Bull ?

Nombreux sont ceux qui pensaient que Red Bull Racing se battrait pour le titre face à Mercedes en 2017, et le fait que ce ne soit pas le cas a été l'une des plus grosses surprise de la saison jusqu'à présent.

Adrian Newey, directeur technique Red Bull Racing

Adrian Newey, directeur technique Red Bull Racing

Red Bull Content Pool

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Adrian Newey, directeur technique Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Adrian Newey, directeur technique Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Adrian Newey
Adrian Newey, directeur technique Red Bull Racing
Christian Horner, directeur d'équipe, Red Bull Racing
Christian Horner, team principal Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Adrian Newey, Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Christian Horner, team principal Red Bull Racing lors de la conférence de presse
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Départ : Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, et le reste du peloton
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13, Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10, Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Podium : le troisième Daniel Ricciardo, Red Bull Racing

Il y avait des raisons logiques à cet optimisme. Au cours de l'année 2016, l'écurie de Milton Keynes a bâti une dynamique, et il est apparu que Renault était prêt à franchir un gros pas pour la nouvelle saison, son engagement renouvelé ayant porté ses fruits.

Et puis, il y avait le nouveau règlement technique. Si une équipe était prête à tirer parti des changements aérodynamiques majeurs, c'était sûrement Red Bull, particulièrement avec un Adrian Newey toujours impliqué. Même s'il a eu de nombreux autres projets sur lesquels se concentrer, celui qui est sans doute l'ingénieur le plus célèbre allait-il se laisser tenter par ce défi et aider l'équipe à trouver la bonne direction à prendre ?

Après cinq Grands Prix en 2017, Max Verstappen et Daniel Ricciardo ont tous les deux décroché une troisième place, mais ils étaient loin de se battre pour la victoire.

En effet, l'écart entre la mieux placée des Red Bull et le vainqueur lors de ces courses a été de 28"8, 45"1, 39"3, 60"4 et 75"8. L'écart avec la pole position, de 1"297, 2"355, 0"776, 1"711 et 0"557, a été tout aussi préoccupant pour Christian Horner et ses hommes.

Évidemment, certains circuits sont naturellement et plus favorables que d'autres au package Red Bull, et Sotchi, en particulier, a toujours été difficile, car Renault a encore des difficultés derrière ses principaux rivaux.

Mais ce n'est pas seulement une question d'unité de puissance, car l'équipe a travaillé d'arrache-pied sur le châssis et de nouvelles pièces sont rapidement arrivées.

Lors du dernier Grand Prix, en Espagne, les qualifications ont été encourageantes, mais l'énorme écart avec la Mercedes de Lewis Hamilton à l'issue de la course a montré que le package évolué de Barcelone ne constituait pas la recette magique qui était attendue.

La déception des essais hivernaux

L'homme qui a la responsabilité générale pour changer les choses est Newey, qui a de nouveau la F1 comme objectif principal. Il s'est mis en retrait de son implication intense il y a quelques années, tout en étant toujours présent pour avoir une vue d'ensemble de chaque voiture.

Le fait que l'équipe soit toujours au top l'année dernière a laissé entendre que le système d'organisation revu – avec des talents individuels à Milton Keynes davantage mis sous les feux de la rampe et Newey absent de temps en temps – fonctionnait plutôt bien. 

Cependant, quand les essais ont clairement montré que la nouvelle RB13 n'était pas au niveau où elle devait être, il a une nouvelle fois été demandé à Newey de s'impliquer davantage, et il a dû s'investir à un niveau de détail plus conséquent que ce qui avait été le cas depuis un moment.

"Adrian divise bien sûr son temps entre Advanced Technology pour le projet avec Aston Martin, et Red Bull Racing", explique Christian Horner à Motorsport.com"Ces dernières années, en particulier au début de l'année dernière, son implication était significativement moindre. L'équipe a fait du grand travail avec la RB12, en la développant pour en faire une voiture compétitive."

"Je pense que, peut-être, il n'a pas suivi le changement de règlement comment il l'aurait peut-être fait auparavant. Donc désormais, il essaie de se remettre dedans. Il s'est énormément investi [dans la RB13], et bien sûr, il a énormément de connaissances et d'expérience, dont les gars peuvent s'inspirer pour les mettre en œuvre. C'est un atout énorme pour nous."

Pas de retour à plein temps

Newey a lui-même clarifié le fait qu'il n'avait pas l'intention de s'impliquer à nouveau de manière permanente, car il a de nombreuses autres choses à gérer. Il est là pour éteindre l'incendie.

"J'avais pris du recul", déclare-t-il à Motorsport.com. "Mais quand il est devenu évident que la voiture, avec un fonctionnement opérationnel plus délégué, n'était pas performante, alors oui, comme une sorte de devoir envers l'équipe, pour faire avancer les choses, j'ai été assez occupé depuis la deuxième session d'essais [à Barcelone en mars], pour voir ce que je pouvais faire pour aider. Ce n'est pas ce que je veux faire sur le long terme, mais je suis heureux de le faire pour une période donnée."

Newey pense que le renforcement de son implication n'a pas été simple, car l'équipe avait trouvé une manière de fonctionner sans sa présence quotidienne.

"Je pense que ce qui est clair, c'est que ma prise de recul s'est faite dans un moment de stabilité réglementaire ; le système fonctionnait, mais ce type d'approche n'a pas marché quand nous avons eu un gros changement de règlement. C'est ce que nous devons prendre en compte pour l'avenir."

Horner écarte l'idée selon laquelle le système d'organisation de Red Bull a changé, parlant plutôt de son adaptation au fait d'avoir une présence moindre de Newey, et que cela a compliqué le fait qu'il s'implique de nouveau davantage.

"Non, le système est très similaire, car il a toujours été dedans", assure-t-il. "Il est régulièrement en réunion avec les principaux dirigeants techniques. Je pense qu'il fait peut-être référence à la communication entre les différents départements. Il est clair que tout évolue."

"Je crois que tout le monde met l'accent sur le fait de nous placer dans une position compétitive. Bien sûr, le moteur est encore plus un facteur aujourd'hui, car nous passons encore plus de temps avec l'accélérateur à fond. Renault fait des progrès. Ils ont évidemment leurs propres limites. Tant que le châssis est concerné, le peu que nous pouvons contrôler, je ne ressens pas de frustration, juste une détermination à rendre la voiture performante rapidement. Il n'y a pas de recette magique."

Il y a eu des progrès en Espagne, mais le chemin à parcourir est encore long. Newey en est bien conscient et, comme toujours, il s'agit de fournir un travail acharné à l'usine.

"Je pense que le package était un petit pas en avant, ce que nous attendions", déclare-t-il. "Il a été largement surestimé par la presse. Nous savons que nous avons du travail à faire, nous savons ce que nous devons faire, nous nous en occupons. Il n'y a jamais eu de recette magique, et il n'y en a pas. C'est habituel." 

Et à quel point les performances de la RB13 sont-elles liées à Renault ? "C'est une partie du déficit auquel nous faisons face. C'est probablement du 50-50 entre Renault et nous", estime Newey. "Nous devons faire notre part, et nous faisons confiance à Renault pour faire la sienne. Il y a eu différentes petites choses qui nous ont fait trébucher."

L'année dernière, la RB12 était rapide à Monaco, où Ricciardo avait décroché une superbe pole position avant de perdre la victoire en course à cause d'un arrêt au stand raté. Cependant, Newey accepte déjà l'idée selon laquelle, cette année, ce sera un week-end plus difficile. Il n'y a pas de solution immédiate.

"Je pense que l'année dernière, nous avions un bon châssis", précise-t-il. "Donc à Monaco, où l'on est moins dépendant du moteur, nous avions pu briller. Cette année, nous n'avons pas le meilleur châssis. Donc il n'y aurait pas d'opportunité comme l'an dernier. J'imagine que nous devons tout faire fonctionner ensemble entre maintenant et Singapour, et l'utiliser comme notre prochaine opportunité."

Désormais, la priorité pour Newey et ses collègues est de trouver la performance manquante. Mais a plus long terme, l'équipe doit apprendre comment travailler efficacement lorsqu'il n'est plus là.

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